OF THE
TIMES
Une théorie du complot, également désignée par les néologismes conspirationnisme ou complotisme, est une hypothèse qui propose d'expliquer un événement par l'action concertée et secrète d'un groupe de personnes. Selon Peter Knight, de l'université de Manchester il s'agit d'un récit théorique qui se prétend cohérent et cherche à démontrer l'existence d'un complot entendu comme le fait qu'« un petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours des événements. »La définition ici me semble particulièrement absurde et même puérile puisqu'elle vise à nier que des groupes de personnes puissent se constituer pour défendre leurs intérêts et chercher à exercer une action politique ou sociétale. Or depuis le début de l'histoire ce sont toujours des groupes particulièrement fermés qui dirigent tous les pays. Les exemples abondent, le premier qui me vient à l'esprit est celui de la République de Venise où siégeait un somptueux parlement de notables tandis que toutes les décisions se prenaient à huis clos dans le sous-sol du parlement, entre une dizaine de personnes. Cela se visite toujours. Le contraste entre la petite pièce du vrai gouvernement, sordide et borgne, et les fastes de l'immense salle magnifiquement décorée du parlement est très éloquent de l'hypocrisie de nos gouvernants. Balzac écrivait d'ailleurs : « L'hypocrisie est, chez une nation, le dernier degré du vice. C'est donc faire acte de citoyen que de s'opposer à cette tartuferie sous laquelle on couvre ses débordements. », c'est dire que rien n'a vraiment changé, et bien au contraire, les complots ont régulièrement affecté le cours de l'histoire, de César à Robespierre pour ne parler que de cela. Qu'est le coup d'Etat du 18 Brumaire sinon un complot, financé par les banquiers privés qui ont propulsé Bonaparte, lequel en retour créera la « Banque de France », organisme privé — voir la conférence de Henri Guillemin sur le sujet.
Commentaire: Les articles suivants soutiennent l'idée que la Suède était, et est toujours, une voix plus ou moins unique pour la raison et le bon sens dans un monde qui a perdu toute perspective sur ce virus.