Histoire SecrèteS


Stop

Persépolis : « La célébration du Diable », le dernier festin du Chah d'Iran*

Un délire mégalomaniaque absolu: Les festivités de Persépolis à la gloire de l'Empire perse et de son souverain de l'époque, le chah Mohammad Reza Pahlavi, passent pour avoir été, de l'avis de bon nombre d'observateurs, comme étant les plus fastueuses de l'histoire.
dfgh
La célébration du 2.500 me anniversaire de la fondation de l'Empire perse se réfère à un ensemble de festivités et événements culturels qui ont été organisés en Iran durant l'année iranienne de mars 1971 à mars 1972 (année 1350 du calendrier iranien) et notamment à l'automne 1971.

Cette date se réfère à la mort du fondateur de l'empire perse, Cyrus II Le Grand, en -5302. Elles sont surtout connues pour les fêtes de Persépolis qui tire son nom de la Cité Grecque - Parsa en persan ancien.

Commentaire: Lecture complémentaire qui pourrait vous intéresser :
ghjk
Téhéran, 1980: les révolutionnaires prennent le pouvoir. Installé dans un hôtel de la ville, Ryszard Kapu?ci?ski essaie, à partir de notes, de bandes magnétiques et de photos, de comprendre ce qui a provoqué la chute du Shah et comment l'ayatollah Khomeiny a réussi à s'imposer. Il interroge et écoute inlassablement les témoignages des hommes et des femmes qui l'entourent, et qui évoquent la corruption, les bakchichs, la peur de la délation paralysant les relations sociales, les supplices réservés aux opposants par la police du Shah.

En disséquant le processus de cette révolution, l'auteur s'interroge sur le déclin d'un empire et, au-delà de l'exemple iranien, nous propose une réflexion plus actuelle que jamais sur les mécanismes du pouvoir et sur le despotisme.



Black Cat

Fascinés par le diable : des intellectuels français à la rencontre du Duce et du Führer

Dans l'entre-deux-guerres, nombreux sont les intellectuels français à aller à la rencontre de Mussolini et de Hitler. De Daniel Halévy à Henri Béraud, ils sont journalistes, reporters, écrivains. Certains manifestent leur sympathie pour ces dictateurs, d'autres se montrent plus réservés.
fghj
Les récits qu'ils font de ces rencontres, souvent publiés dans la presse à grand tirage, forment un genre à part entière : celui du voyage en dictature. C'est à lui que se consacre ici Alexandre Saintin. Décrivant les ressorts diplomatiques de ces rencontres et les enjeux de carrière qu'elles pouvaient servir, il montre que ces voyages traduisent avant tout la fascination de ces intellectuels pour l'autorité et pour les chefs charismatiques, dont ils estimaient alors la France dangereusement dépourvue.

Binoculars

Der Spiegel : des vétérans de la Wehrmacht ont créé une armée secrète en Allemagne de l'Ouest

Non le nazisme n'a jamais été éradiqué et s'il s'est reconstitué, selon cet article, « on croit indépendamment des forces d'occupation ». Ce que nous savons, y compris sur le plan culturel, montre que très tôt les services de renseignements US ont utilisé leurs réseaux, avant même l'ouverture officielle de la guerre froide.
dfgh
Le fait est que dans sa lutte contre l'URSS, la CIA ainsi que le gouvernement américain ont sollicité ces gens-là et leurs réseaux pour préparer une « alternative » démocratique au communisme. La chute de l'URSS a activé les réseaux dormants et aujourd'hui la politique la plus belliciste de l'OTAN vient cette internationale noire, comme nous le verrons dans un prochain article.

Binoculars

American Moon : a-t-on vraiment marché sur la lune en 1969 ?

American Moon est un documentaire italien réalisé par Massimo Mazzucco en 2017. La présentation du documentaire par Laurent Guyénot en 2019 :
kjhg
"Tout récemment est sorti le documentaire "American Moon", de l'Italien Massimo Mazzucco, déjà auteur d'un documentaire sur le 11 Septembre. C'est à mes yeux le meilleur documentaire sur la controverse Apollo, remarquable par sa rigueur et sa documentation. Mazzucco a le grand mérite de répondre de façon détaillée à chacun des contre-arguments des débunkeurs. Mazzucco est un cinéaste et directeur de photographie professionnel, et sa contribution majeure, mais non pas unique, est dans le domaine des analyses d'images (il corrige les erreurs de "Did We Land On The Moon ?"). Mazzucco a mis à contribution plusieurs autres photographes de renom international, dont les analyses sont dévastatrices pour la crédibilité des photos lunaires Apollo. Je le recommande chaudement."

Blackbox

« Al-Qaïda est de notre côté » : Comment le tandem Obama-Biden a mené une sale guerre en Syrie

Le Président Biden a annoncé que dans la nuit de samedi à dimanche, une frappe de drone avait tué Ayman al-Zawahiri à Kaboul. Le chef d'Al-Qaïda, qui avait succédé à Ben Laden en 2011, rejoint ainsi la longue liste des acteurs que les États-Unis ont soutenu pour finalement les liquider.
ffghj
Dans cet article paru en avril dernier, peu après l'assassinat du chef de Daesh, le journaliste Aaron Maté rappelait comment Washington avait soutenu les terroristes en Syrie. Un rappel qui reste d'actualité avec la mort d'al-Zawahiri. (IGA)

Archaeology

Croix gammée sur le Tibet

croix gammé sur le tibet
Même si le Tibet a pâli sur les radars médiatiques, remplacé par Hong Kong, le Xinjiang et Taïwan, il reste un abcès de fixation entretenu de l'extérieur sur les flancs du géant chinois. De plus, en ces temps de complaisance obscène envers les nazis d'hier et d'aujourd'hui, le livre « Croix gammée sur le Tibet » mérite sans aucun doute d'être largement diffusé et lu attentivement.

