© Photo : Jacques Nadeau - Le DevoirDes policiers interviennent pour disperser des manifestants à Montréal.
Depuis que les étudiants sont en grève, le pouvoir politique, les autorités policières et les « généraux » des escouades antiémeute n'ont pas cessé de nous dire quel travail admirable policiers et escouades antiémeute accomplissent « avec discipline, discernement et sans user de force excessive », selon les mots mêmes du directeur de la Sûreté du Québec. Sauf quelques exceptions, les journalistes, commentateurs et chroniqueurs se sont rangés du côté de ce qu'ils ont appelé la nécessité de faire respecter la loi et l'ordre quand on vit en démocratie.
On a déjà oublié comment la violence a commencé : par des bidons d'essence soi-disant trouvés par la police devant les maisons de certains ministres, de faux cocktails Molotov lancés à l'intérieur des bureaux du gouvernement et des tas de briques jetés sur les rails du métro de Montréal. Les autorités policières et le pouvoir politique ont immédiatement associé les étudiants à ces actions « terroristes » et promis d'arrêter promptement les coupables de ces actions. Ce qui devrait nous sembler curieux, c'est que les autorités policières sont restées depuis absolument silencieuses là-dessus et, à ma connaissance, aucun journaliste ne s'est inquiété de la chose.
Mais l'effet de ces actions « terroristes » s'est rapidement répandu dans la population, particulièrement auprès des personnes plus ou moins âgées dont les sondages faits auprès d'elles révèlent ceci : les soins de santé et la sécurité à tout prix sont leurs priorités. Dans les foyers et les centres d'accueil qu'ils habitent, les gens préfèrent vivre comme des prisonniers (portes extérieures et intérieures fermées à clé 24 heures par jour, couvre-feu et gardien de sécurité en permanence), de sorte que leur univers est celui d'un camp concentrationnaire. La moindre violence dont ils entendent parler les remplit de terreur.
Commentaire: Pendant que l'Italie se fait saigner économiquement par une bande de technocrates européistes et que les masses italiennes commencent à se révolter contre leur esclavage économique, rien de tel que le retour de l'arme de distraction massive des pathocrates : le terrorisme.
Cet attentat s'inscrit dans la droite ligne des attaques de ces deux dernières semaines perpétrées par de mystérieux groupes anarchistes, ressemblant étrangement aux attentats réalisés par des groupes d'extrême gauche et d'extrême droite dans les années 70 où l'Italie était dans un même climat social pré-insurrectionnel et risquait de passer dans les mains d'un gouvernement communiste. Ces derniers avaient été infiltrés et étaient contrôlés par la CIA, le MI6, les services secrets italiens et l'OTAN afin de réaliser divers meurtres et attentats aveugles pour installer un climat de terreur et de chaos dans le but de forcer la population à demander plus de sécurité et de se tourner vers un gouvernement autoritaire seul capable d'assurer sa protection.
Vincenzo Vinciguerra, un militant d'extrême droite, résuma l'idéologie de la stratégie de la tension qui ensanglanta l'Italie lors des années de plomb : Voir : « Les Armées secrètes de l'OTAN » - Complots du renseignement militaire en Europe