Note des Éditeurs : Ariane Bilheran — philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, spécialisée dans l'étude de la manipulation, de la paranoïa, de la perversion, du harcèlement et du totalitarisme — a commencé à écrire des articles qui relatent les Chroniques du totalitarisme. Nous supposons que ces trois premières parties réunies en un seul article auront une, voire plus sûrement, des suites. Nous surveillerons donc ces (éventuelles) suites pour donner à nos lectrices et à nos lecteurs accès aux travaux d'Ariane Bilheran — Ô Combien fondamentaux pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, à l'instar — entre autres — de l'ouvrage de Andrew Labczewski, La ponérologie politique — Étude de la genèse du mal appliqué à des fins politiques.Un immense merci à Slobodan Despot et à l'Antipresse, pour faire vivre le contradictoire, et tracer l'étroit sentier de vérité des témoins.
Nos lectrices et à nos lecteurs pourront aussi se référer à cet autre article d'Ariane Bilheran que nous avons publié en juin dernier et qui est constitué de trois parties réunies, Psychopathologie du totalitarisme — Le délire paranoïaque, les aspects du projet totalitaire, et comment sortir de l'aliénation collective.
Un autre article, fondamental en ce qui concerne le totalitarisme, a par ailleurs été traduit par l'équipe éditoriale française de SOTT : La psychopathie et les origines du totalitarisme.
Bonne lecture !
« Nous avons poussé si loin la logique dans la libération des êtres humains des entraves de l'exploitation industrielle, que nous avons envoyé environ dix millions de personnes aux travaux forcés dans les régions arctiques et dans les forêts orientales, dans des conditions analogues à celles des galériens de l'Antiquité. Nous avons poussé si loin la logique, que pour régler une divergence d'opinions, nous ne connaissons qu'un seul argument : la mort. »1 — La mise au pas du 12 juillet 2021
Arthur Koestler, Le Zéro et l'Infini
Nous avons poussé si loin la logique dans notre politique sanitaire au nom de la santé pour tous, que nous persécutons les soignants, médecins et infirmiers, et les malades. Notre nouvelle définition de la santé est l'indifférence au consentement, le refus des soins adaptés et de la prescription par les médecins. Nous soignons les bien-portants (nous nommons malades des gens qui ne le sont pas) et délaissons les vrais malades. Le corps de chaque citoyen appartient désormais à l'État qui peut en jouir comme bon lui semble pour ses expérimentations médicales, et celui qui ne s'y soumettra pas, nous le négligerons, le maltraiterons puis le tuerons, qu'il s'agisse d'un malade qui désirait être soigné, ou d'un soignant qui désirait travailler », pourra tout aussi bien dire un haut cadre repentant du nouveau parti du totalitarisme sanitaire actuel.
Commentaire: Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :