Enfant de la SociétéS


Cult

Pédocriminalité : la réalité des massacres en Écosse

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© Inconnu
Zoom sur la question des abus rituels en Ecosse. Alors que deux associations viennent de tirer la sonnette d'alarme au sujet de l'existence d'abus sexuels sataniques sur des enfants, il est temps de faire le point sur les diverses affaires, toujours étouffées, d'abus organisés de ce type en Ecosse. Et sur la situation aujourd'hui, qui ne semble pas du tout s'être améliorée.

Il existe plusieurs associations locales qui viennent en aide aux victimes d'abus rituels. Ceci amène à se dire que là-bas, non seulement le problème est admis comme une réalité par certains, mais en plus qu'on tente d'apporter une aide spécifique à ces victimes. Il y a par exemple Izzys Promise et RANS (Ritual Abuse Network Scotland) basées à Dundee, ou Break the Silence.

Même le site officiel du gouvernement écossais parle des abus sexuels rituels, expliquant qu'ils commencent généralement dans la petite enfance, que les victimes sont contraintes au silence, que les abuseurs agissent en groupe, et que parfois ces abus sont basés dans des orphelinats ou d'autres institutions. On y parle des délires "spirituels" de certains de ces groupes, d'enlèvements d'enfants comme étant une pratique assez courante, d'exploitation sexuelle des enfants...

En 2004, un scandale a bien failli éclater dans l'île de Lewis, où divers abus commis sur plusieurs enfants pouvaient bien relever de pratiques rituelles sataniques, avec orgies et viols de mineurs. Aujourd'hui, l'affaire passe une arnaque suite aux rétractations publiques d'un témoin clé en 2006 [1], mais aussi parce qu'après avoir entamé une enquête, la police a déclaré qu'il n'y avait aucune preuve.

Bug

Pourquoi je n'aime pas Bear Grylls...

Bear Grylls
On me demande souvent, en stage ou ailleurs ce que je pense de l'émission « Man vs Wild » ou « Seul contre la nature ». En général, mon rictus sadique et mes yeux noirs suffisent pour que les gens changent de sujet... mais certains insistent :)

Le sujet, je pense, mérite quelques éclaircissements et explications.

Toute l'année, quasiment à temps plein, je trime et je m'use la santé à enseigner la survie aux gens. Je leur enseigne, tout d'abord, un principe tout simple, et le premier principe de base en survie : « ne pas se foutre dedans exprès ». Or, l'émission « Man vs Wild » me semble laisser croire aux gens, grâce aux joies du montage et du petit écran, qu'il est possible de faire des trucs complètement auto-destructeurs et débiles, et qu'on peut y survivre. Pire ! On y indique implicitement que la survie... c'est ça !

Je me suis mis, un jour, à regarder cette émission et à juger du comportement de Bear Grylls comme s'il s'agissait d'un stagiaire qui serait placé sous ma responsabilité, en stage. Concrètement, au bout de 15 minutes, je l'aurais viré du stage déjà trois fois, en le remboursant intégralement, et en le faisant promettre de ne plus JAMAIS mettre les pieds dans un des stages du CEETS. Jamais. Par pitié. Le gars saute partout, grimpe sur tout ce qu'il voit, cavale dans tous les sens, et globalement me semble avoir pour principe de tenter absolument tous les trucs les plus risqués qu'il puisse faire, et ce pour une raison qui reste mystérieuse pour moi. Franchement, le voyant faire tout ça, une question s'est mise à tourner en boucle dans mon esprit.

Pourquoi... ?

Snakes in Suits

Taxation sans fin, à la française, y'a que ça d'vrai !

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© Inconnu
Grâce à Hollande, son gouvernement et un parlement débridés, la terre ne ment plus, elle se contente de coûter une blinde : l'État, toujours plus impécunieux, cherche à remplir ses caisses par tous les moyens, et à mesure que les moyens disponibles se font plus rares, ils se font aussi de plus en plus douteux. C'est ainsi qu'on découvre lentement l'ampleur de la spoliation qui se met doucement en place sur le foncier, bâti et non bâti, puis sur tout le reste.

Comme le faisait fort justement remarquer Proudhon en protestant contre toute conclusion communiste, « La propriété, c'est la liberté ». Et s'il y a bien quelque chose que l'État combat, c'est bien la liberté, celle qui permet notamment de s'affranchir de lui. Quel meilleur moyen de détruire celle-ci qu'en subornant celle-là ? Et quel meilleur moyen de corrompre la propriété, notamment foncière, qu'en la taxant comme jamais ?

Et c'est dans l'Observatoire des Subventions qu'on prend connaissance des nouvelles dispositions fiscales relatives au foncier non bâti. Vous disposez de terrains, réputés bâtissables sur le plan local d'urbanisme (le remplaçant du plan d'occupation des sols) ? Heureux propriétaire fortuné ! Vous voilà à la tête d'un empire foncier, dont l'impôt sera calculé sur la valeur cadastrale à hauteur de 5€ par m² en 2015, et le double l'année d'après. L'addition monte à la fois très vite, et comme elle s'applique, pour une fois, dans une parfaite équité indépendante des ressources de la personne, on comprend assez facilement que, du jour au lendemain, des dizaines de milliers de Français vont se retrouver avec des milliers d'euros d'impôts supplémentaires à payer pour avoir eu le malheur de disposer d'un bout de terrain bâtissable en bordure de village, ce dernier ayant été malencontreusement déclaré en « zone tendue ». Subitement, le potager va revenir très cher en France.

