Les Maîtres du MondeS


Star of David

L'Islamophobie : un racisme d'Etat au service du sionisme

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Profanation de la mosquée Bilal à Castres (Tarn) en décembre 2009
La situation est alarmante. Les actes islamophobes déclarés ont augmenté de 57% entre 2011 et 2012, alors qu'ils avaient déjà augmenté de 34% en 2011. Les femmes musulmanes en sont les victimes à plus de 80%. Et en seulement deux mois, depuis fin mai 2013, on recense plus d'une dizaine de cas de femmes insultées et agressées violemment. A Argenteuil, une jeune victime enceinte a perdu son bébé suite à l'agression.

Malgré la gravité des faits, l'Etat et la classe politique se réfugient dans une posture qui dénie ou minimise ces actes islamophobes. Il faut bien constater que cette posture est diamétralement opposée lorsqu'il s'agit d'actes prétendument antisémites. Dans toutes les agressions récentes de jeunes femmes musulmanes, les pouvoirs publics leur demandent de ne pas s'exprimer, de ne pas alerter leur communauté, on cherche à minimiser les faits afin, dit-on, que les réactions ne tournent pas à l'émeute. On tergiverse quant au caractère raciste des agressions. Très souvent le témoignage des victimes est soumis à caution dans les médias, quand on ne les accuse pas d'avoir provoqué elles-mêmes les agressions et d'être les fauteuses de trouble. La posture est aussi diamétralement opposée lorsqu'il s'agit de liberté d'expression. En effet les autorités cautionnent sans scrupules l'interdiction de conférences anti-sionistes alors qu'elles ne voient rien à redire au sujet des multiples couvertures à sensation de journaux et magazines, mettant en garde contre un prétendu « péril vert ». Pourtant, il apparait que dans notre société, le péril est d'abord pour les musulmans et les musulmanes !

Chess

Report des négociations russo-américaines sur la Syrie

Departement of State
© EPA
Le département d'Etat américain a reporté la rencontre de mercredi entre les diplomates russes et américains, qui avait pour but de préparer la conférence sur le règlement pacifique du conflit en Syrie. La rencontre devait avoir lieu à La Haye.

D'après le porte-parole du département d'Etat, la rencontre a été annulée en raison des consultations constantes sur la réponse adéquate à apporter à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.

« Nous continuerons à travailler avec nos collègues russes en vue de fixer une nouvelle rencontre », a ajouté le porte-parole.

La partie russe s'est déclarée déçue de la décision des Etats-Unis, car « la mise au point d'un règlement politique en Syrie était d'une extrême nécessité en ce moment précis, alors qu'une menace d'action militaire pèse sur ce pays ».

Vader

Syrie, option Kosovo au Proche-Orient

Washington envisage de bombarder la Syrie et le fait savoir. Le prétexte du jour, c'est l'usage de gaz de combat pour réprimer son opposition. Des vidéos circulent qui montrent des blessés souffrant d'asphyxie, mais n'ayant pas les symptômes caractéristiques de personnes intoxiquées par ces gaz. Pour Manlio Dinucci, cette propagande n'est pas crédible, mais rend possible une intervention de l'Alliance, que seul le président Obama peut décider.

Lloyd J. Austin
Le général Lloyd J. Austin III, commandeur du CentCom
Un homme suspecté de vouloir accomplir un homicide, choisit pour le mettre à exécution le moment où la police entre chez lui. C'est ce qu'aurait fait le président Assad, en dégainant l'attaque chimique au moment où les inspecteurs de l'Onu arrivent pour effectuer leur enquête sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Les « preuves » ont été exhibées par les « rebelles », dont le centre de propagande à Istanbul, organisé par le département d'État états-unien, confectionne les vidéos fournies aux médias mondiaux.

Ayant désormais « bien peu de doutes » que c'est Assad le coupable et jugeant « tardive pour être crédible » l'enquête de l'Onu, le président Obama est en train d'évaluer une « riposte » analogue à celle du Kosovo, c'est-à-dire à la guerre aérienne lancée sans mandat de l'Onu par l'Otan en 1999 contre la Yougoslavie, accusée de « purification ethnique » au Kosovo.

À cette fin, le Pentagone a convoqué en Jordanie, les 25-27 août, les chefs d'état-major de Canada, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Turquie, Arabie Saoudite et Qatar. En Jordanie les USA ont déployé des chasseurs bombardiers F-16, des missiles terre-air Patriot et environ un millier de militaires qui entraînent des groupes armés pour la « guerre secrète » en Syrie.

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Entretien avec M.Jean-Michel Vernochet: sur les évènements en Syrie


Handcuffs

SOTT Focus: Bradley Manning - Vol ou crimes de guerre ?

