Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la couverture neigeuse dans l'hémisphère nord qui s'étend du Minnesota aux États-Unis à la Sibérie est la deuxième plus importante enregistrée au cours des 17 dernières années pour un mois de novembre. Une importante couverture neigeuse au début de la saison froide n'est pas un bon signe, sachant que les masses d'air peuvent se renforcer au cours des mois suivants. Jusqu'à présent, la tendance est à la persistance d'un hiver froid et rigoureux.
Mais peut-être que les pathocrates au pouvoir ne se soucient plus de ce que pensent les « petites gens ». Qu'est-ce qui a fait reculer les gouvernements au moment où ils étaient sur le point d'imposer physiquement la « vaccination » obligatoire en 2022 : des preuves croissantes que les « injections vaccinales » n'avaient aucun effet sur la réduction de la transmission du Covid-19 ou sur le nombre des hospitalisations ? L'inquiétude face au mécontentement croissant et généralisé ? Ou l'annonce par Vladimir Poutine, fin février, que la Russie ne resterait plus les bras croisés pendant qu'un régime fantoche installé par les États-Unis en Ukraine y attaquait les Russes ethniques ?
La plupart des gens ne le sont pas, pour une raison ou une autre.
Certaines personnes détestent le fait qu'il y ait une guerre là-bas, tandis que d'autres l'aiment mais détestent le fait qu'elle n'a pas encore été gagnée, d'un côté ou de l'autre.
Les évènements sont coupés de leurs causes et de leurs effets, si bien qu'on ne peut pas les comprendre et, d'ailleurs, ça n'a pas d'importance. La question du pourquoi a été rayée de la langue française, car probablement trop dangereuse pour les pouvoirs en place. Les élèves sont promenés à travers l'histoire, la géographie, les auteurs, un peu comme des touristes dans un bus. Le bus s'arrête, les touristes descendent, prennent des photos tout en écoutant distraitement le guide et remontent. Ils ne viennent pas découvrir un pays, une langue, une culture, ni faire connaissance avec ses habitants, et ils seraient le plus souvent même incapables de placer sur une carte l'endroit où ils sont. Leur seul but est de prendre des photos qu'ils pourront fièrement exhiber à leur retour, tels des diplômes arrachés haut la main, en se vantant du nombre de pays qu'ils ont fait : Moi, l'année dernière j'ai fait le Zimbabwe, l'année prochaine, je ferai la Corée du nord.
Pour l'enseignant d'histoire, de géographie, de français ou même de science, c'est à peu près la même chose. La seule chose qui lui importe, c'est de boucler le programme à la fois utopique, démesuré et superficiel imposé par sa hiérarchie pédagogiste, sans y laisser sa peau.
L'époque contemporaine présente une reconstitution renforcée du système de contradictions qui caractérise le système capitaliste depuis sa création. Le problème structurel associé au mode de production capitaliste est son caractère "exponentiel croissant monotone", c'est-à-dire sa tendance intrinsèque à alimenter des processus de "rétroaction positive", d'"intérêts composés" et de croissance illimitée. Dit autrement : le mécanisme du capital, vivant de sa propre augmentation, tend à pousser tous les facteurs de production constamment dans la même direction, créant ainsi un déséquilibre systématique. Le système pousse donc au sommet la croissance indéfinie de la production, la croissance indéfinie de l'accumulation du capital, la croissance indéfinie de l'exploitation des personnes, la croissance indéfinie de l'exploitation de la nature.
Kousoumna Libaa, spécialiste du climat, a déclaré :
Les précipitations de cette année 2022 sont tout à fait exceptionnelles. Depuis le début de la saison de la mousson, le volume de la pluviométrie a été particulièrement élevé ; il a plu sans discontinuer durant les mois d'août et septembre et il a continué de pleuvoir au mois d'octobre.Le Nigeria a connu ses pires inondations depuis dix ans avec 18 des 36 États touchés : au moins 600 personnes sont mortes et des dizaines de milliers de têtes de bétail ont péri dans les eaux et les maladies hydriques.
