Cela fait à peine quelques semaines que le Conseil de l'Union européenne a décidé de suspendre une série de sanctions économiques contre la Syrie. En effet, après la chute du régime alaouite de Bashar al-Assad, les dirigeants européens et occidentaux se sont précipités pour accueillir dans la « communauté internationale » son successeur, le président intérimaire Ahmed Husayn al-Sharaa, mieux connu sous le nom d'Abu Muhammad Al Jolani, leader du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), avatar de Jabhat al-Nusrah ou « Front al-Nusra », l'ancienne branche d'Al-Qaïda en Syrie.
En fait, l'Europe a accueilli positivement le changement de régime survenu à la fin de 2024, célébrant la chute du « tyran » Assad, coupable, entre autres choses, d'être un ami et un allié de Vladimir Poutine.