Covid
1.200 soignants sont arrivés à Wuhan pour lutter contre la pandémie après que le nombre de décès soit passé à 41 avec 1.281 cas et 56 millions de personnes confinées dans les villes.
Des régimes stricts de quarantaine et de recherche des contacts sont "cruciaux" pour contenir l'épidémie.

Une équipe de chercheurs médicaux a signalé que le coronavirus chinois pourrait être présent chez des patients ne présentant aucun signe extérieur de maladie. Photo : Xinhua
Sans une surveillance étroite, ces patients - décrits par les chercheurs comme des "cas mystérieux de pneumonie ambulante" - pourraient s'avérer être un facteur supplémentaire dans la dangereuse trajectoire du virus de Wuhan, le nombre d'infections et de pays touchés augmentant rapidement.
Les conclusions ont été rapportées dans l'édition de vendredi de la revue médicale The Lancet par une équipe de médecins comprenant le professeur Yuen Kwok-yung, expert en maladies infectieuses de Hong Kong, et sont basées sur leur étude d'une famille de sept personnes admises à l'hôpital de l'université de Hong Kong-Shenzhen entre le 10 et le 15 janvier.
"Famille et amis, je suis Jin Wei. Je me trouve actuellement dans la région de l'épidémie de Wuhan, dans la région de Han Hou. J'aimerais vous décrire la situation dans la province du Hubei, ainsi que la situation de l'épidémie dans toute la Chine. Actuellement, il y a déjà 90 000 cas de contraction de pneumonie. Quel est le taux de contraction ? Si une personne a contracté cette maladie et n'est pas correctement mise en quarantaine et traitée, cet individu infectera 14 personnes qui sont entrées en contact avec lui. C'est un multiplicateur important. Pendant le festival de printemps, dans notre culture, les familles aiment se réunir, dîner ensemble. Mais cette année ne ressemble à aucune autre. J'espère que les gens resteront chez eux, ne se réuniront pas et ne rendront pas visite aux familles. Il y a un festival de printemps chaque année. Si tout le monde peut rester en sécurité, on peut toujours se réunir plus tard.
Permettez-moi maintenant de vous faire part de la situation et de l'état des fournitures médicales dans nos hôpitaux de première ligne. En ce moment, notre état échappe au contrôle de nos superviseurs, du département de la santé, d'autres organisations, des fonctionnaires de la ville et de l'État. Par l'intermédiaire des médias, nous demandons des dons de fournitures au monde extérieur. Il s'agit de fournitures médicales, telles que des lunettes de protection, des masques chirurgicaux jetables, des gants jetables, des combinaisons et des pantalons de protection contre les risques biologiques.
Commentaire: Par taux il faut plutôt comprendre "nombre d'infections".
Voir aussi :
- Les médecins avertissent que les porteurs du coronavirus chinois peuvent ne présenter aucun symptôme de maladie
- Un médecin de l'hôpital de Wuhan meurt après avoir contracté le coronavirus
La Croix : A-t-on déjà connu ce type d'épidémie par le passé ?
Patrick Zylberman : Il y a eu de nombreux cas. En Asie, la dernière épidémie date de 2003 avec le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). Il y avait eu 774 morts dans le monde et plus de 8 000 cas, dont pratiquement 95 % en Chine. Des mesures de confinement avaient alors été prises.
En Europe, le dernier grand confinement collectif, c'était en Yougoslavie en 1972 pendant une épidémie de variole, ramenée par des pèlerins de La Mecque. Environ dix millions de personnes ont été confinées et gardées militairement. Historiquement, le confinement date de la Renaissance, dans les villes italiennes des XIVe et XVe siècles, pour faire barrage à la peste, notamment.
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Commentaire: On ne sait pas de quand exactement date la vidéo.