Magnify

Des égouts et des douleurs

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© suite101
Les déchets produits par notre activité humaine et industrielle sont la partie peu glorieuse que l'on ne veut pas voir...alors on cache, ou du moins on essaye. Pour y arriver, tous les moyens sont bons, allant de la désinformation aux solutions honteuses, ou illusoires.

Le professeur Henri Augier que j'ai eu l'honneur et le plaisir de rencontrer lors du tournage d'un documentaire de Bernard Mermod sur les tensio-actifs, ces produits qui permettent aux fabricants de lessives de nous vendre le légendaire « plus blanc que blanc » , vient de publier : « Des égouts sous la mer » (édition libre et solidaire).

Ce professeur honoraire, responsable de l'enseignement de la molysmologie (science des pollution) est à juste titre scandalisé du sort que l'on a réservé à la « Grande Bleue »...constatant que les jolis pavillons bleus que l'on attribue à nos « belles plages » sont un leurre, destinés à cacher une triste réalité.

Family

Meilleur du Web: Contre la capitulation et l'abolition de l'homme

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Certains livres vous tombent dessus comme un météore dont l'impact n'est que lumière. C'est ainsi qu'au détour d'un échange avec un éditeur Suisse installé à Paris, j'ai entendu parler pour la première fois de « L'abolition de l'homme », un bouquin fulgurant, d'une actualité sidérante, pourtant écrit durant la Seconde guerre mondiale par l'auteur irlandais C.S. Lewis (1). L'écrivain y démontre que le rejet de toute morale universelle, le subjectivisme absolu de notre modernité en somme, a conduit notre civilisation à remplacer l'éducation des individus par leur «conditionnement» à des valeurs détachées du réel et qui, à terme, conduisent à la « capitulation de la Nature humaine » au profit d'une élite de surmorts (2). L'occasion idéale d'un épisode VI donc, à notre série «De la bataille contre le Système» (3)...

De Orwell à Huxley

Dans son roman « 1984 », Orwell avait imaginé un État totalitaire s'imposant par la violence, la surveillance, la manipulation de la langue et le contrôle des médias. Dans son « Meilleur des mondes » (4), Huxley avait quant à lui eu l'intuition que le totalitarisme auquel aboutirait fatalement le capitalisme dans sa version ultime serait un totalitarisme dans lequel, ivres de consommation et gavés de divertissements (5), les esclaves auraient « l'amour de leur servitude ».
Aujourd'hui, nous constatons que la réalité qui s'impose peu à peu se situe exactement entre les deux : surveillance, Novlangue et contrôle des médias pour tous ; « amour de la servitude » pour ceux que le Système a correctement formatés et, lorsque la situation l'exige (et elle l'exigera toujours davantage à mesure qu'il deviendra impossible de satisfaire aux désirs des masses), violence et répression pour les récalcitrants.

Books

La Russie veut lancer un Wikipedia alternatif plus fiable et plus objectif

L'encyclopédie en ligne Wikipédia n'est pas assez « détaillée et fiable » en ce qui concerne la Russie. Ce constat sans appel est celui de la bibliothèque présidentielle Boris Eltsine, l'une des trois bibliothèques nationales russes, dans un communiqué publié vendredi 14 novembre.

La bibliothèque a donc annoncé le développement d'une version « alternative » de la célèbre encyclopédie collaborative, qui se limitera cependant à la Russie.

Ce futur site « intégrera du matériau unique afin de présenter de manière fiable et objective le pays et sa population ». L'encyclopédie en ligne sera, à l'instar de sa grande sœur, « constamment mise à jour » et deviendra « une des ressources Internet les plus populaires de Russie ».

Même si la participation des « sujets de la Fédération » est évoquée, le communiqué ne précise pas si ce nouveau projet empruntera à Wikipédia son mode de fonctionnement décentralisé et collaboratif. Ni si l'accès à la version originelle de l'encyclopédie en ligne sera altéré par ce nouveau projet.

Che Guevara

Meilleur du Web: De la nécessité de se révolter

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© Inconnu
Howard Zinn (né le 24 août 1922 et mort le 27 janvier 2010 à Santa Monica, Californie) est un historien et politologue américain, professeur au département de science politique de l'université de Boston durant 24 ans.Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans l'armée de l'air et est nommé lieutenant bombardier naviguant. Son expérience dans l'armée a été le déclencheur de son positionnement politique pacifiste qui élève au rang de devoir la désobéissance civile. Il a été un acteur de premier plan du mouvement des droits civiques et du courant pacifiste aux États-Unis.

