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lun., 25 sept. 2023
Le Monde pour les Gens qui Pensent

La Science de l'Esprit
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Wolf

Je suis un psychopathe

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Ian Walker filme les étapes d'un diagnostic qui doit déterminer si un patient est ou non psychopathe. Ce documentaire insolite montre toute la puissance de manipulation de ce type de personnalité...


Sam Vaknin le dit lui-même : il est psychopathe, c'est-à-dire mégalomane, contradictoire, imprévisible et sans scrupules. Il dit cela sans gêne ni remords, puisque l'un des symptômes de ce trouble de la personnalité est le déni de la réalité de l'autre. Comme beaucoup de psychopathes, Sam est charmeur et manipulateur, mais capable de détruire la vie de son prochain autant que la sienne. Toutefois, tous les psychopathes ne passent pas à l'acte et ne sont pas des tueurs. C'est le cas pour Sam Vaknin comme pour environ 1 % de la population si l'on en croit certains experts tels que le neurobiologiste allemand Niels Birbaumer, qui estime que l'on n'étudie pas assez les ravages causés par ces patients qui s'ignorent.

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Le stress prolongé laisse des marques durables dans le cerveau

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Suite à une exposition prolongée au stress, des modifications cérébrales demeurent présentes plusieurs mois plus tard, selon une étude néerlandaise menée avec des soldats de retour d'Afghanistan, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Guido van Wingen et ses collègues de l'université de Radboud (Amsterdam) et du Centre de recherche militaire d'Utrecht ont mené cette étude avec 33 soldats déployés en Afghanistan pour une mission de quatre mois, qui n'ont pas été blessés mais ont été soumis au stress prolongé des zones de combat, et 26 soldats qui n'ont pas été exposés à ce stress. Des images cérébrales ont été prises avant qu'ils ne soient déployés, 6 semaines après leur retour et un an et demi plus tard.

Eye 1

Portrait du pervers narcissique et de sa victime

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Comment définir et identifier la personnalité à profil de pervers narcissique ?


Faire d'autrui sa victime pour rehausser l'image déficiente qu'il a de lui-même, tel est, au masculin comme au féminin, le projet de ce sujet aux apparences trompeuses.

En effet, le sujet dont la personnalité présente un profil pervers narcissique organise, par un travail de sape psychologique, la démolition mentale de l'autre, tout incapable de respect de la personne humaine qu'il est, et inapte à aimer et à s'engager dans une relation constructive. Ses moyens sont ceux de la dévalorisation, de l'humiliation, du dénigrement, mais aussi de la brimade, du discours contradictoire et paradoxal, de la polémique systématique. Le recours à l'allusion, au non- dit et sous- entendu fréquent. Rabaisser les agissements du partenaire, nier ses accomplissements, et faire silence sur ses réussites, tout cela participe à ces techniques insidieuses.

Aussi est- il difficile pour le harcelé de prendre conscience qu'il est manipulé où le « bourreau » s'arrange pour ne jamais être pris en flagrant délit et fait passer aussi l'autre pour coupable. Il lui fait perdre sa confiance en lui- même, en son jugement et son intuition. Harceler, c'est savoir renverser les situations, accuser le partenaire de tous les torts et de tous les maux, c'est s'arranger pour jouer le beau rôle.

People

Les troubles du sommeil, un symptôme précoce d'Alzheimer ?

Une expérience menée sur des souris et publiée dans Science Translational Medicine tend à montrer que le sommeil perturbé pourrait être un symptôme précoce de la maladie d'Alzheimer, rapporte la BBC. L'étude doit encore être confirmée par d'autres tests, et il n'est pas dit que ce qui est vrai pour les souris le soit aussi pour les hommes, mais cette découverte pourrait permettre de détecter la maladie bien plus tôt qu'actuellement et donc de trouver des traitements plus efficaces.

Bomb

Y-a-t-il un psychopathe parmi vous ?

Avez-vous déjà remarqué la quantité astronomique de violence dans les différents médias ? Qu'on parle de la radio, de la télévision (nouvelles de la planète, émissions de fiction, films, documentaires, émissions pour enfants, etc.), des journaux, dans les jeux vidéo ou d'Internet importe peu. La première chose que l'on voit ou que l'on entend, c'est de la violence. Aussitôt qu'il se passe quelque chose d'horrible à quelque part, ici ou ailleurs sur la planète, les médias en parlent aussitôt. Ce qui est bien, me dites-vous, il faut que les gens soient informés, qu'ils sachent à quoi s'attendre. Là n'est pas le problème. Le problème n'est pas que les médias recensent les actes violents qui se sont passés. Le problème est qu'ils en font la promotion de manière insidieuse ou plus directement et qu'ils tombent souvent dans le sensationnalisme parce que la violence fait vendre. Plus l'acte est violent (qu'il soit fictif ou réel), plus il fait la page couverture et les pages subséquentes, et plus les gens achèteront le média qui le montre ou en parle. Les médias continuent ainsi de promouvoir la violence, de plus en plus, en ajoutant toujours plus de détails à ces actes sordides. C'est à qui en montrera le plus, à qui ira le plus loin... Je trouve qu'à la longue cela ne fait que miner le moral des gens plutôt que de simplement les informer sur ce qui se passe. Je pense aussi que cette recrudescence de violence dans les différents médias a également d'autres conséquences autrement plus importantes que de simplement miner le moral des gens.

