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Saturn

Le sous-sol de Mars susceptible d'abriter la vie ?

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Selon des scientifiques australiens, de "vastes régions" des profondeurs du sous-sol de Mars sont susceptibles d'abriter une vie microbienne. Cette affirmation, se base sur la comparaison effectuée entre les conditions de vie telles qu'on les connaît sur la Planète rouge et celles de la Terre.

Alors que seulement 1% du volume total de la Terre (du noyau à la haute atmosphère) abrite une forme ou une autre d'organismes vivants, la proportion atteint en théorie 3% du volume de Mars, principalement dans ses régions souterraines. C'est du moins ce qu'affirment des chercheurs de l'Université nationale d'Australie emmenés par Charley Lineweaver.

Alors que des études précédentes adoptaient une approche parcellaire, étudiant la capacité de sites martiens spécifiques à abriter une forme de vie, Charley Lineweaver affirme que ses recherches représentent une "compilation exhaustive" des conditions de vie sur la Planète rouge, rapporte Sciences et Avenir. "Ce que nous avons essayé de faire, c'est simplement de prendre quasiment toutes les informations dont nous disposions, de les assembler et de poser la question 'est-ce que le tableau d'ensemble est cohérent avec la vie sur Mars ?'", a expliqué l'astrobiologiste à l'AFP.

"Et la réponse est oui... De vastes régions de Mars sont compatibles avec la vie terrestre", en tout cas si l'on compare les températures et la pression terrestre à celles de l'ensemble de la planète Mars. Selon le scientifique, dont l'étude est parue hier dans la revue Astrobiology, les faibles pressions et les températures qui règnent (-60°C) à la surface de Mars ne permettent pas à l'eau d'exister à l'état liquide, c'est vrai.

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L'insaisissable boson de Higgs cerné?

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Représentation d'une collision de particules lors de l'expérience CMS menée au CERN.
Photo: Fabrice Coffrini, AFP
Les physiciens du CERN lancés à la recherche du mystérieux boson de Higgs pensent avoir cerné l'endroit où se cache ce chaînon manquant des particules élémentaires, mais ils ont besoin d'accumuler davantage de preuves avant de pouvoir se prononcer officiellement sur sa découverte.

«Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, nous avons besoin de davantage de données, mais nous avons établi des fondations solides pour les mois passionnants à venir», a lancé Fabiola Gianotti, responsable de l'expérience ATLAS au sein du Grand collisionneur de hadrons (LHC) lors d'un séminaire retransmis sur internet.

Ce séminaire, organisé mardi au CERN (organisation européenne pour la recherche nucléaire) à Genève, était destiné à faire le bilan de l'avancement des recherches sur la particule de Higgs, la pièce manquante, encore jamais observée, du Modèle standard. Ce modèle est la théorie de la structure fondamentale de la matière élaborée dans les années 60 pour décrire toutes les particules et forces dans l'univers.

Et dans ce modèle, le boson de Higgs joue un rôle crucial: il explique pourquoi certaines particules ont une masse et d'autres pas.

Saturn

Vesta plutôt une planète qu'un astéroïde ?

Les nouvelles prises de vues de l'astéroïde Vesta révèlent qu'il pourrait bien posséder les caractéristiques d'une planète, d'après les scientifiques qui ont analysé les clichés.

Mesurant près de 500 kilomètres de diamètre, Vesta est le deuxième plus grand astéroïde observé après Cérès et contribue pour 9% de la masse totale de la ceinture d'astéroïdes. Mais Vesta découvert en 1807 est-il réellement un astéroïde ? Pas sûr. Les scientifiques qui ont étudié les nouvelles prises de vues de Vesta ont décidé de le considérer désormais comme un corps transitionnel entre la catégorie des astéroïdes et celle des planètes.

En effet, ses caractéristiques particulières le distinguent des autres astéroïdes habituellement observés. "La plupart des astéroïdes ressemblent à des pommes de terre mais Vesta est plus proche d'un avocat avec un coeur en fer", explique Vishnu Reddy du Max Planck Institute for Solar System Research en Allemagne. Accidentée et rongée, la surface du corps s'est révélée être riche en minéraux et criblée de cratères, visibles ci-contre en différentes couleurs.

Einstein

Les scientifiques ont découvert LA FORCE !

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Si c'est confirmé la semaine prochaine, ce sera la plus grande découverte dans l'histoire de la physique depuis la naissance de la théorie de la relativité : des scientifiques du CERN ont peut-être déjà trouvé la preuve de l'existence de LA FORCE !