Au Cameroun, les eaux de crue ont causé d'importants dégâts dans la région du nord, détruit des cultures et des maisons, et le gouvernement tchadien a déclaré l'état d'urgence en raison des inondations qui ont affecté plus d'un million de personnes.
Comme la plupart des analystes et des commentateurs politiques occidentaux, j'ignorais l'existence des néo-nazis ukrainiens jusqu'en 2014. Lors du renversement du président élu, je vivais alors en Syrie, j'ai cru qu'il s'agissait de groupuscules violents ayant fait irruption sur la scène publique pour prêter main-forte aux éléments pro-Européens. Cependant, depuis l'intervention militaire russe, j'ai découvert progressivement quantité de documents et d'informations sur ce mouvement politique qui représentait, en 2021, un tiers des forces armées ukrainiennes. Cet article en présente une synthèse.
Robert Kennedy Jr. résume le dossier dans son livre American Values [1]:
[JFK] a obstinément refusé d'envoyer des troupes de combat au Vietnam, ce qui lui a valu l'antipathie des libéraux et des conservateurs, qui lui ont reproché d'avoir « jeté l'éponge » dans la lutte contre le communisme international. [...] Lorsque Johnson s'est rendu au Vietnam en mai 1961 à la demande de Jack [John], il est revenu fermement convaincu qu'il était insuffisant d'envoyer des conseillers militaires et du matériel : la victoire exigeait des troupes de combat américaines capables d'une action indépendante contre les combattants de la guérilla.Entre 1965 et 1968 seulement, 643 000 tonnes de bombes ont été larguées, soit trois fois plus que pendant la Seconde Guerre mondiale, sur un pays majoritairement rural. La guerre du Vietnam a considérablement renforcé le déjà monstrueux « complexe militaro-industriel », au sujet duquel Eisenhower avait mis en garde les Américains dans son discours d'adieu.
Pratiquement tous les conseillers de Jack étaient d'accord, mais le Président a fermement résisté, affirmant que nous pouvions soutenir les Sud-Vietnamiens mais que nous ne pouvions pas lutter pour eux. En y repensant plus tard, [Maxwell] Taylor [chef des états-majors] observa : « Je ne me souviens de personne qui était fortement contre [l'envoi de troupes de combat au Vietnam], à l'exception d'un homme, et c'était le Président. Le Président ne voulait tout simplement pas être convaincu que c'était la bonne chose à faire. C'était vraiment la conviction personnelle du Président que les troupes terrestres américaines ne devraient pas entrer. »
Le 11 octobre 1963, cinq semaines avant sa mort, JFK a contourné son propre Conseil de sécurité nationale et a publié le mémorandum d'action de sécurité nationale 263, officialisant le retrait du Vietnam de « 1 000 militaires américains d'ici la fin de 1963 » et « la majeure partie du personnel américain d'ici la fin de 1965 ». Le 20 novembre 1963, deux jours avant son voyage à Dallas, Jack a annoncé lors d'une conférence de presse un plan pour évaluer « comment nous pouvons sortir les Américains de là-bas. Maintenant, c'est notre objectif, ramener les Américains à la maison ». Le lendemain matin, il passa en revue une liste de victimes pour le Vietnam indiquant que soixante-treize Américains y étaient morts à ce jour. Ébranlé et en colère, Jack déclara à son attaché de presse adjoint, Malcolm Kilduff : « Après mon retour du Texas, cela va changer. Il n'y a aucune raison pour que nous perdions un autre homme là-bas. Le Vietnam ne vaut pas une autre vie américaine. » Le 24 novembre 1963, deux jours après la mort de Jack, Lyndon Johnson a rencontré l'ambassadeur américain au Vietnam, Henry Cabot Lodge, que Jack avait été sur le point de renvoyer pour insubordination. LBJ déclara à Lodge : « Je ne serai pas le président qui a vu l'Asie du Sud-Est suivre le même chemin que la Chine. » En fin de compte, 500 000 Américains [...] sont entrés dans les rizières du Vietnam et 58 000 ne sont jamais revenus.