Einstein

Votre cerveau peut être piraté pour collecter vos données personnelles

C'est ce qu'ont montré des chercheurs lors de la conférence Usenix Security.

Après les ordinateurs, les téléphones portables et consorts, c'est désormais le cerveau humain qui peut être piraté. En utilisant une interface "cerveau-ordinateur" qui regroupe un hardware et un software, les chercheurs ont montré à la conférence Usenix Security qu'ils pouvaient collecter les informations personnelles qu'une personne garde bien cachées dans son cerveau.

Le hardware est en fait tout simplement un électro-encéphalographe, c'est-à-dire des capteurs posés sur la tête qui mesurent l'activité du cerveau, et le software permet d'analyser les données récoltées.

Blackbox

Être conscient... et mort en même temps ?

Dr Pim van Lommel
© JR Pac - jrpac.com
Comment expliquer l'impossible: être en état de mort clinique et pourtant conscient ? Le Dr. Pim van Lommel, médecin, cardiologue de renommée mondiale, auteur d'une étude scientifique capitale sur les EMI publiée dans la prestigieuse revue médicale The Lancet, présente ses déductions dans un nouveau concept sur la continuité de la conscience. Conférence/Evénement à l'occasion de la publication en France de son bestseller Mort ou pas ? Les dernières découvertes médicales sur les Expériences de mort imminente.

Si les EMI ne peuvent pas être attribuée à une hallucination, une psychose, les médicaments, ou toutes autres causes physiologiques, que nous disent-elles de notre conscience ?

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Une découverte importante concernant le cerveau

Des chercheurs de l'Université McGill de Montréal découvrent un lien déterminant entre l'hippocampe et le cortex préfrontal.

L'une des clés du mystère entourant certains troubles cognitifs et mentaux pourrait mettre en jeu deux structures du cerveau que l'on croyait jusqu'à maintenant indépendantes l'une de l'autre, selon un groupe de chercheurs de l'Université McGill dirigé par la professeure Yogita Chudasama, spécialiste au Laboratoire du cerveau et du comportement du Département de psychologie. L'équipe mcgilloise a découvert l'existence d'une interaction déterminante entre deux importantes parties du cerveau: l'hippocampe-structure qui joue un rôle primordial dans les processus de mémorisation et largement étudiée par la professeure BrendaMilner dans le cadre de ses travaux sur H.M., un patient amnésique-et le cortex préfrontal, qui participe à la prise de décisions et à l'inhibition des comportements inappropriés.

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Vivre le moment présent serait impossible

L'idée convoitée de "vivre l'instant présent" serait impossible selon des chercheurs en neurosciences.

Selon des chercheurs en neurosciences de l'université de Pittsburgh (Etats-Unis), "vivre l'instant présent" serait impossible. Leur étude met une évidence qu'une région du cerveau qui renferme les conséquences de nos décisions passées est utilisée pour guider notre comportement.

Les chercheurs ont émis l'hypothèse que la zone du cerveau responsable de la métacognition (la capacité à analyser nos propres pensées, comme la conscience) se situait dans le cortex frontal, une zone déjà connue pour être à l'origine de la prise de décision, du comportement social ou de l'expression de notre personnalité. C'est en utilisant un test de jeux lumineux et de l'imagerie médicale sur des hommes adultes qu'ils ont pu montrer que leur hypothèse était exacte.

Family

Parfois, une bonne colère vaut mieux que le pardon et l'oubli

Voici une étude scientifique qui vient révolutionner certains grands principes «d'un mariage qui dure». Alors, la colère parfois meilleure que le pardon? Absolument.

L'expression de la colère peut s'avérer nécessaire pour résoudre certains problèmes relationnels. Dans ce cas, il s'agit de faire le sacrifice d'un moment désagréable au profit d'un bénéfice à long terme pour la santé de la relation. Ainsi, pardonner et oublier ne serait pas la panacée pour faire durer un mariage. Telle est la conclusion d'une partie des travaux menés récemment sur la compréhension des raisons pour lesquelles certaines relations durent alors que d'autres échouent. Ces études tentent également d'évaluer l'impact de la qualité des relations intimes sur la santé.