Les Maîtres du MondeS


TV

Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier sur le recul du camp occidental en Syrie

Radio Iran, Table ronde du 20 juillet 2013, émission animée par Ahmad Nokhostine, sont interviewés au téléphone Bassam Tahhan, syrien d'origine, professeur d'arabe et géopolitien, Pierre Dortiguier, philosophe politologue, sujet de l'émission : recul du camp occidental face à l'arc de la résistance chiite
Source


Commentaire:

Un haut général américain dit que les États-Unis préparent une action militaire en Syrie
L'inévitable défaite de l'homme malade états-unien
Bientôt, plus d'obstacle au nouveau Sykes-Picot
Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier sur le recul du camp occidental en Syrie


Bad Guys

L'inévitable défaite de l'homme malade états-unien

Le général Martin Dempsey, chef d’état-major interarmes, interrogé par la Commission des affaires étrangères du Sénat.
© InconnuLe général Martin Dempsey, chef d’état-major interarmes, interrogé par la Commission des affaires étrangères du Sénat.

Le débat qui a eu lieu au Congrès des États-Unis lors de l'audition du chef d'état-major interarmes, le général Martin Dempsey, autour de la situation en Syrie, apporte une preuve vivante de la confusion et de la faiblesse de l'empire américain au Machreq arabe après l'échec de son agression contre la Syrie. Ce tableau, couplé à l'amertume vécue par la politique US vis-à-vis de la révolution du 30 juin en Égypte, prouve que nous sommes devant une défaite complète des politiques initiées dans la région par l'ancien chef de la CIA, David Petraeus, en partenariat avec la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite.

Les illusions des États-Unis et de l'Occident sur la capacité de modifier les équilibres sur le terrain après la bataille de Qoussair se sont volatilisées ces dernières semaines. Et les experts occidentaux assurent qu'un tel rééquilibrage n'est pas réalisable sans une invasion terrestre de la Syrie, comme l'a encore réaffirmé le chef d'état-major sortant de l'armée britannique, le général David Richars (Voir ci-dessous). Le New York Times a d'ailleurs reconnu que la dynamique a changé sur le terrain au profit des troupes du président Bachar al-Assad (Voir ci-dessous).

Or ces experts soulignent qu'une invasion atlantiste est un suicide pour les Occidentaux et risque de menacer l'existence même d'Israël, car le dispositif de défense de l'armée syrienne est intact et s'est même amélioré avec la création d'une résistance populaire prête à défendre la patrie, organisée dans le cadre de l'Armée de défense nationale. De plus, la présence au sol en Syrie du Hezbollah rend encore plus risquée une éventuelle intervention terrestre.

Confrontés à toutes ces réalités, la Grande-Bretagne et la France, chefs de file des pays européens appelant à l'armement des terroristes syriens, ont renoncé à adopter une telle mesure. Londres a non seulement changé d'avis, mais n'exclut plus que le président Bachar el-Assad puisse rester au pouvoir pendant encore plusieurs années, selon des sources informées, citées par l'agence de presse britannique Reuters.

Ces mêmes sources ont ajouté que la conférence internationale de paix envisagée pour trouver une solution au conflit pourrait ne pas être organisée avant l'an prochain, si le projet n'est pas purement et simplement abandonné, ont ajouté les mêmes sources. « Il est clair que la Grande-Bretagne ne va pas armer les rebelles, de quelque manière que ce soit », a dit une des sources interrogées en rappelant que le Parlement de Londres avait exigé d'être consulté au préalable sur cette question.

Commentaire:

Un haut général américain dit que les États-Unis préparent une action militaire en Syrie
Bientôt, plus d'obstacle au nouveau Sykes-Picot
Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier sur le recul du camp occidental en Syrie


Bad Guys

France : un trafiquant de drogue sur le tapis rouge de l'Elysée

Ahmad Al-Assi Al-Jarba
© InconnuAhmad Al-Assi Al-Jarba

Mercredi 24 juillet 2013, à 16h, comme l'annonce le site présidentiel, le chef de l'Etat François Hollande, aura un entretien avec M. Ahmad Al-Assi Al-Jarba, 44 ans, président de la Coalition nationale syrienne. Mais qui est ce repris de justice présenté comme vrai opposant au président syrien Bachar al-Assad ? C'est le chef de la tribu des Chemmar, très influente à l'est de la Syrie et présente également en Irak, en Arabie saoudite et en Jordanie. Ils sont... sunnites.