Traduction : SOTT

Bradley Manning
© inconnuMessage fort et clair : Cet homme est dangereux – il est armé d'une conscience
L'affaire Bradley Manning est une tentative tellement évidente d'intimidation pour empêcher d'autres personnes d'exposer les crimes de guerre perpétrés par le gouvernement états-unien que cela pourrait même faire hurler au crime sanglant un babouin léthargique.

Il n'y a aucune validité morale à l'affirmation de l'armée états-unienne ou au jugement de sa cour que Manning soit coupable « d'espionnage » et de « vol ». Il y a une large place aux lois spécifiques que Manning a enfreint pour être interprétées par le juge en termes d'intérêt public. L'intérêt public peut également être cité comme nécessitant l'abrogation des lois qui agissent à l'encontre de l'intérêt public, telles que celles enfreintes par Manning.

Manning était en possession d'informations qui démontrent que le gouvernement états-unien a commis des crimes contre l'humanité, des crimes de guerres, et même un génocide contre les peuples irakien et afghan.

Che Guevara

Meilleur du Web: Interview de Bachar al-Assad sur les attaques chimiques et le terrorisme occidental

Traduction: Allain Jules

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Interviewé par Alexander Potapov et Yuri Matsarsky pour le quotidien russe Izvestia, le docteur Bachar al-Assad, président de la République arabe syrienne, a rassuré ses compatriotes et lancés des piques à l'encontre de ses ennemis. A propos de la menace d'invasion par les Etats-Unis et l'Occident, il a parlé de l'échec probable de l'action. Sur ses relations avec Vladimir Poutine et du destin commun entre les Russes et les Syriens, il a dit que tout était au beau fixe. Ensuite, il a aussi parlé des contrats signés avec la Russie.


Izvestia : Monsieur le Président, la question la plus urgente aujourd'hui est: quelle est la situation en Syrie ? Quels sont les territoires qui restent sous le contrôle des rebelles ?

Bachar al-Assad: On ne peut parler de zones qui sont sous le contrôle des terroristes. Le territoire est sous le contrôle de l'armée. Il y a un ennemi qui a occupé notre terre. Nous avons affaire à des terroristes infiltrés dans les villages et à la périphérie des villes. Ce sont des criminels qui tuent des innocents, détruisent les infrastructures. L'armée, les forces de sécurité et la police ont pour mission de les anéantir et de les détruire. Ceux qui parviennent à survivre passent dans d'autres régions et intègrent d'autres gangs. Ainsi est l'essence même de notre mission commune, celle de la destruction des terroristes. La principale raison de la poursuite des hostilités, c'est qu'un grand nombre de ces gens arrivent sans cesse en Syrie à partir de l'étranger. Mensuellement, on dénombre sur notre terre, des dizaines de milliers. En outre, la poursuite du financement de ces terroristes venus de l'étranger et armés par eux se poursuit. Mais je vous rassure, il n'y a aucun endroit où ne peut entrer l'armée gouvernementale. Quand elle vient, elle détruit ces terroristes où elle les rencontre.

La presse occidentale indique que les terroristes couvrent environ 40 à 70% du territoire de la Syrie. En fait, est-il loin le temps où le gouvernement syrien contrôlait son territoire ?

Aucune armée dans aucun pays du monde ne sera pleinement opérationnelle dans tout le pays. Les terroristes tirent avantage de cela en essayant de pénétrer là où il n'y a pas d'armée. Nous avons purifié chaque province qui comprenait des nids de terroristes. Par conséquent, je le répète, le problème ne se situe pas dans une zone contrôlées par les terroristes car, il change tous les jours et toutes les heures. La presse occidentale s'inspire de leurs fictions ou des films d'action.

Eye 1

L'Occident change d'allié comme de chemise

Egypte manifestation armée égyptienne
© Inconnu

Les généraux égyptiens s'occupent des Frères Musulmans.
Les États-Unis l'observent avec approbation.

Le sanglant règlement de comptes avec les Frères musulmans confisque aux Egyptiens leur gouvernement élu. Du Printemps arabe et des promesses de démocratie, il ne reste pas grand-chose. Quant à l'Occident, il assiste aux événements sans beaucoup protester et change d'allié comme de chemise. Tant que ses propres intérêts ne sont pas menacés...


Le mercredi 14 août 2013 marque jusqu'à présent le point culminant du violent combat entre l'armée égyptienne et les Frères musulmans. Et l'avenir ne s'annonce pas bien meilleur. L'armée a ainsi déclaré qu'elle tirerait dorénavant à balles réelles sur les manifestants, et un couvre-feu a été instauré. De leur côté, les Frères musulmans appellent à des manifestations quotidiennes. Cette sanglante confrontation est une dangereuse avancée dans la polarisation encore plus grande en Egypte, et l'issue en est plus qu'incertaine.

