
Le patient zéro serait un membre de la mission militaire qui a participé aux opérations de rapatriement de Français en Chine.
« Tout le monde est inquiet. Les démarches entreprises par l'armée sont rassurantes, mais le fait de ne pas connaître le patient zéro jette le trouble », souffle cet employé de la base aérienne 110 de Creil (Oise). Dans l'enceinte militaire, six cas de coronavirus ont été confirmés ce vendredi par les autorités. Trois civils - dont l'un est toujours hospitalisé dans un état grave à Amiens (Somme) - et trois militaires.
Depuis la révélation des premiers cas, mercredi matin, le commandement organise une réunion d'information chaque jour, à 11 heures, afin de tenir informé le personnel. « On ne peut pas dire, on est aux petits soins pour nous, relate un civil travaillant sur place. Si jamais j'étais testé positif, je sais que je serais pris en charge immédiatement. Le plus difficile, c'est de savoir comment s'est propagé ce virus. »
Mais après trois jours de crise, selon nos informations, le patient zéro a peut-être été identifié. Il s'agirait d'un membre de la mission militaire qui a participé aux opérations de rapatriement de Français en Chine. C'est lui qui aurait transmis le virus au patient civil hospitalisé à Amiens ainsi qu'à une proche, qui, elle-même, aurait contaminé le professeur de Crépy-en-Valois (Oise), qui a succombé mardi au coronavirus.
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