La Science de l'Esprit
Je me suis interrogé sur la définition du mot, grâce aux précieuses ressources que nous offre, dans sa section "Lexicographie", le Centre national de ressources textuelles et lexicales. Surprise : la définition évolue d'une édition à l'autre du Dictionnaire de l'Académie française ! Dans la 4e édition de celui-ci (1762), la bibliomanie est définie comme la "passion d'avoir des livres".
Synopsis : Au XIVe siècle, un chevalier et son écuyer, après dix ans passés aux croisades, sont de retour en Suède où fait rage une épidémie de peste. Sur une plage déserte, le chevalier rencontre la Mort et lui propose une partie d'échecs afin de retarder l'échéance, le temps de trouver des réponses à ses problèmes métaphysiques : Dieu existe-t-il ? La vie a-t-elle un sens ? L'épidémie de peste est-elle celle dont parle l'Apocalypse ? Tandis que l'écuyer professe l'idée de néant, le chevalier refuse d'y croire.
D'abord, un oiseau, puis une plage avec deux chevaux, un chevalier, son écuyer - assoupi - et un échiquier. La Mort les rejoindra bientôt ; alors le chevalier (Max Von Sydow, jeune et charismatique) lui proposera une partie d'échecs. Son corps est prêt à mourir, mais pas son esprit : il va donc lutter contre l'inéluctable. Défier la Mort. « Tant que je résiste, je vis ; et si je gagne, tu me libères ». Pourtant l'homme ne peut pas gagner, vaincre la mort est impossible, mais il profite de ce délai en espérant en tirer quelque réponse à son trouble métaphysique.
Autrefois, les dieux étaient fantasques et bien trop humains, et nous étions leurs jouets [1]. C'est alors que Platon, le dualiste, a accouché de sa plus grande innovation : le monothéisme cosmique. Supérieur à tous les autres dieux, son Démiurge avait façonné le cosmos à partir du chaos. Le Démiurge n'était pas un simple primus inter pares - à l'instar de Zeus et ses enfants -, c'était aussi l'esprit absolu de tout le cosmos, et il était totalement bon. Un Dieu de philosophe, et non de contes pour enfants.
Platon décrétait maintenant que les dieux n'étaient pas fantasques, mais totalement bons comme leur créateur. Conformément au programme politique de Platon, toutes les mentions de dieux se comportant mal devaient être effacées des mémoires par quelques Winston Smith employés par le Ministère de la Vérité sincère de Dieu. « Les dieux sont bons. Les dieux ont toujours été bons. »
Toutefois, Dieu avec un D majuscule n'avait pas créé les êtres humains. C'était l'œuvre des dieux avec un d minuscule. Ils avaient apporté la vie - la mortalité - dans le monde. Mais la bonté des hommes s'est alors amenuisée en même temps que le sang divin de l'humanité se diluait au fil des générations jusqu'à ce qu'ils doivent être éliminés lors de la destruction de l'Atlantide. Ainsi était résolu le problème de l'émergence du mal, car Dieu ne pouvait avoir créé quoi que ce soit qui n'était pas bon.
Immense auteur français de la première moitié du XXᵉ siècle, normalien, grand voyageur, pianiste, poète, dramaturge, penseur, philosophe, André Suarès, par ses engagements contre la laideur totalitaire et en faveur de la beauté et de l'esprit, est à lire ou relire de toute urgence.
Traduction : Les individus qui ont commis un crime contre l'humanité ont-ils un score de psychopathie plus élevé ? Lisez cette nouvelle publication Psychopathy and crimes against humanity: A conceptual and empirical examination of human rights violators
Lorsqu'un peuple s'est laissé dépouiller de son indépendance, il passe dans un état d'abattement qui le rend le serviteur du vainqueur, l'instrument de ses volontés, l'esclave qu'il doit nourrir. Alors, il perd graduellement l'espoir d'une meilleure fortune. Or la propagation de l'espèce et l'accroissement de la population dépendent de la force et de l'activité que l'espérance communique à toutes les facultés du corps
Propagande LGBT, pédophilie, inceste promue et défendue par des « artistes » [1], par des intellectuels, des hommes et des femmes politiques [2], autodestruction économique et guerre contre la première puissance nucléaire mondiale. L'Occident, devenu irrationnel, semble plongé dans le nihilisme.
Ainsi, « la technique, elle, reste étrangère aux symboles, elle est réaliste, elle ne reflète rien, elle crée une nouvelle réalité, tout en elle est présent » puisqu'elle parvient à soustraire « l'homme aussi bien à la nature qu'à l'au-delà ».
Elle permet aussi de donner la parole à celui dont certains 1 ont parlé, mais qui fut, comme beaucoup d'autres, oublié au fil des années. Enfin, s'il fallait donner un dernier argument en faveur de l'intérêt que revêt le Journal de guerre de Valentin Feldman, ce serait, je crois, pour dire combien, en raison de la rareté des témoignages existant sur les mois qui vont de l'immédiate défaite au refus, puis du refus à l'action, son écrit est inestimable.