Oui, nous parlons de l'insaisissable Boson de Higgs. Un scientifique respecté du laboratoire de physique des particules a dit à la BBC qu'il s'attendait à avoir « un premier aperçu » du boson de Higgs la semaine prochaine.

Ce sera mardi, 2 équipes du LHC révèleront les résultats de leur recherche et les preuves de l'existence de ce fameux boson. Ils ont 10 candidats qui ont été trouvés dans les restes de 350 trillions de collisions en utilisant des détecteurs ATLAS et CMS.

C'est quoi ce Boson de Higgs ?

Selon la plupart des physiciens, il y a un champ de Higgs partout. Le boson de Higgs est le véhicule de ce champ, interagissant avec toutes les autres particules. « Un peu comme un chevalier Jedi dans Star Wars est le porteur de la Force », c'est ainsi que l'expliquait le National Geographic au moment de l'inauguration du LHC. Ou comme le dit Obi Wan « la Force nous entoure, nous pénètre et qui maintient la galaxie en un tout unique. »

Telescope

Une éclipse de Lune demain soir

La seconde éclipse lunaire de l'année se produira samedi soir mais son observation sera délicate en France.

Le 15 juin dernier nous avions pu assister à une belle éclipse de Lune en soirée visible sur l'ensemble du territoire au moment du lever de notre satellite naturel. Il s'agissait d'une éclipse assez sombre que de nombreux photographes ont pu saisir malgré la présence de nuages et de brumes sur différents sites. Samedi 10 décembre, la Lune passera une nouvelle fois dans le cône d'ombre terrestre, se parant de superbes couleurs orangées produites par la réfraction des rayons solaires à travers notre atmosphère.

Saturn

Les lacs cachés d'Europe

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Britney E. Schmidt/Deadpixel VFX

Vue d'artiste d'une coupe du satellite Europe. Au sein de la croûte de glace, un lac d'eau liquide se forme, créant un chaos en surface.
Des formations de blocs de glace désordonnés à la surface du satellite de Jupiter trahissent peut-être l'existence de lacs d'eau liquide sous la surface.

Lancée en 1989 par la NASA, la sonde spatiale Galileo avait pour objectif d'étudier Jupiter et ses satellites. Elle a notamment dévoilé la surface de glace lisse mais craquelée du satellite Europe, qui rappelle la banquise des régions polaires terrestres. Sous cette couche de glace de plusieurs dizaines de kilomètres d'épaisseur se cacherait un océan d'eau liquide, résultant sans doute des effets de marée de Jupiter. Galileo a aussi photographié en surface des dômes ou des dépressions grossièrement circulaires formés de blocs de glace désordonnés, les « chaos ». Britney Schmidt, de l'Institut de géophysique du Texas, et ses collègues ont proposé un scénario expliquant leur formation.

Les planétologues se sont inspirés de phénomènes connus sur Terre pour expliquer les chaos d'Europe : un volcan islandais actif sous la glace provoque la fonte de celle-ci par en dessous et l'affaissement de la surface. Les glaciers de l'Antarctique ont aussi inspiré leur modèle : lorsque la banquise s'avance sur la mer, de l'eau salée s'infiltre dans les fissures et fragilise la glace, qui finit par se rompre en chapelets d'icebergs.

Saturn

Le VLT découvre l'étoile à la plus grande vitesse de rotation

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© Crédit: ESO/M.-R. Cioni/VISTA Magellanic Cloud survey. Acknowledgment: Cambridge Astronomical Survey Unit
Le très grand télescope de l'ESO, le VLT, a découvert l'étoile à la plus grande vitesse de rotation jamais observée. Cette jeune et lumineuse étoile massive se trouve dans la galaxie voisine de la nôtre, le Grand Nuage de Magellan, à environ 160 000 années-lumière de la Terre. Les astronomes pensent qu'elle a dû avoir un passé violent. Elle aurait été éjectée d'un système d'étoiles double par l'explosion de sa compagne.

