Il y a eu beaucoup de débats ces derniers temps pour savoir quelle est la génération d'Américains la plus responsable des échecs actuels de la société américaine.
- Les baby-boomers reprochent aux millennials d'être faibles, paresseux et d'avoir l'impression que tout leur est dû
- Les millennials, eux, reprochent aux baby-boomers d'avoir ruiné le système avant même de les avoir mis au monde, alors que ces derniers profitaient des fruits d'une économie encore prospère
La vraie réponse est que c'est en partie la faute des DEUX générations, mais pas pour les raisons qui sont souvent invoquées.
Le conflit entre les boomers et la génération « flocons de neige », les jeunes adultes de 2010 perçus comme prompts a être offensés et moins résilients, est un récit contrôlé qui évite délibérément les grandes questions en jeu. Oui, les nouvelles générations d'Américains ont été complètement choyées, mais je crois que cela fait partie d'un programme plus vaste, et les parents des baby-boomers y ont joué un rôle à leur insu et d'une façon stupide.
Dans la guerre de la quatrième génération, le concept consiste à
détruire une nation ou une civilisation sans recourir à la confrontation militaire directe, du moins pas tout de suite. L'objectif est plutôt de
déstabiliser la société cible de l'intérieur et de laisser les citoyens s'autodétruire. Ensuite, une fois que la population est dans un chaos suffisant, vous vous installez avec vos forces militaires et prenez le relais, rencontrant une résistance minimale en cours de route.
Cette stratégie peut également être utilisée pour miner et contrôler une population par son propre gouvernement ou par les élites au sein de ce gouvernement, comme moyen d'arrêter une rébellion potentielle contre la structure du pouvoir en place. En d'autres termes, utiliser le chaos contrôlé pour créer la panique et la faiblesse, puis s'emparer de plus de pouvoir pendant que les citoyens sont distraits et désorganisés.
Afin de créer le chaos et la panique dans une population, celle-ci doit être totalement non préparée à faire face aux événements de crise. Elle doit être mentalement douce et manquer de détermination, sinon elle risque de devenir autonome et provocante plutôt que craintive et facile à contrôler.J'ai récemment étudié les méthodes de conditionnement psychologique utilisées pour préparer les gens aux scénarios de combat et de crise. L'expression « inoculation de stress » revient souvent. Dans certaines branches et unités de l'armée américaine, on insiste de plus en plus sur l'inoculation au stress (au-delà de l'entraînement de base) comme moyen de renforcer les soldats et leur force d'âme, de sorte que lorsqu'ils se retrouvent finalement dans une situation de combat où ils risquent de mourir, qu'ils ne paniquent pas et ne laissent pas l'adrénaline prendre le dessus sur leurs processus moteurs et leur faculté de penser.
Commentaire: Ce texte peut bien sûr, en grande partie, s'appliquer à la France tant elle reçoit les influences de la culture américaine.