Les Maîtres du Monde
Le sommet de l'OTAN qui s'est tenu ces jours-ci à Vilnius, capitale de la Lituanie, n'a pas manqué de susciter des réactions au sein de la communauté internationale. Alors que le monde occidental croit encore tenir entre ses mains les rênes du destin du monde, le reste de la planète observe avec un mélange de pitié, d'horreur et de dégoût les spectacles pathétiques organisés par les États-Unis et leurs vassaux européens, qui ne font que montrer qu'ils ne comprennent pas que le nouveau monde multipolaire ne laissera aucune place aux projets hégémoniques de Washington.
Le chiffre de 800 soldats espagnols est évoqué afin de renforcer les positions de l'OTAN dans un pays qui partage une centaine de kilomètres de frontière avec l'Ukraine, à proximité immédiate du conflit.
Bild a révélé les détails du plan de l'Otan en cas de conflit militaire avec la Russie. Le document, décrit par le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, comme « le plus grand plan de défense depuis la guerre froide », contient plus de quatre mille pages. Il en ressort, en particulier, que le commandant en chef des forces de l'Otan, l'amiral Rob Bauer, président du Comité militaire de l'Otan, en Europe, pourra prendre seul certaines décisions, sans consultations supplémentaires avec l'Alliance atlantique.
Sans plus de précisions d'abord, les autorités russes ont annoncé l'interruption du trafic sur le pont de Kertch, dit de Crimée, reliant cette dernière à l'oblast de Krasnodar : « Une urgence s'est produite dans la zone du 145e pilier depuis le territoire de Krasnodar. » « Les forces de l'ordre et tous les services compétents sont à pied d'œuvre », a expliqué le gouverneur de la Crimée.
La source a ajouté : « Biden avait besoin de cette décision, et la Turquie traverse une grave crise financière ».
La bataille se déroule maintenant entre les forces de l'abjection et la défense inconditionnelle de la dignité de chacun, en particulier des plus vulnérables. Il nous sera demandé dans quel camp nous aurons été et ce que nous aurons fait pour mettre en échec l'abomination !
Commentaire:
Dans notre vidéo, la psychologue et philosophe Ariane Bilheran tente d'expliquer cette énigme historique : comment tant de « gens bien » peuvent-ils basculer dans la déviance, en adhérant à la maltraitance (voire en y collaborant) infligée aux populations par des régimes autoritaires ?
Le PNAC a appelé à établir une « Supériorité dans les armes nucléaires » (appliquée à la Russie) associée à une expansion du complexe militaro-industriel axée sur le profit. L'agenda NéoCon, tel que formulé par le PNAC (2000) suit les traces de la « doctrine Truman » de la guerre froide. Selon George Kennan : « Le jour n'est pas loin où nous devrons nous occuper de concepts de pouvoir sans rancune [straight power concepts]. Moins nous serons gênés par des slogans idéalistes, mieux ce sera. »
Si le fait que la Russie n'ait pas sombré dans un chaos à la française à la suite de la « mutinerie » de Prigojine représente le « bouchon » initial du vide actuel, l'autre bouchon est (ou est censé être) le sommet de l'OTAN qui débute le 11 juillet à Vilnius, au cours duquel une nouvelle « orientation » occidentale pour l'avenir de l'Ukraine doit être officiellement promulguée (bien que tout consensus sur l'avenir semble très incertain, à ce stade).
Il va sans dire que, tôt ou tard, nous devrions voir les véritables objectifs émerger du jeu stratégique en Russie que j'ai décrit comme « le Jour le plus Long ». Le Jour le plus Long peut ou non avoir été une opération psychologisante plus grande que nature. Pour dissiper le brouillard, commençons par un tour d'horizon des suspects « gagnants » habituels.
Commentaire: Que penser de tout ceci ? Bien sûr, la folie fait agir les hommes au pouvoir d'une manière tout à fait irresponsable. Les guerres, et les préparatifs, apportent une grande quantité d'argent que les peuples vont payer, oui ou oui. Nous sommes donc tous victimes de cette folie des psychopathes au pouvoir. Nous avons oublié l'expérience de notre passé historique qui était à notre portée. Sans la mise en pratique de l'expérience, nous sommes à la merci, de nouveau, des prédateurs avides de batailles. Ce qui prouve que l'humanité n'a rien appris.