La Science de l'Esprit
Devant l'échec de l'approche économique classique en matière de régulation environnementale, l'intérêt pour des solutions plus soft regagne du terrain. L'idée que les individus puissent agir autant en réponse à des mécanismes psychologiques que réglementaires, notamment en matière de comportements liés à l'environnement, n'est pas exactement nouvelle.
En 2008, l'économiste Richard Thaler et le juriste Cass Sunstein publiaient « Nudge », un best seller aux Etats-Unis, et pas seulement parce que le premier est un proche de Barak Obama. Le nudge, ou coup de coude, consiste à guider les gens pour leur bien (que ce soit à des fins environnementales, de santé ou d'éducation) tout en limitant les contraintes, obligations et interdictions gouvernementales.
Dans le débat ancestral opposant l'inné et l'acquis, ce dernier vient de marquer des points. Grâce à des études portant sur vrais et faux jumeaux, le rôle de la génétique dans la croissance cérébrale est connu. Mais les chercheurs supposent également que le milieu dans lequel un enfant grandit impacte le développement du cerveau.
Depuis le dernier congrès annuel de la Society for Neurosciences, de nouveaux éléments semblent attester les intuitions des scientifiques. Martha Farah et ses collègues de l'University of Pennsylvania y ont présenté une étude au long cours au bout de laquelle ils ont montré que les enfants disposant de jouets éducatifs et de livres à l'âge de 4 ans avaient un cortex cérébral plus fin. Cela concerne deux régions de cette fine couche externe marquée par les nombreuses circonvolutions. Il s'y déroule les processus mentaux de haut niveau.
Dans une précédente étude, l'équipe du Karolinska montrait que les artistes et les scientifiques étaient plus nombreux dans les familles touchées par les troubles bipolaires et la schizophrénie, par rapport à la population en général. Aujourd'hui, leur étude couvre de nombreux troubles psychiatriques, tels que la dépression, le syndrome d'anxiété, l'alcoolisme, la toxicomanie, l'autisme, le TDAH, l'anorexie et le suicide et inclut, dans son champ, des personnes prises en charge en soins ambulatoires tout comme des patients hospitalisés.
Ce sont en effet les données sur une durée de suivi de 40 ans, de près de 1,2 millions de patients et leurs proches, qui ont été analysées par cette étude suédoise- qui a protégé d'anonymat l'ensemble des données.
Ce sont toutes les zones du cerveau du réseau de la cognition sociale qui s'activent alors d'une manière spécifique, pour accroître l'impact positif de l'approche et diminuer l'impact négatif du comportement d'évitement. Ces résultats apportent, pour la première fois, un fondement scientifique à un geste incontestablement important dans les relations sociales ou d'affaires.
La poignée de main amicale est un standard dans le monde des affaires, elle permet de faire une bonne première impression. Ce geste qui à l'Antiquité démontrait que l'on n'était pas armé, exprime aujourd'hui l'absence d'hostilité. L'étude menée par Florin et Sanda Dolcos du département Psychologie du Beckman Institute (Université de l'illinois), en identifiant par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et étude de conductance de la peau, les réponses comportementales de 18 volontaires hommes et femmes qui ont visionné des vidéos en évaluant des interactions sociales non verbales dans un contexte d'affaires, montre l'implication des zones du cerveau du réseau de la cognition sociale.

Tirée de la prochaine version de Carrie qui a montré, suite au rejet qu’elle subissait de la part de ses petits camarades, qu’elle pouvait faire preuve d’une créativité dévastatrice… C’est un exemple de Guru, mais les exemples évoqués dans l’étude se porteraient plutôt sur Einstein, Steve Jobs, Lady Gaga (pétard de sort, le Guru vient de poser dans la même ligne Lady Gaga et Einstein…). Bon, juste le temps de retrouver une photo de mon Guru…
Ce qui suggère que le type de personnes que la société considère comme "génies" aurait tendance à avoir un caractère solitaire (a le faire seul). Ce n'est d'ailleurs pas la première étude que voit passer le Guru et qui évoque que les personnes qui ont tendance à se reclure dans une vie de solitude sont également les plus créatifs, mais impossible de retrouver la recherche dans mes archives non publiés sur GuruMeditation...
