La Science de l'EspritS


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Un futur déjà présent : voir ou revoir « Les Fils de l'Homme », le chef-d'œuvre dystopique d'Alfonso Cuarón

Les Fils de l'Homme. De ce titre à connotation biblique aguicheur vient avant toute chose le roman éponyme de P.D James, dont le synopsis est la base du film. Mais désireux de ne pas lire l'œuvre, Alfonso Cuarón préfère imaginer lui-même la trame de son film de science-fiction. Après l'excellent Y tu mamá también (road movie sur fond de passage à l'âge adulte) ou encore le carton du 3e volet de Harry Potter, le réalisateur mexicain imagine un film d'anticipation préfigurant des questionnements et maux du présent.
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© Strike Entertainment Hit and Run Productions
Situé dans l'Angleterre hivernale de 2027, Les Fils de l'Homme présente une dystopie ténébreuse, excroissance de nos sociétés actuelles, où les femmes sont stériles depuis 18 ans. Ici, l'État totalitaire applique la tolérance zéro, parquant les minorités stigmatisées dans des camps insalubres.

Des terroristes illuminés commettent des attentats, tandis que d'autres préfèrent acheter des kits de suicide ne voyant plus de sens à leur vie face à cette fin du monde inévitable. Oui, tous ces éléments renvoient forcément à notre présent, où les attentats, manifestations alter-mondialistes violentes, épidémies, Brexit et autres vagues migratoires deviennent de plus en plus légion.

Heart - Black

Confinement : dans les Ehpad, « beaucoup » de résidents « sont morts de chagrin »

Le 11 mai, les Français ont repris goût à la vie, mais dans les Ehpad les personnes âgées sont toujours coupées du monde à cause du Covid-19. À la demande de l'État, les activités communes restent interdites.
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"Qu'est-ce que j'aimerais sortir. On perd des muscles à ne pas marcher", déplore Reine Blain, une résidente d'un Ehpad, qui vit "mal" le confinement pour lutter face au coronavirus. La psychologue Élodie David tente de maintenir le lien avec l'extérieur. Elle distribue une gazette sur laquelle des photos de sa famille sont imprimées. "Je voudrais des sorties", implore Antoinette, une autre résidente.

Gear

Meilleur du Web: Les graves conséquences neurologiques à vivre dans une peur perpétuelle

Je dis depuis longtemps que la peur rend les humains stupides, et même qu'elle constitue pour le cerveau une agression et un poison. Mais, à certains moments, je me suis aussi demandé s'ils ne pourraient pas finir par être lassés de la peur... ce point où ils décident qu'elle doit cesser et qu'il est temps de l'évacuer.
Les yeux de la peur
© Inconnu
Il s'avère cependant que j'ai fait preuve d'un optimiste certain en matière de lassitude face à la peur. J'ai lu le dernier livre de Robert Sapolsky, Behave : The Biology of Humans at Our Best And Worst [« La biologie humaine qui dirige nos pires et plus belles actions. », ouvrage non traduit en français - NdT], et j'ai été déçu par les résultats des études les plus récentes sur les conséquences à long terme de la peur — que l'on nomme en terminologie académique, le stress chronique.

Ma déception a toutefois rapidement été tempérée par deux choses :
  • J'ai obtenu des informations sur les mécanismes toxiques de la peur ;
  • J'ai appris que la neurologie humaine est extrêmement variable, qu'il y a des exceptions à tout, et que si le tableau d'ensemble était aussi sombre que le laissent penser les troublantes conclusions, nous aurions depuis longtemps régressé à l'état de singes meurtriers.
Il est presque inutile de le préciser, mais 2020 aura été l'Année de la peur. Je suis un peu abasourdi par son ampleur. En temps normal, il existe un certain attrait à s'imprégner d'histoires effrayantes — notre capacité à regarder le mal dans les yeux nous donne l'impression d'être vivants — mais 2020 a de loin dépassé ce stade. Ce à quoi nous assistons est bien plus qu'une simple débauche de peur, et il existe certains moyens de communication (y compris des sites web) que je ne peux que qualifier d'obscènes.

Cette profusion de peur est bien plus destructrice qu'on ne le pense.

