Science et TechnologieS


Alarm Clock

Un nouveau calendrier pour des jours identiques d'une année sur l'autre

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Deux scientifiques américains ont mis au point un modèle informatique qui permet de faire en sorte que chaque période de 12 mois soit identique d'une année à l'autre, ce qui conduirait à un calendrier unique pour tous les ans.

En utilisant des programmes informatiques et en jouant avec des formules mathématiques, Richard Conn Henry, astrophysicien, et Steve Hanke, économiste, ont mis au point un calendrier d'un genre nouveau dans lequel chaque nouvelle période de 12 mois est identique à la précédente d'une année sur l'autre.

Pour arriver à ce résultat, les chercheurs proposent de découper les années en quatre trimestres : deux mois de trente jours et un troisième de trente et un. Ainsi, les mois de mars, juin, septembre et décembre seraient de trente et un jour et tous les autres en compteraient trente. Les années bissextiles seraient supprimées au profit d'une semaine supplémentaire au mois de décembre tous les cinq ou six ans (2015, 2020, 2026, 2032). Avec ce calendrier "Hanke-Henry", chaque année le jour de Noël tomberait le même jour, un dimanche cette année par exemple. Ainsi, les Noël en 2013, 2014, 2015... tomberaient également un dimanche.

Satellite

La Terre possèderait constamment au moins deux lunes

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Une équipe d'astronomes suggère que la Terre serait constamment accompagnée d'au moins deux lunes : celle que nous connaissons et des astéroïdes qui gravitent autour de la planète de façon cyclique.

En 2006, des astronomes ont découvert qu'un mystérieux objet blanc orbitait autour de la Terre. Dans un premier temps, ils ont pensé qu'il s'agissait d'un reste d'engin spatial mais ils ont conclu ensuite qu'ils étaient plutôt en présence d'un petit astéroïde qui avait été piégé dans le champ gravitationnel de la Terre. Or, selon une nouvelle étude qui vient d'être publiée par des astrophysiciens, ce type de phénomène ne serait pas du tout anormal. Il est même si fréquent que notre planète possèderait constamment tout du moins temporairement, une seconde lune, de quelques mètres de diamètre seulement dans certains cas.

Selon Mikael Granvik, Jérémie Vaubaillon et Robert Jedicke de l'université de Cornell, ces satellites "irréguliers mais naturels" sont en fait capturés temporairement par la Terre puis relâchés. Mais malgré leur petite taille, ils ont des implications scientifiques phénoménales, d'après les experts cités par le Daily Mail. En effet, bien que difficiles à détecter et à suivre, les astronomes pourraient économiser des millions en attendant que ces astéroïdes orbitent autour de la Terre.

Magnify

L'atmosphère n'a pas tellement changé depuis la Terre primitive

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Selon une équipe de scientifiques, l'analyse des premières roches terrestres révèle que l'atmosphère de la Terre primitive était proche de sa composition actuelle. Cette découverte pourrait permettre de revoir les théories sur l'apparition de la vie.

L'atmosphère primitive de la Terre n'était pas qu'une « soupe » de méthane, de monoxyde de carbone, d'hydrogène sulfuré et d'ammoniac affirment des chercheurs du New York Center for Astrobiology dans la revue Nature. Cette découverte est contraire à ce que pensait la majorité des spécialistes et l'étude indique que l'atmosphère contenait déjà des composants riches en oxygène comme de l'eau, du dioxyde de carbone et du dioxyde de souffre.
"Nous pouvons maintenant dire avec certitude que de nombreux scientifiques étudient les origines de la vie sur Terre avec tout simplement la mauvaise formule", a déclaré Bruce Watson, professeur de sciences et un des auteurs de l'article. En effet, cette découverte va mettre à mal beaucoup d'hypothèses sur l'apparition de la vie sur Terre puisque la majorité des biologistes travaillaient sur une atmosphère dominée par le méthane.

