© InconnuBradley Manning
Alors que les Américains tombent des nues après les révélations des écoutes téléphoniques et de la surveillance accrue d'Internet, c'est au tour des Britanniques de découvrir eux aussi, qu'ils sont sous surveillance. Le bal des hypocrites est commencé. Comment peut-on aujourd'hui justifier la traque du cyber-attaquant -passez-moi l'expression-, Julien Assange, ou encore faire le procès du soldat Bradley Manning, 26 ans, accusé d'avoir livré des informations « top-secret », qui relevaient en réalité des abus de l'armée américaine dans des actions illégales en Irak, alors même que le pouvoir use et abuse de ces procédés logiquement répréhensibles ? Or, des soldats qui tuent des innocents, restent pourtant...libres, lui, c'est la Cour martiale. Là est la question sur laquelle les juristes et autres journalistes sérieux et respectables doivent plancher.La démocratie de la falsificationVisiblement donc, la démocratie est la légitimation de la dictature, avec des formes diverses, sous les cieux de ceux qui se disent élus par les urnes et qui se revendiquent comme étant des démocrates. Mais, derrière les proclamations et usages, une vaste escroquerie habillée de bonnes intentions et d'oripeaux élogieux, qui sont la perversion poussée à l'extrême. L'une des réponses de Barack Obama Bush Jr c'est : «
Le Congrès a voté ! ». Soit. Mais alors, que fait-on de la trahison manifeste des politiques vis à vis des électeurs ? Quand ces hommes et ces femmes sont à la pêche aux voix, leurs promesses de justice se révèlent être de la prévarication organisée. Pire, ce sont nos impôts qui financent ces manquements.
Le journal britannique
The Guardian a remis une couche, hier, en démontrant que les Britanniques sont eux aussi espionnés de la façon la plus crasse qui soit. En effet, le Gouvernement de David Cameron, à l'aide de l'agence de sécurité britannique GCHQ, passe par Google, Facebook et les autres, pour surveiller des groupuscules dits extrémistes mais surtout des millions de citoyens innocents, qui n'ont rien demandé et qui financent pourtant, par leurs impôts, leur propre espionnage à leur encontre. Là, est le comble, la grande hypocrisie, une entourloupe pire que ceux que ces régimes condamnent urbi et orbi, ailleurs, jugés comme des dictateurs, qui empêchent la libre expression, entre autres. Du bluff. Mais ces démocrates autoproclamés sont les pires chenapans. Obama, ses caniches, ses teckels et les autres voient aujourd'hui leur artifice dévoilé. La pire des dictatures est celle qui avance masquée, et, c'est le cas des « démocraties » occidentales...