OF THE
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« À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front: et que nul ne puisse acheter ou vendre, s'il ne porte la marque... »Or, voilà que le fondateur de Microsoft, Bill Gates, qui met en garde contre une pandémie mondiale depuis des années, propose par ailleurs ces technologies controversées de marquage pour tous.
Mais il y a un autre problème, potentiellement encore plus grave : la façon dont les décès sont enregistrés. Si une personne meurt d'une infection respiratoire au Royaume-Uni, la cause spécifique de l'infection n'est généralement pas enregistrée, à moins que la maladie ne soit une "maladie à déclaration obligatoire" rare.
Ainsi, la grande majorité des décès dus à une maladie respiratoire au Royaume-Uni sont enregistrés comme bronchopneumonie, pneumonie, vieillesse ou une désignation similaire. Nous ne faisons pas vraiment de tests pour la grippe ou d'autres infections saisonnières. Si le patient a, par exemple, un cancer, une maladie des neurones moteurs ou une autre maladie grave, cela sera enregistré comme la cause du décès, même si la maladie finale était une infection respiratoire. Cela signifie que les certifications britanniques sous-estiment normalement les décès dus à des infections respiratoires.
Examinons maintenant ce qui s'est passé depuis l'apparition du Covid-19. La liste des maladies à déclaration obligatoire a été mise à jour. Cette liste - qui contient également la variole (disparue depuis de nombreuses années) et des maladies telles que l'anthrax, la brucellose, la peste et la rage (que la plupart des médecins britanniques ne verront jamais de toute leur carrière) - a été modifiée pour inclure le Covid-19. Mais pas la grippe. Cela signifie que tout test positif pour le Covid-19 doit être notifié, alors que ce n'est pas comme cela que ça se passe pour la grippe ou la plupart des autres infections.
- How deadly is the coronavirus? It's still far from clear ("Le coronavirus est-il mortel ? C'est encore loin d'être clair"), The Spectator, 28 mars 2020
On l'a oublié aujourd'hui, mais le monde a connu une crise sanitaire très semblable à celle de 2020 : la grippe de Hong Kong de 1968 qui a tué non pas 130 000 personnes dans le monde, comme le Covid-19 à la mi-avril, mais largement plus d'1 million, à une époque où la planète comptait moins de 4 milliards d'hommes. La moitié moins qu'aujourd'hui... En France, cette même grippe de 1968 a tué 17 000 personnes, sur une population de 50 millions d'habitants (contre 65 millions en 2020). C'est dire si l'alerte a été sévère.Le monde a connu une crise sanitaire très semblable à celle de 2020 : la grippe de Hong Kong de 1968.
« Il ne s'agit pas d'héroïsme dans tout cela. Il s'agit d'honnêteté. C'est une idée qui peut faire rire, mais la seule façon de lutter contre la peste, c'est l'honnêteté. »Vue d'ensemble
Albert Camus, La Peste, 1947
"renforce les mesures de contrôle de la propagation du virus, prépare et augmente la capacité du système de santé à y faire face, assure une distanciation physique et communique le pourquoi et le comment de toutes les mesures à la population".Donald Trump a lui aussi ressenti le besoin de donner son avis :
"La Suède a fait cela, le troupeau, ils l'appellent le troupeau. La Suède souffre beaucoup, beaucoup".Mais la Suède souffre-t-elle vraiment beaucoup, vraiment beaucoup par rapport à d'autres pays qui ont imposé de sévères restrictions ? Est-il vraiment impératif qu'ils changent de cap et s'alignent sur ce que la plupart des autres pays ont fait ? Ou bien ces appels proviennent-ils d'un tout autre motif : la crainte que l'approche comparativement mesurée de la Suède, qui consiste à traiter le dossier Covid-19 sans introduire les restrictions civiles les plus draconiennes jamais vues et sans faire s'effondrer son économie, puisse réellement fonctionner et, ce faisant, montrer que la réaction des autres pays a été sauvagement disproportionnée ?
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