Dans son essai,
Solitude volontaire, le philosophe Olivier Remaud réexamine la pratique de la solitude en la rattachant à la volonté de participer à la vie sociale. Seuls et tous ensemble. À la différence de la «
servitude volontaire », dont La Boétie identifiait en 1574 les pernicieux mécanismes à l'œuvre en chacun des hommes,
La solitude volontaire invite à un usage pratique de la liberté et de la critique sociale.
"
Une expérience de la liberté et un ressort critique" : c'est l'hypothèse que fait le philosophe Olivier Remaud dans son essai
Solitude volontaire, réflexion stimulante sur ce besoin de disparaître, souvent associé à un désir de retrait de la vie de la cité, alors même qu'il faudrait le comprendre comme un désir d'inclusion, de participation, simplement décalée, à la communauté humaine. Dans un retournement de la volonté même, la solitude s'oppose à la servitude en ce qu'elle cherche à se prémunir de ses effets cachés : être seul, c'est d'une certaine manière s'accrocher à l'idée de sa liberté.
Commentaire: Vous pouvez regarder le film ici, version originale, sous-titres en français.