Ils disent, dans la presse mainstream, que, il a été emprisonné entre 1996 et 1998 pour son opposition à Bachar el-Assad. Faux, c'est pour trafic de drogue. Détenu en mars 2011, pour les mêmes raisons, il est ensuite libéré en août 2012. Il profite alors pour s'enfuir au Liban, puis s'installe en Arabie saoudite où, les Saoud font de lui leur homme pour la Syrie et l'envoient au Conseil national syrien (CNS).

Ah, la France au ras des pâquerettes ! Quand la pègre des bas-fonds se pavanent dans l'antre des ors de la République, ça donne l'envie de gerber. Pauvre France !

Top Secret

Meilleur du Web: Au Luxembourg comme partout en Europe, les services secrets travaillent pour la CIA

Luxembourg Ville
© Inconnu
On parle peu de ce petit pays situé entre la France et la Belgique, le Luxembourg qui se distingue par le nombre de banques et de sièges sociaux de grandes entreprises, qu'il accueille sur son sol. La récente démission de son premier ministre, l'inamovible Jean-Claude Junker, remet sur le devant de la scène, un pays qui a basé sa réputation sur sa stabilité et sa discrétion. Car au Luxembourg, l'Argent est roi et le gouvernement est son prophète. Véritable Qatar européen, ce minuscule pays de seulement 500 000 habitants, a su attirer d'immenses fortunes, grâce à des conditions fiscales que beaucoup lui envient et un secret bancaire à toute épreuve. Cela même, quand la Suisse est attaquée tant par Washington que par Bruxelles. Le Luxembourg est le deuxième centre de fonds d'investissement du monde, après les Etats-Unis, et le plus grand centre de banque privée dans la zone euro.

M. Juncker qui est membre du gouvernement, depuis plus de 30 ans, et Premier ministre depuis 1995, est également l'ancien gouverneur de la Banque mondiale. Il occupe encore cette fonction pour le FMI et pour la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.

Cet européiste convaincu fut le premier président de l'Eurogroupe qui rassemble les ministres des finances européens. Il est une pièce maîtresse de l'architecture du traité de Maastricht et de l'Union économique et monétaire. Il est aussi le successeur de Jacques Santer, ancien Premier ministre du Grand-duché du Luxembourg, puis président de la Commission européenne de 1995 à 1999, dont il dut démissionner après un retentissant scandale de népotisme et de corruption.


Horse

Viande de cheval : la fraude aurait été gigantesque

Une mission d'information sénatoriale réclame plus de contrôleurs de l'alimentation.

meat
© Philippe Huguen/AFPPour dissuader les trafiquants et rendre confiance aux consommateurs, les contrôles devraient être plus fréquents.
Les conclusions de la mission d'information sénatoriale chargée d'enquêter sur la filière viande, en France, après le scandale de la viande de cheval, sont sans appel. « La réduction drastique des effectifs de la Direction de l'alimentation au ministère de l'Agriculture et de la Direction des fraudes (DGCCRF), dont les personnels ont prouvé leur efficacité, est très préoccupante. Elle remet en cause leur capacité à exercer un niveau de contrôle suffisant. »

D'autant que le trafic est beaucoup plus large que les autorités ne l'avaient pensé initialement. Lors de l'affaire Spanghero, le chiffre de 750 tonnes de viande frauduleuse avait été cité. En fait, d'après la Direction de la santé et de la protection des consommateurs de la Commission européenne, « il s'agit d'une fraude européenne à très grande échelle ». Elle porte au moins sur 50.000 tonnes de viande de cheval. Interpol travaille sur quatre pistes possibles. La viande incriminée vient « d'un peu partout », a commenté Bernadette Bourzai, sénatrice socialiste élue de la Corrèze.

Eiffel Tower

Mali : et le nouveau président est... François Hollande, élu avec 97 %...

Image
Dioncounda Traore et Francois Hollande
...Des suffrages exprimés.

