"La Vérité ne porte aucun masque, ne s'incline devant aucun sanctuaire humain, ne cherche ni la réputation ni les applaudissements ; elle demande seulement à être entendue." - Carl A. Wickland
Lorsque 20 enfants et 6 adultes se sont fait massacrer à Sandy Hook, nous avons été choqués et horrifiés - comme la plupart des gens - par ce qui, selon toute apparence, ressemble à un acte de brutalité insensée. Lorsqu'une personne subit la perte tragique et prématurée d'un proche, en particulier dans des circonstances inhabituelles et apparemment inexplicables, le chagrin intense du début laisse habituellement la place à un désir de comprendre COMMENT et POURQUOI cette tragédie est arrivée, afin d'y trouver un sens et d'y mettre un « point final », si l'on veut. C'est une réaction humaine tout ce qu'il y a de plus normale et naturelle. Nous avons ce besoin inné de comprendre le monde qui nous entoure, de comprendre son fonctionnement. Dans notre monde moderne, technologique, notre compréhension du monde et de son fonctionnement nous est en grande partie inculquée par telle ou telle autorité. Et la plupart d'entre nous acceptent les explications de ces autorités comme la vérité. Dans certains cas, ces explications reflètent effectivement la vérité.
Concernant la tuerie de Sandy Hook, tandis que le COMMENT de l'attaque nous a été expliqué, pour l'instant, il y a peu de réponses des autorités sur le POURQUOI. À savoir, POURQUOI un tireur solitaire a décidé d'entrer dans une école et d'assassiner 20 enfants et 6 adultes. À ce stade, trois semaines après l'événement, il semble que le monde doive se contenter en dernier ressort de la fiction selon laquelle un individu solitaire mentalement perturbé a massacré ces enfants parce qu'il était tout simplement... eh bien, perturbé. Plus particulièrement, Lanza aurait souffert du « Syndrome d'Asperger » ; pourtant, selon les experts, les gens souffrant de cette condition n'ont pas plus de risques que les autres de commettre des meurtres ou de se suicider, et d'ailleurs, ils s'en prennent rarement à autrui. L'explication de « l'individu perturbé » est donc pour le moins insatisfaisante, mais c'est néanmoins une explication.
Mais voilà une question. Et si les explications fournies par les autorités concernant cet événement étaient illogiques, n'avaient aucune valeur objective ? Plus spécifiquement, et s'il y avait de bonnes raisons de remettre en cause la véracité de la version officielle des événements ? Dans un tel cas, on pourrait penser que le besoin de donner un sens à cette tragédie et d'y mettre un point final demeurerait inassouvi. Mais vous auriez tort de penser cela, car il semble que la plupart des gens, surtout ceux qui ont été touchés directement par une tragédie, accepteront avec gratitude la première explication officielle plausible qu'on leur présente, même si, comme dans le cas de Sandy Hook, cette version n'explique pas vraiment le POURQUOI d'une telle tragédie. La raison pour laquelle la plupart des gens réagissent ainsi est probablement due à ce fameux besoin de mettre un point final à l'événement et de « tourner la page ».
Maintenant que ce point est clair, nous aimerions souligner que nos analyses précédentes du massacre de Sandy Hook n'étaient aucunement motivées par une volonté de « remuer la merde juste pour le plaisir de remuer la merde » (comme l'ont suggéré plusieurs personnes). Notre motivation était plutôt de satisfaire un besoin de trouver une explication plus satisfaisante au COMMENT et au POURQUOI - besoin résultant de notre incapacité à ignorer les incohérences effarantes de la version officielle.
Commentaire: Quelques jours après la publication de cet article, Joe Quinn enfonçait le clou :