Saturn

Des exoplanètes chthoniennes ont survécu à une géante rouge

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Sur cette image d'artiste, on voit l'exoplanète géante Osiris en train de s'évaporer. L'un de ses découvreurs, Alfred Vidal-Madjar avait prédit avec des collègues que des coeurs rocheux provenant de telles exoplanètes, ayant fini de perdre leur enveloppe gazeuse, seraient un jour découverts. Les chercheurs avaient nommé ces cœurs des « planètes chthoniennes ». © European Space Agency, Alfred Vidal-Madjar
Une équipe internationale d'astrophysiciens a fait une découverte stupéfiante avec Kepler. Deux exoplanètes ont survécu à la phase géante rouge de l'étoile KIC 05807616. Plus petites que la Terre et bouclant leur orbite en moins de 12 h, ces exoplanètes infernales méritent bien leur nom de planètes chthoniennes.

Dans la mythologie grecque, il existe de nombreuses divinités, toutes ne vivant pas sur l'Olympe. Certaines sont appelées chthoniennes, en référence à la terre, au monde souterrain ou aux enfers, par opposition aux divinités célestes. Une équipe d'astrophysiciens, menée par le Français Stéphane Charpinet, de l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap), vient de révéler dans un article de Nature l'existence de deux exoplanètes qui pourraient tout à fait être le lieu de résidence de telles divinités, tant elles se trouvent dans des conditions infernales.

Elles ont été mises en lumière grâce à Kepler, parmi ses nombreuses découvertes de l'année 2011. Surpassant des mondes comme les super Io que sont Kepler 10b et Corot 7b, le terme de planète ardente était trop faible pour les qualifier. Les chercheurs les ont alors baptisées « planètes chthoniennes ». Orbitant respectivement à seulement 897.000 km et 1.137.000 km de KIC 05807616, on estime que les températures de surface de la face éclairée de ces mondes pourraient atteindre 7.700 à 8.700 °C.

Satellite

Kepler découvre deux nouvelles exoplanètes

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Mardi, des astronomes ont annoncé la découverte des deux plus petites exoplanètes jusque-là connues. Semblables à la Terre, elles seraient d'une taille similaire à notre planète et elles tourneraient autour d'une étoile, comme nous le faisons autour du Soleil, d'après une étude de la revue scientifique Nature.

Des astronomes ont découvert, grâce au satellite américain Kepler, l'existence des deux plus petites exoplanètes jusque-là répertoriées. La sonde Kepler, lancée en mars 2009 est chargée d'observer 100.000 étoiles semblables au Soleil pour découvrir des soeurs de la Terre, susceptibles d'accueillir l'humanité. Elle a déjà découvert 28 exoplanètes et recensé plus de 2.000 "planètes candidates" potentielles. Seulement deux exoplanètes se trouveraient dans une zone "habitable" où l'état de l'eau serait liquide : Kepler-22b et Gliese. Ce système, gravitant autour de l'étoile Kepler-20, se situe à un millier d'années-lumière.

Eye 1

Selon les pères du net, SOPA met en danger le web mondial

Alors que le projet SOPA ou « Stop Online Piracy Act » poursuit son examen à la Chambre des représentants, plusieurs grands noms du net ont publié une lettre ouverte destinée à alerter les parlementaires sur la toxicité de ce projet. (MàJ : la lettre traduite en français)

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© inconnu
Diffusée sur le site de l'EFF, cette lettre a été signée par l'un des pères d'internet, Vint Cerf, mais aussi l'expert en sécurité Dan Kaminsky et John Gilmore, l'un des fondateurs de l'Electronic Frontier Coundation, ou encore Jim Gettys, à qui l'on doit les spécifications du http/1.1. En tout, 83 personnalités de l'histoire du net.

SOPA est cette nouvelle arme qui permettra aux ayants droit de lutter contre la diffusion des contenus illicites en dehors du périmètre de compétences des juridictions américaines.

Satellite

Un trou noir s'apprête à engloutir un nuage de gaz au centre de la Voie Lactée

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Notre galaxie, la Voie Lactée, abrite en son centre un trou noir qui s'apprête à engloutir un gigantesque nuage de gaz. Celui-ci s'en rapproche à près de 8 millions de kilomètres par heure, a indiqué hier l'Observatoire austral européen (ESO).