Il a une dynamique digne d'un footeux comme Cristiano Ronaldo, à la seule différence que, lui, François Hollande, ne marque pas de but. La girouette des lobbies, même comme il s'en défend -n'est-ce pas Delphine Batho?-, est le nec plus ultra de la Françafrique. Ceux qui croyaient à tort que cet épisode tragique de l'Afrique était terminé doivent actuellement manger leur chapeau. Qualifié pour la présidentielle malienne, l'homme qui sans doute a déjà trouvé du pétrole sous l'Élysée, tellement, il est si bas dans les sondages, jubile. Avant l'échéance fatidique, il a déjà gagné haut la main son challenge : avoir la mainmise sur la base de Tessalit en faveur d'AREVA, le cœur du Mali en somme.

Le Mali va élire son nouveau président dès le 28 juillet prochain, date du premier tour. Alors que le pays n'est pas encore stabilisé, le geyser du désert a voulu par tous les moyens cette élection. Dans des salmigondis sans objet, il avait annoncé SA victoire sur le terrorisme le 14 juillet dernier, avant que le couperet ne lui tombe sur sa tête à la tignasse décolorée, attestant l'assassinat macabre de Philippe Verdon. C'est Sarkozy qui a dit que le président teint ses cheveux... Il se pourrait donc que le président de la République ait recours aux colorants de l'Oréal et autres Schwarzkopf, pour cacher ses cheveux gris, pour paraître comme ce brun ténébreux qu'il n'est pas. Passons. A propos du Mali donc, pas de suspense. D'ailleurs, ce n'est que là-bas que l'homme qui rêve de rester 10 ans à l'Élysée peut encore avoir des suffrages. Hélas, le soi-disant sauveur de l'UMP ne lui laissera aucune chance, même comme je préfère Fillon...

Vader

Un haut général américain dit que les États-Unis préparent une action militaire en Syrie

Ingérence impérialiste en Syrie - Palabres d'intervention militaire à Washington...
D'après un général du haut-commandement, les Etats-Unis se préparent activement à une action militaire en Syrie.


Traduit de l'anglais par Resistance71

Le président Obama considère l'utilisation de la force militaire en Syrie et le Pentagone a préparé des scenarios possibles pour une intervention des Etats-Unis.

Président des chefs d'état-major général Martin Dempsey
© Alex Wong / Getty Images / AFPLe Général Martin Dempsey
Le général Martin Dempsey, chef d'état-major des armées a dit que le gouvernement Obama délibérait afin de savoir s'il devait ou non utiliser la force brutale de l'armée en Syrie, durant une audition sénatoriale Jeudi matin.

Le Gén. Dempsey a dit que le gouvernement envisageait d'utiliser « des frappes cinétiques » en Syrie et a dit que « cela était envisagé au sein de nos agences gouvernementales », a rapporté Associated Press depuis Washington.

Dempsey, 61 ans, est le plus haut gradé de l'armée américaine et a été nommé par Obama pour servir un second terme dans la rôle de chef d'état-major. Le comité sénatorial des services armés l'a questionné jeudi matin dans une procédure de nomination lorsque Dempsey a brièvement adressé le sujet de la situation en Syrie.

Le mois dernier, le gouvernement Obama a conclu que le président syrien Bachar Al-Assad avait utilisé des armes chimiques durant les batailles. L'adjoint-conseiller à la sécurité nationale pour les communications stratégiques, Ben Rhodes, avait dit : « La communauté du renseignement estime qu'environ 100 à 150 personnes sont mortes des effets d'armes chimiques détectées lors d'attaques à l'arme chimique en Syrie, mais les données des pertes sont sûrement incomplètes. »

Star of David

Netanyahu autorise la livraison d'armes aux « rebelles » en Syrie

Netanyahu
© Inconnu
Selon le quotidien Haaretz du 15 juillet 2013, le gouvernement de Benjamin Netanyahu aurait fait volte-face sur la question de la livraison d'armes aux « rebelles » en Syrie [1].

Inquiet des conséquences d'une victoire du gouvernement syrien, soutenu par le Hezbollah et l'Iran, et suite aux troubles dans le Golan, il aurait décidé de se substituer au Qatar. Il aurait ainsi autorisé la livraison d'armes, à l'exception d'armes anti-aériennes.

