10% des personnes qui travaillent à Wall Street sont des psychopathes, démontrant un manque total d'empathie pour les autres, et prêts à mentir, affabuler et manipuler si cela peut les rapprocher de leur objectif.
Une autre étude avait conclu que les riches étaient plus enclins à mentir, à tricher et à enfreindre la loi que les autres. Mais il n'y a rien de surprenant à tout cela, affirme
William Deresiewicz dans le New York Times, parce que le capitalisme est basé sur ces mauvais comportements, et Wall Street en est la quintessence même, estime-t-il. L'écrivain néerlandais Bernard Mandeville l'avait déjà illustré dans son poème de la Fable des Abeilles, écrit il y a presque 3 siècles de cela.
Mandeville y expose que la société commerciale créée de la prospérité en exploitant nos impulsions naturelles : la fraude, l'indulgence sensuelle et la vanité. Ces impulsions sont à l'origine de la demande. La fraude affecte l'offre.
Enron, Goldman Sachs, Philip Morris, News Corp... La liste des firmes qui se sont illustrées dans la fraude est très longue. Elles ont heurté les clients, triché avec leurs employés, détruit les terrains, obligeant le contribuable à mettre la main à la poche. Ce ne sont pas des cas d'espèces, affirme Deresiewicz ; c'est comme cela que ce système fonctionne.