Caesar

Retour sur Saint-Éxupéry : Sans la Deuxième Guerre mondiale, le Petit Prince n'aurait pu voir le jour

Antoine est entré dans « la drôle de guerre » comme des millions de Français. Dans un premier temps, ce fut une période propice aux bavardages dans les chambrées et aux élucubrations de toutes sortes. Les officiers fanfaronnaient. Les soldats astiquaient les fusils d'une autre guerre et défilaient. Les foules applaudissaient. Tout le monde était à sa place et à son office.
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Durant les longues soirées d'hiver, Antoine attendait. Il fallait tuer le temps en organisant des jeux de société, en animant des soirées où l'on reprenait à tue-tête des chansons de « corps de garde », en faisant des tours de cartes, en buvant ou bien en mélangeant tout à la fois.

Question

SOTT Focus: Choisirez-vous la liberté ?

Dans 1984, le roman dystopique de George Orwell devenu un classique, le protagoniste Winston se demande s'il est le seul à avoir conservé un réel souvenir et s'il est le seul à douter de la narration du Parti. Il n'a aucun moyen de savoir si tous les autres croient vraiment à la version révisée de l'histoire du gouvernement, ou s'ils agissent comme si c'était le cas ; discuter de telles questions est puni d'anathème et mène à la vaporisation : vous êtes supprimé de l'histoire. Heureusement, nous n'en sommes pas encore là aux États-Unis — personne n'a encore été vaporisé.
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© Inconnu
Note du traducteur : L'explication du terme « vaporisé » dans le texte :
« Des gens disparaissaient, simplement, toujours pendant la nuit. Leurs noms étaient supprimés des registres, tout souvenir de leurs actes était effacé, leur existence était niée, puis oubliée. Ils étaient abolis, rendus au néant. Vaporisés, comme on disait. »
Personne n'a encore été « vaporisé », mais les mécanismes totalitaires décrit dans ce roman publié en 1948 sont, dans le fonctionnement de nos sociétés, aujourd'hui même, parfaitement repérables... Peut-être même plus que jamais.
Toutefois, il semble que nous soyons emprisonnés par la force de la censure sociale tout aussi sûrement que Winston l'était par la menace d'une mort instantanée. Des millions d'opposants au confinement ne feront pas connaître leur opinion, même à leur famille et à leurs amis les plus proches ; prendre publiquement position est inconcevable — ils perdraient leur statut social, leurs clients et peut-être même leur emploi. Grâce à cette dynamique, les partisans du confinement bénéficient d'une apparence de consensus majoritaire, et tout le monde obtient... plus de confinement.

Si nous parlions tous librement, le résultat serait différent. Lorsque nous décidons quelles opinions doivent être « acceptables », nous permettons à la dynamique sociale de nous contrôler. Il en résulte deux groupes distincts et malavisés : le premier groupe est constitué de personnes qui, tout en dissimulant un ressentiment latent, nourrissent des opinions secrètes et se comportent de manière factice afin de contenter les autres ; le second groupe, quant lui, est constitué de personnes qui croient que leurs opinions sont plus largement partagées et plus influentes qu'elles ne le sont en réalité. Cette fausse réalité n'est bonne pour personne. Le fait de penser détenir un soutien légitime alors que la dissidence a été réduite au silence par l'intimidation est un excellent moyen de sombrer dans le chaos intérieur.

Cult

Pandémie ou le retour du grand Pan

Au cours des deux dernières décennies, les publications médicales n'utilisaient pas la notion de pandémie. Dans le cas du Covid-19, ce terme a été introduit par l'OMS, en date du 11 mars 2020. L'organisation sanitaire avait alors déclaré que « la Covid-19 pouvait être qualifiée de pandémie », ajoutant « qu'il s'agit de la première pandémie causée par un coronavirus [1]. » Ce choix permet de lui donner un caractère de démesure, d'exceptionnalité.
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Dans le cas du coronavirus, l'existence immédiatement mondiale de la maladie, a permis de créer une confusion entre sa sévérité et son ampleur, entre le mot et la chose.

La métonymie, le déplacement d'un mot à un autre, de celui d'épidémie à pandémie, ne permet pas d'observer la réalité, mais de « convoquer le réel », afin de le mettre au service d'une mutation contrôlée de la société. Ce déplacement fabrique la chose qui nous regarde dans notre intimité : la pandémie. A travers ce cadrage, les objets se chargent d'une inquiétante étrangeté : nous ne percevons plus les objets, mais ce sont eux qui nous regardent.