Pistol

SOTT Focus: Fabrication de la guerre civile en Egypte : de « mystérieux » tireurs embusqués massacrent les partisans de Morsi

Traduction : SOTT

Obama is a supporter of terrorism
© Inconnu

Une semaine après que l'armée égyptienne ait destitué le président Mohamed Morsi, des partisans du dirigeant évincé ont été massacrés lundi prétendument lors d'un sit-in devant une « base de l'armée d'élite » au Caire. Jusqu'à présent, cinquante personnes seraient mortes et des centaines blessées. Les Frères musulmans accusent l'armée et la police égyptiennes mais un porte-parole militaire a déclaré qu'un « groupe terroriste » était responsable.

« Des gens ont été frappés à la tête, des balles ont explosé en pénétrant dans le corps, créant un fatras d'organes et de membres », a déclaré Gehad Haddad, porte-parole des Frères musulmans.

Soutenant catégoriquement que le rôle de la police et de l'armée est de « protéger la révolution populaire », quelle que soit son affiliation politique, le porte-parole militaire Ahmed Ali a précisé que les forces de sécurité avaient agi « par légitime défense face à des hommes armés qui les avaient attaqués depuis divers endroits, y compris des toits ».

Personne ne conteste qu'il y a eu des affrontements entre les supporters de Morsi - au moins certains d'entre eux semblaient armés et déterminés à la violence - et les forces de sécurité envoyées pour les déloger mais l'identité des tireurs demeure obscure :
« Des témoins, y compris des partisans des Frères musulmans sur la scène, ont déclaré que l'armée n'avait lancé que des gaz lacrymogènes et des coups de semonce et que des « voyous » en civil avaient infligé les tirs meurtriers. »

USA

Meilleur du Web: Les drogues et la machine de guerre des États-Unis

L'ancien diplomate canadien Peter Dale Scott met à profit sa retraite pour étudier en détail le Système des États-Unis qu'il décrit, livre après livre. Il répond ici aux questions de son traducteur francophone, notre collaborateur, Maxime Chaix.

Peter Dale Scott
© InconnuPeter Dale Scott est docteur en Sciences politiques, professeur émérite de Littérature anglaise à l’Université de Californie (Berkeley), poète et ancien diplomate canadien. The Road to 9/11 est son premier livre traduit en français, publié en septembre 2010 par les Éditions Demi-Lune sous le titre . Cet ouvrage a fait l’objet d’une recension élogieuse par le général d’armée aérienne (2S) Bernard Norlain dans le numéro 738 de la Revue Défense Nationale (mars 2011). Son dernier livre, La Machine de guerre américaine, a été publié par les Éditions Demi-Lune en octobre 2012. Il a également été recommandé par le général Norlain dans le numéro 757 de la Revue Défense Nationale (février 2013).

Peter Dale Scott publie régulièrement des articles sur le site du Réseau Voltaire.
Maxime Chaix : Dans votre dernier ouvrage, La Machine de guerre américaine, vous étudiez en profondeur ce que vous appelez la « connexion narcotique globale ». Pourriez-vous nous éclairer sur cette notion ?

Peter Dale Scott : Avant tout, permettez-moi de définir ce que j'entends par « connexion narcotique ». Les drogues n'entrent pas comme par enchantement aux États-Unis. Parfois, de très importantes cargaisons de drogues sont acheminées dans ce pays avec l'assentiment et/ou la complicité directe de la CIA. Je vais vous l'illustrer par un exemple tiré de La Machine de guerre américaine. Dans ce livre, je parle du général Ramon Guillén Davila, le directeur d'une unité anti-drogue créée par la CIA au Venezuela, qui fut inculpé à Miami pour avoir introduit clandestinement aux États-Unis une tonne de cocaïne. Selon le New York Times, « la CIA, malgré les objections de la Drug Enforcement Administration [DEA], approuva la livraison d'au moins une tonne de cocaïne pure à l'aéroport international de Miami [,] comme moyen d'obtenir des renseignements sur les cartels de la drogue colombiens ». Au total, selon le Wall Street Journal, le général Guillén aurait pu avoir acheminé illégalement plus de 22 tonnes de drogues aux États-Unis. Néanmoins, les autorités US n'ont jamais demandé au Venezuela l'extradition de Guillén pour le juger. De plus, lorsqu'en 2007 il fut arrêté dans son pays pour avoir planifié l'assassinat d'Hugo Chávez, son acte d'accusation était encore maintenu sous scellés à Miami. Ce n'est pas surprenant, sachant qu'il était un allié de la CIA.