Une équipe internationale d'astronomes a utilisé le très grand télescope de l'ESO à l'Observatoire de Paranal au Chili, afin de réaliser un relevé des étoiles les plus massives et les plus lumineuses de la nébuleuse de la Tarentule, dans le Grand Nuage de Magellan. Parmi les nombreuses étoiles très lumineuses de cette nurserie stellaire, l'équipe en a repéré une, appelée VFTS 102 (1), en rotation à plus de deux millions de kilomètres par heure (vitesse à la surface) - soit plus de trois cents fois la vitesse de rotation du Soleil (2) et très proche du point auquel elle devrait être déchiquetée du fait de la force centrifuge. VFTS 102 est l'étoile à la vitesse de rotation la plus rapide connue à ce jour (3).

Les astronomes ont également découvert que cette étoile, qui est environ 25 fois plus massive que le Soleil et cent mille fois plus lumineuse, est en mouvement dans l'espace avec une vitesse sensiblement différente de celle des ses voisines (4).

Cow Skull

Génétique : redonnera-t-on vie au mammouth ?

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Le Japan Times a annoncé récemment que des scientifiques russes et japonais pourraient être en mesure, d'ici cinq ans, de cloner des cellules de mammouth trouvées congelées en Sibérie, afin de redonner vie au mythique pachyderme.

Des scientifiques du musée de la République de Sakha (Russie) et de l'Université de Kinki (Japon) ont pour projet de redonner vie, d'ici cinq ans, au mammouth laineux, dont le dernier spécimen s'est éteint il y a moins de 4.000 ans. À partir de la moelle osseuse d'un fémur fossilisé de mammouth découvert en Sibérie en août dernier, les chercheurs espèrent en effet pouvoir extraire un noyau cellulaire comportant de l'ADN intact.

Ce précieux noyau devra ensuite être transplanté dans un ovocyte (cellule-œuf) d'éléphant, préalablement débarrassé de son propre matériel génétique. L'embryon de mammouth ainsi reconstitué serait alors implanté dans le ventre d'une éléphante, qui donnerait finalement naissance à un charmant bébé laineux... du moins en théorie. Car encore faut-il que l'ADN recueilli sur le fossile soit en suffisamment bon état pour, après 'consolidation' par des techniques complexes, être transplanté sans dommage dans l'ovocyte 'hôte'.

Info

Tueriez-vous une personne pour en sauver cinq ?

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L'actualité est le théâtre de la mort. Et les commentaires que nous en faisons, les sondages auxquels nous nous soumettons font la morale de notre temps. L'intervention de l'OTAN en Libye a reposé la question des guerres justes. Les exécutions sans jugement d'Oussama ben Laden et de Mouammar Kadhafi n'ont pas été spécialement condamnées. La question de l'avortement ne cesse de tirailler les Américains, ainsi que celle de l'utilisation des embryons dans la recherches sur les cellules souches. Comme on a pu le voir récemment avec la suspension in extremis de l'exécution de Hank Skinner, le débat sur la peine de mort ressort régulièrement outre-Atlantique mais il fait aussi régulièrement sa réapparition en France, à l'occasion de faits divers atroces. Quant à l'euthanasie, autorisée dans certains pays, elle est revenue sous les feux de l'actualité avec l'affaire du docteur Bonnemaison.

A chaque fois, les sondeurs nous demandent notre avis. Chacun de nous à une idée précise sur toutes ces questions, mais très rares sont ceux qui ont pu mettre leur jugement en pratique, tué un homme lors d'une guerre, condamné quelqu'un à mort, ou aidé un proche à boire la potion qui lui fera quitter ce monde. Que ferions-nous si nous devions passer de la théorie à la pratique et attenter à la vie humaine au nom de notre éthique ? Pour répondre à cette interrogation, que se posent à la fois philosophes et psychologues, il existe deux solutions : soit mesurer les âmes sur le terrain de la réalité, ce qui est toujours compliqué, soit immerger des sujets dans une réalité virtuelle où ils devront faire des choix. Des choix forcément sanglants.

Gear

« La fin du monde n'est pas pour 2012 »

Le texte maya censé prévoir l'apocalypse pour le 21 décembre 2012 aurait fait l'objet d'une mauvaise interprétation, selon un expert allemand.

Alors que des milliers de personnes à travers le monde se préparent au grand cataclysme censé être prédit par un texte maya, un scientifique allemand pourrait réduire tous leurs efforts à néant. Sven Gronemeyer, anthropologue à l'université de Rhénanie du Nord-Westphalie, a en effet étudié avec attention la tablette de pierre retrouvée il y a quatre ans à l'origine de cette théorie de fin du monde. Une théorie née d'une interprétation erronée des symboles, selon l'expert allemand.