Au début de 2011, trois semaines de soulèvement populaire massif ont suffi à chasser le dictateur Moubarak du pouvoir. S'en est suivi un mariage de raison entre les Frères musulmans - qui, après les élections de juin 2012, ont choisi le président - et l'armée égyptienne qui s'est taillé sur mesure le rôle de défenseur de la patrie en laissant tomber son ancien chef au bon moment.

Pistol

Venezuela : un nouveau plan d'assassinat de Maduro déjoué

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Le gouvernement vénézuélien a annoncé lundi l'arrestation de deux membres supposés d'un groupe impliqué, selon Caracas, dans un projet d'assassinat du président Nicolas Maduro inspiré par l'ex-président colombien Alvaro Uribe.

Le 13 août, les autorités ont arrêté les Colombiens Victor Johan Guache Mosquera et Erick Leonardo Huertas Rios, membres d'un groupe de 10 personnes qui projetait d'assassiner le président vénézuélien, a annoncé lundi à la presse le ministre de l'Intérieur Miguel Rodriguez.

Selon le ministre, les deux hommes devaient apporter un soutien "technique" à un tueur expérimenté identifié sous le nom de "David", qui aurait reçu ses ordres d'un autre Colombien, Oscar Alcantara Gonzalez, emprisonné cette année pour avoir commandité des meurtres par des mineurs. ce prisonnier est, selon M. Rodriguez, proche de l'ancien président colombien Alvaro Uribe.

USA

Meilleur du Web: Les Occidentaux sont-ils prêts à bombarder la Syrie ?

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Faisant mine de croire à une attaque chimique du gouvernement syrien contre son propre peuple, Washington, Londres et Paris battent les tambours de la guerre. Faut-il prendre ces menaces au sérieux de la part d'États qui annoncent comme imminente, depuis plus de deux ans, la chute de la Syrie ? Bien qu'il ne faille pas exclure cette option, Thierry Meyssan pense qu'elle est moins probable qu'une intervention organisée par l'Arabie saoudite. Cette agitation aurait plutôt comme objectif de tester les réponses de la Russie et de l'Iran.

Quelle mouche a donc piqué le Prix Nobel de la Paix Barack Obama ? Dimanche 25 août, la Maison-Blanche a diffusé un communiqué dans lequel un haut-fonctionnaire anonyme explique qu'il y a « très peu de doutes » de l'usage par la Syrie d'armes chimiques contre son opposition. Le communiqué ajoute que l'accord de la Syrie pour laisser pénétrer les inspecteurs de l'Onu dans la zone concernée vient « trop tard pour être crédible ».

Si l'usage d'armes chimiques dans la banlieue de Damas, le mercredi 21 août 2013 est fort probable, le Conseil de sécurité des Nations-Unies n'a pas conclu qu'il était le fait du gouvernement syrien. Réuni en urgence à la demande des Occidentaux, les ambassadeurs ont eu la surprise de voir leur collègue russe leur présenter des photos satellites montrant le tir de deux obus, à 01h35 du matin, depuis la zone rebelle de Douma dans les zones rebelles affectées par les gaz (à Jobar et entre Arbin et Zamalka) à des heures coïncidant avec les troubles relatés. Les photos ne permettent pas de savoir s'il s'agit d'obus chimiques, mais elles laissent penser que la « Brigade de l'islam », qui occupe Douma, a fait d'une pierre trois coups : d'une part éliminer les soutiens de ses rivaux au sein de l'opposition, d'autre part accuser la Syrie d'avoir recours aux armes chimiques, enfin perturber l'offensive de l'armée arabe syrienne pour dégager la capitale.

Bomb

Attaques chimiques : l'ONU sape les déclarations américaines et britanniques

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L'ONU a contredit les allégations des dirigeants américains et britanniques selon lesquels les preuves de l'attaque chimique présumée contre les deux Ghouta de Damas peuvent être détruites.

Si des gaz neurotoxiques ont bien été utilisés mercredi près de Damas, les inspecteurs de l'ONU devraient facilement pouvoir en trouver des traces et les identifier à condition de pouvoir prélever des échantillons sur le site de l'attaque présumée et sur les victimes, assurent des experts interrogés par l'AFP.

"Ca ne devrait pas poser de problème, surtout si ce sont des molécules de type sarin ou des choses connues", estime Pascal Klintz, toxicologue et expert médico-légal français.
"Si les inspecteurs de l'ONU font des prélèvements corrects, de sang, d'urine, dans les tissus gras où ça se fixe, et également sur les vêtements, il n'y aura aucune difficulté analytique à faire ce genre d'investigations, même avec des délais particulièrement longs", assure-t-il à l'AFP.