Ici, il n'est plus question de penser, mais d'entendre l'inouï. Le mot « pandémie », comme objet sonore, est mis en exergue par les médias. La résonance permet de produire, comme dans la mythologie du grand Pan, une révélation qui échappe au pensable. Ici le mythe est perverti. Il perd sa dimension métaphorique et devient un simple porteur de sons, de bruits.

L'utilisation de la notion de pandémie est un recours à un symbole de la mythologie. Il en utilise la puissance, non pour annoncer un danger et permettre d'y faire face, mais, au contraire, pour nous enfermer dans la panique et faire que la pandémie, devienne une totalité qui ordonne, en permanence, des sacrifices et où toute forme de résistance devient impensable.

Bulb

Douleurs physiques et leurs significations métaphysiques

Tout sur le plan physique est une manifestation de quelque chose sur le plan métaphysique. Lorsque nous parlons d'abondance, nous parlons en fait d'une abondance d'énergie émotionnelle, mentale et spirituelle. Nous nous remplissons à ras bord de ces énergies et c'est le débordement qui se manifeste sur le plan physique.
douleur
La douleur
Les signes et symptômes apparents sur le plan physique nous amènent à nous interroger, en fin de compte, plus profondément sur nous-mêmes en tant qu'êtres énergétiques et spirituels.

Butterfly

5 raisons de rester positif malgré le chaos actuel et les lois liberticides.

Eric Remacle est auteur de livres et de pédagogies axés sur la maîtrise du stress et l'atteinte du bonheur intérieur.
Eric Remacle
Eric Remacle
Il transmet des clés issus de ses 30 ans d'expérience en thérapie, formation, hypnose, méditation afin de vivre une vie libérée et lumineuse !

Boat

SOTT Focus: Ne perdez pas espoir, nous sommes faits pour affronter le défi de cette époque

Mes amis, ne perdez pas courage. Nous sommes faits pour cette époque. J'ai entendu récemment tant de personnes profondément et à juste titre déconcertées. Elles sont préoccupées par la situation actuelle de notre monde. Nous vivons une époque d'étonnement presque quotidien et de rage souvent justifiée face aux dernières dégradations de ce qui compte le plus pour les personnes civilisées et inspirées.
Des navires dans une tempête sur une côte rocheuse
© Jan PorcellisShips in a Storm on a Rocky Coast (1614 - 1618)
Vous avez raison dans vos évaluations. Le prestige et l'orgueil auxquels certains ont aspiré en approuvant des actes aussi odieux contre les enfants, les personnes âgées, les gens ordinaires, les pauvres, les sans défense, les impuissants, est à couper le souffle. Pourtant, je vous exhorte, je vous demande, je vous prie, gentiment, de ne pas épuiser votre esprit en vous lamentant sur ces temps difficiles. Surtout, ne perdez pas espoir. Plus particulièrement en raison du fait que nous sommes faits pour cette époque. Oui. Depuis des années, nous apprenons, nous nous entraînons, nous nous perfectionnons, en vue de cette rencontre précise entre notre engagement intérieur et le monde extérieur.

J'ai grandi sur les Grands Lacs et je reconnais un navire en état de navigabilité quand j'en vois un. En ce qui concerne les âmes éveillées, il n'y a jamais eu dans les eaux de navires plus performants que ceux que l'on trouve actuellement dans le monde entier. Et ils sont pleinement approvisionnés et capables de se signaler les uns les autres comme jamais auparavant dans l'histoire de l'humanité.

Book 2

Livre : Le pouvoir du huit

Le pouvoir du huit
Découvrez comment exploiter de façon optimale vos extraordinaires ressources intérieures pour renforcer votre capacité de communication et de guérison, et ce, en utilisant les découvertes les plus récentes sur le pouvoir miraculeux de l'intention de groupe et sur son effet bénéfique en retour. Tout ce que nous projetons dans l'univers nous revient sous une forme ou une autre, et toujours magnifié. Bien que le pouvoir de l'intention - l'énergie de la pensée positive - soit largement reconnu comme une force susceptible de transformer radicalement nos vies, la puissance exponentielle de l'intention de groupe n'a jamais été réellement explorée jusqu'ici.