Les Maîtres du Monde
Depuis que les chars de Poutine sont entrés sur le territoire ukrainien l'année dernière, trois options ont été sur la table quant à la fin de cette guerre : la victoire d'un côté ou de l'autre, un conflit gelé ou un règlement négocié. Les commentaires publics faits cette semaine par Oleksiy Arestovych, un ancien conseiller du chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, semblent indiquer que la dernière option pourrait être plus probable qu'on ne le pensait auparavant.
Il existe des preuves de manipulation, qui ont conduit à des pénuries artificielles de semi-conducteurs affectant un certain nombre de secteurs clés de l'économie mondiale.
Il y a des implications géopolitiques : Confrontation des États-Unis avec la Chine orchestrée par la Maison Blanche.
Le 14 juillet, le général Mark Milley, président de l'état-major interarmées américain, a déclaré que la contre-offensive ukrainienne était "loin d'être un échec", mais que le combat à venir serait "long" et "sanglant". Milley a la réputation de dire ce que la Maison Blanche veut entendre, quel que soit son jugement professionnel.
La proximité des élections présidentielles de 2024, les intérêts divergents, voire antagoniques de la classe des capitalistes américains, tout cela va creuser les brèches dans le consensus en faveur de la guerre, pas seulement aux États-Unis, mais aussi dans le camp occidental.
La saga de M. Kissinger à Pékin était une tentative « non officielle » et individuelle d'essayer d'améliorer les relations sino-américaines de plus en plus conflictuelles. Il ne représentait pas l'administration américaine actuelle.
Elle nous a fait part de sa rencontre le jour même avec Vladimir Poutine, qui présidait la quatrième réunion du conseil de surveillance de la plateforme d'échanges « La Russie, pays d'opportunités ». Elle a évoqué aussi ses activités dans le Donbass et l'attitude des autorités et médias français à son égard.

La Russie sera représentée à la réunion en Afrique du Sud par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le sommet de l'OTAN qui s'est tenu ces jours-ci à Vilnius, capitale de la Lituanie, n'a pas manqué de susciter des réactions au sein de la communauté internationale. Alors que le monde occidental croit encore tenir entre ses mains les rênes du destin du monde, le reste de la planète observe avec un mélange de pitié, d'horreur et de dégoût les spectacles pathétiques organisés par les États-Unis et leurs vassaux européens, qui ne font que montrer qu'ils ne comprennent pas que le nouveau monde multipolaire ne laissera aucune place aux projets hégémoniques de Washington.