C'est un petit livre de 110 pages1 qui risque de provoquer quelques remous dans les milieux de la tibétologie hexagonale, spécialement au sein de l'INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) dont quatre représentantes éminentes, à savoir Françoise Robin, Anne-Marie Blondeau, Katia Buffetrille et Heather Stoddard, sont ici accusées ni plus ni moins de révisionnisme historique, voire de négationnisme.

L'auteur de l'ouvrage n'est autre que le chercheur Albert Ettinger, dont les habitués du site ont déjà pu apprécier la riche documentation et la rigueur intellectuelle2. Outre son ouverture d'esprit et sa parfaite connaissance notamment du français et de l'anglais, le Luxembourgeois Ettinger, par sa maîtrise de l'allemand, est en prise directe sur le monde germanophone, largement snobé par l'intelligentsia française. Son dernier opus est d'ailleurs la version française, légèrement actualisée par rapport à l'édition originale en langue allemande3. Parmi les auteurs qu'il cite abondamment on trouve les noms de Wolfgang Kaufmann4, Gerald Lehner5, Peter Meier-Hüsing6 ou Michael H. Kater7, dont notre quatuor parisien n'a peut-être jamais entendu parler. Se pourrait-il qu'elles n'aient jamais vu non plus les documents photographiques reproduits dans le livre, pour la plupart extraits des Archives fédérales allemandes ?

Boat

En pleine Première Guerre Mondiale, une histoire de bateau : « Lusitania 1915 - La dernière traversée » : le récit tragique d'un naufrage

Dans Lusitania 1915 - La dernière traversée, l'écrivain et journaliste américain Erik Larson nous raconte l'histoire tragique du Lusitania, un paquebot parti, le 1er mai 1915, de New York pour Liverpool et coulé par un sous-marin allemand le dernier jour de sa traversée.
fghj
© Francis Imossi
Écrivain et journaliste américain, historien et conteur inspiré, auteur, entre autres, du remarquable Diable dans la ville blanche, Erik Larson a gardé toutes ses qualités. Malgré une mise en scène spectaculaire et un suspense digne des meilleurs thrillers, son nouveau livre Lusitania 1915 - La dernière traversée consacré au naufrage du Lusitania n'a rien d'un roman.

Bell

Ils pensaient qu'ils étaient libres


Commentaire : Traduction d'un extrait des pages 166-73 de They Thought They Were Free : The Germans, 1933-45 ("Ils pensaient qu'ils étaient libres : Les Allemands, 1933-45 ) de Milton Mayer, publié par l'University of Chicago Press. ©1955, 1966 par l'Université de Chicago. Tous droits réservés


« Ce que personne ne semblait remarquer, » a dit un de mes collègues philologue, « c'était l'écart toujours plus grand, après 1933, entre le gouvernement et les gens. Pensez seulement à l'immensité de cet écart dès le début, ici, en Allemagne. Et il n'a cessé de grandir. Vous savez, les gens proches de leur gouvernement parce qu'on leur dit que c'est un gouvernement du peuple, une vraie démocratie, ou d'être enrôlé dans la défense civile, ou même de voter. Tout ça a peu de chose -en réalité rien - à voir avec savoir qui gouverne.

fghj
« Ce qui s'est passé ici, ce fut une accoutumance graduelle des gens, petit à petit, à être gouverné par surprise ; à recevoir des décisions délibérées en secret ; à croire que la situation est si complexe que le gouvernement devait agir sur des informations que les gens ne pouvaient pas comprendre, qu'elles ne pouvaient pas être diffusées à cause de la sécurité nationale. Et leur sentiment d'identification avec Hitler, leur confiance en lui, a facilité l'ouverture de cette brèche et rassuré ceux qui, sans ça, se seraient inquiétés.

Commentaire:




Book 2

« Dans le jardin de la bête » d'Erik Larson : Un ambassadeur au cœur du nazisme

Des centaines de romans, essais et documentaires ont été écrits sur la dernière guerre mondiale, mais le roman-documentaire d'Erik Larson jette un œil nouveau sur cette période. L'auteur retrace la vie de William E. Dodd, un Américain qui fut envoyé comme ambassadeur à Berlin en juillet 1933 et y resta jusqu'en décembre 1937.
juyh
Historien et professeur d'université, William E. Dodd n'était pas du tout formé pour le poste d'ambassadeur ni n'avait aucune connaissance des arcanes diplomatiques. Personne ne voulant de ce poste difficile, et il fut directement choisi par le président Roosevelt, qu'il connaissait personnellement (un peu), et il est donc tombé comme un cheveu sur la soupe au milieu des nazis,

Bullseye

Les élites économiques favorisèrent le nazisme, et en furent récompensées

Dans son livre Nazi Billionaires : The Dark History of Germany's Wealthiest Dynasties, David de Jong explore les liens historiques entre le Troisième Reich et les actuels capitaines d'industrie allemands. Ce n'est pas seulement de l'histoire ancienne.
kiuj
Hitler en compagnie de Ferdinand Porsche
Au cours des deux dernières décennies, une forme insidieuse de révisionnisme historique a émergé au sein de la droite étasunienne. Menée par le commentateur politique conservateur et criminel condamné Dinesh D'Souza, la droite a colporté une fiction commode : les nazis, parce que leur nom complet était « national-socialiste », appartenaient à la gauche et Adolf Hitler était un produit de « l'étatisme » qui a mal tourné.