Le personnel hospitalier de l'hôpital Zhongnan de l'université de Wuhan (Chine) au chevet d'un patient vendredi 24 janvier 2020. (XIONG QI / XINHUA / AFP)
Deux cas en France. La ministre de la Santé a donné quelques informations sur le premier cas, signalé à Bordeaux. "Le patient est agé de 48 ans, il revient de Chine, il est passé par la ville de Wuhan", a-t-elle indiqué. Il a été en contact avec une dizaine de personnes depuis son arrivée en France.
Vingt-six morts au total. La Chine a confirmé un deuxième mort du nouveau coronavirus en dehors de la zone principale où se propage l'épidémie, qui a tué au total 26 personnes. Cette patiente est morte dans le nord-est du pays, à plus de 1 800 km de Wuhan, où ont été comptabilisés la grande majorité des cas de contamination et des décès dus au virus depuis décembre. Le nombre de cas confirmés atteint désormais 830, et le nombre de cas suspects dépasse le millier, selon les autorités chinoises.
Une femme sexagénaire revenue de Wuhan le 13 janvier et habitant Chicago a été infectée par le nouveau coronavirus chinois, ont confirmé vendredi les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), le second cas aux Etats-Unis.
Hospitalisée principalement dans le but d'empêcher des contaminations, «elle se porte bien cliniquement» a dit Allison Arwady, responsable de santé publique à Chicago, dans une conférence téléphonique avec la presse. Elle n'a pas pris les transports en commun et a eu très peu de contacts depuis son retour de Chine, a-t-elle dit.
... les comparaisons avec l'infâme Raccoon City de Resident Evil arrivent en force. Et comme la réalité a souvent tendance à imiter, sinon l'art, du moins Hollywood, nous nous sommes demandé en plaisantant si l'Institut de recherche médicale de l'Université de Wuhan ne deviendrait pas la version chinoise d'Umbrella Corp (NdT : Jeux vidéo connu sous le titre Biohazard: Umbrella Corps au Japon et faisant intervenir des Zombies).
Il s'avère qu'en fait ce n'était pas une blague, car on nous a signalé qu'en février 2017, la revue Nature a dressé un profil détaillé de ce qu'elle a appelé le "laboratoire chinois prêt à étudier les agents pathogènes les plus dangereux du monde". L'emplacement de ce laboratoire classé BSL-4 ? Eh bien c'est Wuhan.
Une lecture rapide de ce que ce laboratoire est censé faire, amène la question immédiate de savoir si l'épidémie de coronavirus n'est pas un virus militarisé qui s'est échappé par hasard du laboratoire :
Commentaire : * Une zoonose est une infection ou infestation naturellement transmissible de l'animal à l'homme et vice versa ; une zooanthroponose est une maladie transmise de l'homme à l'animal, dans des conditions naturelles ; une anthropozoonose (ou « zoonose inversée »), est une maladie transmise de l'animal à l'homme, dans des conditions naturelles.
Cet article de la fin 2012 contient dans sa version actualisée des liens vers d'autres articles ainsi que des références d'ouvrages en fin d'article.
Une épidémie provenant d'un tout nouveau coronavirus, « nCov », s'est déclenchée en Chine depuis fin décembre 2019. Au 24 janvier 2020, une pandémie mondiale du Corona Virus est désormais évoquée. Vous pouvez en suivre la propagation ici et sur la page Santé Publique France régulièrement mise à jour.
Les symptômes apparaissent soudainement avec un mal de tête, une fièvre élevée, des douleurs articulaires, des maux d'estomac et des vomissements. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les patients peuvent développer de vastes zones d'ecchymoses et des saignements incontrôlés.

Armageddon : Les scientifiques ont prévenu qu'une pandémie virale mondiale était quasi inévitable dans les cinq ans et quelques prochaines années.
Il s'agit d'une maladie très répandue chez les animaux domestiques et sauvages en Afrique et en Asie - laquelle a franchi la barrière des espèces pour infecter les humains avec des conséquences mortelles. Mais la mort de cet homme anonyme n'est pas le seul exemple récent d'un virus étranger frappant le pays pour la première fois. Le mois dernier, un homme de 49 ans était admis à l'hôpital St Thomas de Londres avec une forte fièvre, une toux sévère et d'énormes difficultés à respirer.
Il portait toutes les caractéristiques du SRAS, virus mortel qui tua près de 1 000 personnes en 2003 - mais les tests sanguins montrèrent rapidement que cette terrible infection virulente n'était pas le virus du SRAS. Ce n'était pas un virus connu de la science médicale.
Pire encore, le patient essoufflé, en sueur, a rapidement succombé à une insuffisance rénale, une complication potentiellement mortelle qui n'avait jamais été observée dans un tel cas.
Commentaire: Les médecins avertissent que les porteurs du coronavirus chinois peuvent ne présenter aucun symptôme de maladie