Dans un article mis en ligne par la revue scientifique britannique Nature, une équipe d'astronomes dirigée par Reinhard Genzel (Institut Max Planck, Allemagne) révèle qu'elle a pu observé un phénomène fantastique grâce au Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO : un nuage de gaz se rapprochant du trou noir actuellement situé au centre de notre galaxie.

"Il s'agit de la toute première observation de l'arrivée d'un tel nuage à proximité d'un trou noir supermassif", indiquent les scientifiques. La vitesse du nuage découvert a quasiment doublé au cours des sept dernières années, atteignant déjà près de 8 millions de kilomètres par heure (2.350 km/seconde). Or, plus le nuage, principalement constitué d'hydrogène et d'hélium, se rapproche du monstre, plus sa vitesse va augmenter sous l'effet de l'énorme attraction gravitationnelle du trou noir. Les bords du nuage se disloquent déjà à l'heure actuelle.

Satellite

Supernovae : le mystère des explosions d'étoile enfin élucidé ?

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La plus proche des supernovae a été observée, en août, par plusieurs équipes d'astronomes. Sa proximité et son déroulement en direct devrait aider les scientifiques à percer le mystère de ces explosions d'étoiles.

Selon des études publiées hier, l'explosion d'une étoile qui a été observée en août dernier aidera à mieux comprendre les supernovae. L'explosion a eu lieu dans la galaxie M101, dans la constellation de la Grande Ourse, à 21 millions d'années-lumière de la Terre (rappelons que 1 année-lumière équivaut à 9.460 milliards de kilomètres). Il s'agit donc de la plus proche supernova observée depuis 1986, selon les astronomes qui l'ont baptisée "SN 2011fe".

"Nous avons capté la supernova seulement 11 heures après son explosion, si tôt que nous avons ensuite pu calculer le moment réel de son explosion à 20 minutes près", souligne Peter Nugent (du Laboratoire de Berkeley, aux Etats-Unis), principal auteur d'une des études publiées dans la revue scientifique Nature.

Meteor

Harponner une comète pour y pénétrer

Un harpon spatial capable de pénétrer à l'intérieur d'une comète pour y recueillir des échantillons de matière est actuellement en cours de création à la NASA.

L'instrument est basé sur un concept développé par l'Agence spatiale européenne (ASE) auquel la NASA a ajouté une chambre vide qui permettra de recueillir des échantillons.
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Représentation du harpon prélevant des échantillons dans une comète © NASA

L'analyse de la composition des comètes pourrait aider les scientifiques à déterminer comment les planètes et le Soleil se sont formés. Ils pensent que les comètes sont constituées de matériaux primitifs gelés qui remontent à la naissance du système solaire, il y a de cela 4,5 milliards d'années.

Satellite

RadioAstron, le Hubble russe, a observé son premier quasar

Destiné à observer avec une très grande résolution les trous noirs supermassifs, le radiotélescope spatial russe Spektr-R du projet RadioAstron a observé son premier quasar. Grâce à lui, les astrophysiciens disposeront bientôt de l'équivalent d'un radiotélescope dont le diamètre serait d'environ trente fois celui de la Terre.

RadioAstron (ou Spektr R) a été lancé le 18 juillet 2011 de Baïkonour. Il y a un mois, installé à environ 100.000 km de la Terre, il est entré action, en fournissant des mesures qui ont été combinées selon les principes de la synthèse d'ouverture par interférométrie. Cette technique, qu'emploie le VLTI de l'ESO dans l'infrarouge, permet de faire des observations avec plusieurs télescopes ou radiotélescopes comme si l'on disposait d'un seul instrument géant. On obtient ainsi une résolution record.

Ce 15 novembre 2011, les radiotélescopes d'Effeslberg (100 m) en Allemagne et Spektr-R en orbite ont donc joint leurs forces au radiotélescope ukrainien de Evpatoria (70 m) et à ceux du réseau d'antennes de 32 m russe (nommé Quasar) pour observer un trou noir supermassif, plus précisément le quasar 0212+7.