Petit texte publié par le monde diplomatique, le jour de sa mort :

« Militant politique puis universitaire militant, Howard Zinn n'a jamais redouté de s'engager au service des Américains, dont il a écrit l'histoire « par en bas », mémoire du peuple plutôt que mémoire des États. Radical, pacifiste, Zinn voyait « dans les plus infimes actes de protestation les racines invisibles du changement social ». Pour lui, les héros des États-Unis n'étaient ni les Pères fondateurs, ni les présidents, ni les juges à la Cour Suprême, ni les grands patrons, mais les paysans en révolte, les militants des droits civiques, les syndicalistes, tous ceux qui s'étaient battus, parfois victorieux, parfois non, pour l'égalité. Son Histoire populaire des États-Unis, publiée en 1980, a été lue par des millions d'Américains et traduite presque partout dans le monde, y compris tardivement en France (éditions Agone). Elle constitue une lecture irremplaçable. »

Megaphone

Amazon : la réalité des entrepôts

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© AmazonL'un des entrepôts d'Amazon sur le site de Bad Hersfeld
"Hands", c'est ainsi qu'Amazon nomme ses salariés : "les mains". Invisibles derrière l'écran lisse de nos ordinateurs, ces "petites mains" contribuent pleinement à faire de la plateforme Internet le numéro un mondial de la vente en ligne. Pour Christian Krähling, salarié sur le site de Bad Hersfeld, le plus grand et le plus ancien des neuf centres qu'Amazon opère en Allemagne, les conditions de travail sont misérables. C'est pour les dénoncer qu'il participe au mouvement de grève lancé par le syndicat Verdi. Rencontre.

"Franchement, on a l'impression d'être des robots. Le travail est monotone et éreintant. Nos managers nous mettent constamment sous pression. Leurs systèmes informatiques leur indiquent à la seconde près tous nos faits et gestes. Même lorsque nous sommes aux toilettes, raconte Christian Krähling. Et tout ça pour des salaires minimes." En quelques mots, ce solide gaillard de 37 ans, drapeau du syndicat Verdi dans les mains, a tôt fait de résumer les revendications des quelque 600 salariés (chiffre Verdi) en grève ce jour-là sur le site d'Amazon à Bad Hersfeld (Land de Hesse).

Quatre fois plus d'arrêts maladie que la moyenne nationale

Planté devant les fenêtres de la direction du site, se sachant observé par les managers, il ne se laisse pas pour autant intimider. Et n'hésite pas à se faire le porte-parole des grévistes n'osant pas s'exprimer devant la presse. Il poursuit: "On paie notre travail avec notre santé. Dans l'entrepôt FRA-1(1), il n'y a pas de fenêtre. Avant que la direction n'installe des climatiseurs, il y faisait 40°C l'été, les gens s'évanouissaient." Birgit Reich, déléguée syndicale chez Verdi, rapporte elle aussi de nombreux cas d'évanouissement sur les sites du groupe. Elle précise que le taux d'arrêts maladie se situe chez Amazon entre 15 et 19% . Un record ! La moyenne nationale oscille entre 4 et 6% (chiffres valables pour la branche du commerce)...

Arrow Down

2,5 millions d'enfants américains ont vécu sans domicile fixe en 2013

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Photo: Robyn Beck Agence France-Presse Un sans-abri de Los Angeles se présentant à un centre d'aide avec ses enfants.
Près de 2,5 millions d'enfants aux États-Unis, soit un enfant sur 30, ont connu l'année dernière une période sans domicile fixe, selon une nouvelle étude parue lundi.

Il s'agit d'un «record historique», reflet notamment d'un manque de logement à bas prix et de la pauvreté, affirment les instituts américains pour la recherche (AIR).

«Le nombre d'enfants SDF a atteint des proportions inquiétantes en Amérique», estime Carmela DeCandia, directrice du centre national pour les familles sans domicile fixe, qui dépend de AIR.

«La vie dans des foyers, des caves de voisins, des voitures, en camping ou encore dans des endroits bien pires: les enfants SDF sont les personnes les plus invisibles et négligées de notre société», a-t-elle déclaré.

Nuke

Dans la centrale nucléaire de Gravelines, ça fuit un petit peu...

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© Terekhova/Flickr/CC
La plus grande centrale nucléaire française stocke ses rejets radioactifs liquides dans des réservoirs défectueux. Le recours à la sous-traitance par EDF est pointé du doigt.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a sommé EDF de se conformer à la réglementation à la suite d'une série de défaillances qui illustre le décalage entre le discours rassurant de l'opérateur sur l'entretien de ses installations et l'état réel des équipements à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord). La mise en demeure d'EDF par l'ASN est datée du 15 avril 2014 mais a été publiée sur le site internet de l'Autorité seulement ce 7 novembre [1].

« Fuites, perforations », « inétanchéité », « présence de sous-épaisseurs » : voici ce que rapporte l'ASN sur des réservoirs contenant les rejets liquides des six réacteurs nucléaires de Gravelines. Ces réservoirs reçoivent les rejets liquides radioactifs et chimiques de la centrale nucléaire afin de les traiter ou les stocker [2]. La centrale de Gravelines en possède 18, dont le volume total s'élève à 11.000 m³.