Les recherches menées par l'Université Cornell et Johns Hopkins ont montré que les personnes qui sont en mesure de gérer le rejet de la bonne manière, par la légèreté, en l'ignorant et en rehaussant leurs propres pistes indépendantes ("je suis destiné à quelques choses de meilleur") peuvent faire preuve d'une créativité accrue et même d'un succès commercial grâce à une capacité à éviter la pensée traditionnelle et la pensée de groupe pour poursuivre leurs propres solutions créatives aux problèmes. Ils ont testé leur hypothèse à travers une série de tests dans lesquelles ils ont manipulé l'expérience du rejet social. Les sujets de l'étude ont été amenés à croire que tout le monde, dans un groupe de travail, pouvait choisir avec qui travailler sur un projet d'équipe, pour se faire dire plus tard que personne ne les avait choisis dans une équipe.
"Proof of Heaven : A Neurosurgeon's Journey into the Afterlife" ("Preuve du paradis : le voyage d'un neurochirurgien dans la vie après la mort") ne sera publié que le 23 octobre aux Etats-Unis, mais les premiers extraits diffusés vendredi 12 octobre sur le site Internet du magazine américain Newsweek ont déjà provoqué de nombreuses réactions.
"AUTRE DIMENSION DE L'UNIVERS"
L'aventure de ce père de deux enfants a commencé avec un simple mal de tête en novembre 2008. Puis, la méningite bactérienne qu'il a contractée l'a rapidement plongé dans le coma. "J'ai été plongé dans un profond coma durant une semaine", raconte-t-il. Dans le même temps M. Alexander a "voyagé dans une autre dimension de l'univers, dit-il, une dimension dont je n'avais jamais rêvé qu'elle existait".
La dépression touche de plus en plus de gens. A tel point que selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), elle pourrait devenir dès 2020 la première cause de morbidité chez les femmes et la deuxième chez les hommes, juste derrière les maladies cardiovasculaires. En France, la dépression touche plus de trois millions de personnes et représente la première cause de suicide. Elle reste pourtant une maladie souvent sous-diagnostiquée dans le monde occidental, ses symptômes étant généralement mal connus de la population. Et ce n'est pas l'unique chose liée à cette maladie que les gens ignorent. Les scientifiques étudient désormais de plus en plus les liens entre le génome humain et la dépression. Et d'études en études, ils ont découvert que si la dépression est aujourd'hui "inadaptée", elle était "utile" il y a encore quelques siècles. Improbable mais vrai. Comment la dépression pouvait-elle aider nos ancêtres ? Pour trouver la réponse, il faut chercher du côté de la génétique.
Une stimulation extérieure peut déplacer la bande de fréquences sur laquelle fonctionnent normalement les ondes cérébrales. En d'autres termes, un programmateur de signaux externes ou générateur d'impulsions peut imposer son propre rythme au cerveau d'une personne : les fréquences habituelles sont alors modifiées artificiellement et les ondes cérébrales s'adaptent a la nouvelle bande de fréquences. La chimie cérébrale subit a son tour des changements, ce qui modifie le fonctionnement cérébral : les pensées, les émotions et la condition physique du sujet s'en trouvent altérées.
Le comportement humain est fonction de sa programmation. La manipulation mentale peut être soit bénéfique, soit maléfique pour l'individu qui en est l'objet.

Selon certains chercheurs spécialistes de la théorie de l'évolution, la mémoire pourrait être un outil développé par l'espèce humaine pour apprendre à prédire l'avenir. Crédit Reuters
La mémoire est en principe étroitement reliée au passé. Dans sa définition habituelle, elle est relative au souvenir des évènements s ont déjà eu lieu. Et pourtant... du point de vue de l'évolution humaine, la mémoire pourrait en réalité avoir une fonction inverse. Selon certains chercheurs spécialistes de la théorie de l'évolution, la mémoire pourrait être un outil développé par l'espèce humaine pour apprendre à prédire l'avenir. Toute la théorie classique de la mémoire serait-elle à revoir ?
Tout a commencé avec les travaux du professeur Endel Tulving, qui travaille désormais à l'Institut de recherche de Rotman à Toronto au Canada. Le scientifique a pu échafauder les bases d'une théorie révolutionnaire, grâce à un patient atteint d'une perte de la mémoire épisodique, celle qui permet de se souvenir de sa propre biographie, et de revivre les événements que l'on a vécu comme si nous y étions. Ce patient était donc capable de se souvenir de certains faits généraux, abstraits, et des définitions des mots, mais incapable de se rappeler des moments forts de sa vie passée. Mais il présentait aussi une drôle de particularité : il ne pouvait pas non plus garder en tête son programme pour la journée, ses plans pour le lendemain, ni ses projets pour l'été.
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