Histoire SecrèteS


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Des dents humaines de plus de 200.000 ans en Israël

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© Crédit photo : Rolf Quam
Publiée récemment dans l'American Journal of Physical Anthropology, l'étude de dents humaines ou pré-humaines fossiles trouvées sur un site préhistorique en Israël par une équipe internationale, ne permet pas encore d'établir l'espèce à laquelle elles appartenaient. L'enjeu - évolution et migration de l'homme hors d'Afrique - est pourtant de taille.

Découvertes dans la caverne de Qesem, un site préhistorique israélien qui a par ailleurs livré nombre d'outils de pierre et de restes d'animaux, ces 8 dents vieilles de 200 à 400.000 ans posent un problème aux anthropologues : appartenant à au moins 6 individus d'âges différents - dont de très jeunes enfants -, elles échappent aux méthodes d'identification habituelles, surtout basées sur les différences entre incisives, canines et molaires d'une même dentition.

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Vous auriez battu l'Homme de Néandertal à la course

Vous pouvez être quelqu'un de pas trop porté sur le footing, mais, comme consolation, vous pouvez vous dire que vous auriez battu à l'aise l'Homme de Néandertal, sur la longueur en tout cas. En effet, leur capacité à la course pourrait bien avoir été leur talon d'Achille et aurait finalement causé leur perte. À propos de talon d'Achille, c'est justement et plus précisément le tendon d'Achille qui a retenu l'attention des chercheurs américains de l'université d'Arizona à Tucson.

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Découverte en Israël d'une basilique, possible site de la tombe du prophète Zacharie

JERUSALEM - Des archéologues israéliens ont mis au jour mercredi les ruines d'une basilique récemment découverte datant de l'époque byzantine, sur un site qui pourrait abriter la tombe du prophète biblique Zacharie.

L'église, dont les mosaïques au sol sont bien conservées, a été découverte à Hirbet Midras, site d'une communauté juive de l'ère romaine, dans le centre du pays, a précisé dans un communiqué le département israélien des Antiquités, qui a lancé les fouilles à la suite de l'arrestation d'un groupe de pillards qui exploitaient le site.

La nef de la basilique comportait huit piliers de marbre. Les mosaïques sont décorées de motifs floraux, animaliers --des oiseaux notamment-- et géométriques. Elles vont être recouvertes dans les prochains jours pour leur préservation.

Sherlock

Les Vikings et les « pierres de soleil »

Traduction par Chantalouette

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Les Vikings naviguaient sur les mers, au moyen de cristaux appelés «pierre de soleil" lors des journées nuageuses.

Ils étaient craint comme étant les marins les plus grands, les plus courageux de leur époque Maintenant, le mystère sur la façon dont les guerriers vikings et les commerçants trouvaient leur chemin en haute mer des siècles avant que les premiers compas aient atteint l'Europe a pu être résolu.

Les scientifiques, d'aujourd'hui ont déclaré que les Normands utilisaient des cristaux spéciaux appelés « pierres de soleil » afin de révéler l'emplacement du soleil même quand il était caché par le brouillard et les nuages. Les cristaux, qui sont communs dans les pays scandinaves, détectent la façon dont la lumière du soleil est dispersée quand il frappe l'atmosphère terrestre.

Et une nouvelle étude a montré qu'en tenant l'une d'elle en direction du ciel, les Vikings étaient immédiatement en mesure de trouver le soleil, même lors d'une journée nuageuse ou brumeuse.

Sherlock

Un ancêtre du Tricératops découvert... dans un musée

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Tricératops (illustration)
A paraître dans un prochain numéro de la revue Cretaceous Research, la description d'une nouvelle espèce de dinosaure, à partir d'un spécimen de musée jusqu'alors mal identifié, éclaire la lignée peu connue des Tricératops.

Avec un poids estimé à 7 tonnes et un crâne de 2,40 mètres de longueur, le Titanoceratops, un membre de la famille des Tricératops, ces dinosaures à cornes, ne devait pas passer inaperçu. Il est pourtant passé sous le nez des paléontologues pendant 70 ans : découvert sous forme d'un squelette fossile partiel en 1941 au Nouveau-Mexique, reconstitué seulement en 1995 sous une identification erronée, celle d'un Pentaceratops, auquel il ressemble, il trônait depuis dans un muséum de l'Oklahoma, et vient seulement d'être reconnu comme une nouvelle espèce par Nicholas Longrich, paléontologue à l'Université de Yale (Connecticut).

