Santé et Bien-être
Introduction
Quel pourrait être la première d'une liste de caractéristiques définissant l'espèce humaine ? Tandis que notre regard sur nous-mêmes pourrait difficilement éviter de mettre en valeur nos réalisations en ingénierie, art, médecine, voyage dans l'espace et autres, par une approche plus impartiale, l'agriculture surpasserait probablement tout autre compétiteur par l'importance de ses effets. La plupart des autres réalisations de l'espèce humaine ont découlé de celle-ci. Presque sans exception, toutes les personnes aujourd'hui sur terre, vivent des produits de l'agriculture. Avec un nombre minime d'exceptions, aucune autre espèce n'est cultivatrice. L'essentiel des terres arables dans le monde est sous culture. Pourtant l'agriculture a commencé, il y a juste quelques milliers d'années, longtemps après l'apparition des humains anatomiquement modernes.
Étant donnée la proportion et la portée de cette révolution dans la biologie humaine, il est tout à fait extraordinaire qu'il n'y est aucun modèle communément accepté pour l'origine de l'agriculture. En effet, un nombre croissant d'arguments ces dernières années suggère que l'agriculture, loin d'être une étape normale et un progrès, conduit en fait généralement à une plus mauvaise qualité de vie. Les chasseurs-cueilleurs fournissent typiquement moins de travail pour la même quantité de nourriture, sont plus sains, et sont moins sujets à la famine que les fermiers primitifs (lie et DeVore 1968, Cohen 1977, 1989). Une évaluation biologique de ce qui s'est appelée le puzzle de l'agriculture pourrait l'exprimer en termes éthologiques simples : pourquoi ce comportement (l'agriculture) s'est-il développé (et de là, été choisi) s'il n'offrait pas les récompenses adaptatives surpassant celles offertes par des économies du type chasse-cueillette ou nomadisme ?
Ce paradoxe est responsable d'une profusion de modèles sur l'origine de l'agriculture. ' Peu de sujet dans la préhistoire ', a écrit Hayden (1990) ' n'ont engendré autant de discussion et ont donné si peu de réponses satisfaisantes quant à un essai d'explication des raisons pour lesquelles les chasseurs-cueilleurs ont commencé à cultiver des plantes et élever des animaux. Changement climatique, pression de population, sédentarisme, concentration des ressources par désertification, hormones féminines, propriété du sol, génies, rituels, conflits programmés, éruptions génétiques aléatoires, sélection naturelle, adaptation à large spectre et rétractations pour des causes multiples ont tous été proposés pour expliquer la domestication. Tous ont des défauts majeurs ... les données ne s'accordent bien avec aucun de ces modèles. '
De récentes découvertes de substances potentiellement psychoactives dans certains produits agricoles - les céréales et le lait - suggèrent une perspective supplémentaire sur l'adoption de l'agriculture et des changements comportementaux ('la civilisation') qui suivirent. Dans cette étude, nous examinons l'indication de propriétés de types drogue de ces aliments, et puis montrons comment elles peuvent aider à résoudre le puzzle biologique juste décrit.
Dans ce qui est décrit comme la toute première et la plus exhaustive étude des effets des aliments génétiquement modifiés sur la santé des mammifères, les chercheurs ont associé des lésions organiques à la consommation du maïs modifié génétiquement de Monsanto.
Trois variétés de maïs génétiquement modifié, MON 810, MON 863 et NK 603, ont été homologuées pour la consommation par les autorités sanitaires américaines, européennes et de plusieurs autres pays. Rendues publiques par les autorités européennes en 2005, les données brutes confidentielles des tests alimentaires de Monsanto en 2002 sur des rats, que ces chercheurs ont analysé, sont ironiquement les mêmes que celles qui ont servi à l'homologation dans diverses régions du monde.
Le Comité de recherche et d'information sur le génie génétique (CRIIGEN) et les Universités de Caen et de Rouen ont étudié les données des tests alimentaires sur 90 jours de Monsanto avec ses deux variétés d'OGM de maïs productrices d'insecticide, Mon 810 et MON 863, et une variété d'OGM de maïs tolérante à l'herbicide Roundup ®, NK 603.
Selon Gilles-Eric Séralini, biologiste moléculaire à l'Université de Caen, ces données « font nettement ressortir des effets néfastes sur les reins et le foie, les organes de détoxication alimentaire, ainsi que des lésions à divers niveaux du cœur, des glandes surrénales, de la rate et du système hématopoïétique. »
La discussion abordera ensuite les aspects épidémiologiques et diagnostiques, spécialement les outils psychométriques utilisés dans l'évaluation de la psychopathie, en particulier l'outil actuel de référence : « l'échelle de psychopathie de Hare » (PCL-R). La seconde partie de l'article aborde les données en matière d'imagerie structurelle et fonctionnelle dans la psychopathie. La dernière partie discute des traitements et autres interventions possibles, ainsi que des perspectives en matière de recherche, en particulier en termes de prévention. Cette revue démontre bien tout l'intérêt des études et des projets en neuro-imagerie via des techniques telles que la résonance magnétique nucléaire fonctionnelle et la magnéto-encéphalographie, capables de décrire la neuro-anatomie des émotions humaines. En effet, aujourd'hui, les neurosciences sociales et cognitives constituent une voie prometteuse dans l'étude de la psychopathie.
« Les esprits diffèrent plus que les visages. »
~ Voltaire
« J'attends une vraie bonne occasion d'offrir des fleurs à ma femme. Son enterrement par exemple... »
~ Alfred Hawthorn Hill
Depuis les années soixante, et peut-être même avant, les autorités de santé publique ont bombardé la population avec ce message: «coupez les gras». Les principaux coupables, selon ce message, sont les acides gras saturés. Ces gras saturés se retrouvent bien entendu dans la viande, mais aussi dans le chocolat, la noix de coco et nombre d'aliments. Récemment, la notion de réduire les gras saturés à cause d'un risque présumé pour les maladies cardiaques est remise en question parce que la science derrière ce dogme alimentaire n'est pas solide du tout. (Voir l'excellent article de Hélène Baribeau dans passeport santé La guerre aux gras saturés est-elle inutile ?)
Le Mediator a tué entre 500 et 2000 personnes. Scandale ! Que penser, alors, du Vioxx, ce médicament anti-douleur et anti-inflammatoire largement utilisé contre l'arthrite entre 1999 et 2004. Il aurait, selon la FDA (Food and Drug Administration, agence de régulation américaine des médicaments) provoqué 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales et 30 000 décès, rien qu'aux Etats-Unis. Chiffre récemment réévalué à 40 000 par une nouvelle étude. En France, c'est le flou artistique... y a-t-il eu un seul mort ? On ne le saura peut-être jamais...