Brick Wall

La Grande Muraille du Vietnam

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© © EFEO - Hanoi
Après cinq ans d'exploration et d'excavation, une équipe d'archéologues a mis au jour dans les montagnes du centre du Vietnam un mur de 127 kilomètres de long, que les locaux ont déjà rebaptisé la "Grande Muraille du Vietnam", selon un article d'Adam Bray, écrivain de voyage spécialiste du Vietnam, premier journaliste à s'être rendu sur les lieux. Même si elle n'a pas la même échelle que la Grande Muraille de Chine (6.700 km), cette construction, la plus longue d'Asie du Sud-Est, constitue l'une des plus importantes découvertes archéologiques du pays depuis un siècle.

En 2005, le Dr Andrew Hardy, directeur de l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO) à Hanoi, a découvert une référence étrange à une "Longue Muraille du Quang Ngai", dans un document daté de 1885 et intitulé "Géographie descriptive de l'Empereur Dong Khanh". Cette mention a alimenté son imagination et l'a poussé à monter une équipe de recherche, dirigée avec le Dr Nguyen Tien Dong, de l'Institut d'Archéologie. Le mur a finalement été découvert après cinq ans de travail.

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Le renard, le meilleur ami de l'homme préhistorique ?

Des chercheurs de l'université de Cambridge ont eu une grosse surprise en fouillant les restes d'une sépulture préhistorique dans le nord de la Jordanie. Un renard était enterré avec un humain, avant qu'une partie ne fût transférée dans une tombe adjacente. Selon les chercheurs, il faut y voir une sorte d'attache émotionnelle entre un humain et son renard. Il est possible que le renard fût considéré comme un animal domestique. Le maître (ou maîtresse) décédé(e), on a tué puis enterré le renard dans la même sépulture.

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Il y a 100.000 ans, l'homme moderne d'Afrique émigrait

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L'homme moderne a émigré d'Afrique il y a 100.000 ans au moins. C'est ce que viennent de découvrir des chercheurs d'une équipe internationale. C'est 40.000 ans plus tôt que ce que les précédents vestiges découverts le laissaient jusqu'alors supposer.

Une équipe de recherche internationale vient de découvrir dans la Péninsule arabique des traces d'Homo sapiens. Les outils de pierre qui ont été retrouvés révèlent que son émigration depuis l'Afrique remonterait à au moins 100.000 ans, soit beaucoup plus tôt que prévu.

La revue Science rapporte les travaux qui ont été réalisés. Grâce à une technique de luminescence par stimulation optique, les archéologues ont pu déterminer depuis combien de temps les objets retrouvés n'avaient pas été exposés à la lumière. Les résultats indiquent une période allant de 100.000 à 125.000 ans.

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Des dinosaures ont survécu à la grande extinction d'il y a 65 millions d'années

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Publiés mercredi dans Geology, les résultats obtenus par des universitaires canadiens grâce à une nouvelle méthode de radio-datation prouvent que certains hadrosaures ont survécu 700.000 ans après l'épisode d'extinction des dinosaures communément admis par les paléontologues.

L'extinction de masse des dinosaures, il y a 65,5 à 66 millions d'années, a épargné certains de ces grands reptiles : un fémur fossilisé d'hadrosaure - un grand herbivore du secondaire - vient d'être daté à 64,8 millions d'années, soit 700.000 ans après ce fameux tournant Crétacé-tertiaire, que la plupart des paléontologues considéraient comme fatal aux dinosaures non aviens.

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« Une amputation vieille de 7 000 ans »

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En France, la pratique de l'amputation remonte au moins à 7 000 ans ! C'est ce que nous révèle la découverte d'une sépulture néolithique sur la commune de Buthiers-Boulancourt, en Seine-et-Marne.

Sépulture néolithique de Buthiers-BoulancourtLa fouille, réalisée par l'INR AP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives), a mis au jour, entre autres vestiges, deux ensembles sépulcraux comprenant deux à trois tombes chacun.

L'une de ces tombes - celle d'un homme âgé - comportait des offrandes exceptionnelles, mais le fait le plus marquant auquel nous confronte l'étude archéologique est que cet individu a été amputé de son bras gauche, à l'aide d'un outil en silex, et qu'il y a survécu longtemps.