SOTT Focus:


Whistle

SOTT Focus: Ca suffit, les images de gosses !

trafic migrants
Chaque fois que je vois un bébé qui pleure sur mon écran, je sais que quelqu'un est en train d'essayer de m'embrouiller. Et cela vaut pour tout ce qui en appelle à mes instincts basiquement humains, qu'il s'agisse d'un corps féminin dénudé ou d'un bébé mort. Au lieu de me convaincre, ce truc simpliste provoque chez moi un rejet immédiat. Je sais que telle voluptueuse anatomie ne va pas atterrir entre mes mains, même si je m'envoyais toutes les bouteilles de Coca du magasin. La vue d'enfants morts ne me persuadera pas de faire quelque chose qui va contre le bon sens, car il s'agit de manipulation. En politique, je veux un débat socratique, et non pas la persuasion par l'émotion. Si vous n'arrivez pas à me faire craquer par des mots, n'essayez pas de le faire avec des images. Mais ils essayent et c'est trop souvent qu'ils obtiennent des résultats.

Les mots peuvent être hautement inflammatoires, mais les images sont quelque chose d'encore plus redoutable. Pour envoyer à la mort la fleur de la jeunesse anglaise dans les tranchées de Verdun, les images de brutes germaniques faisant griller des enfants embrochés sur leurs baïonnettes ont été activées ; ce sont des images de commissaires juifs violant une blonde aryenne qui ont précipité les gamins allemands sur les bords de la Volga pour y laisser leur vie prématurément. Vous ne pouvez pas justifier les images avec des mots, en disant que c'est le chemin le plus court pour éviter des calamités : ne déclenchez pas de guerre, et les brutes allemandes devront assouvir leur rage en se faisant rôtir des cervelas, et le commissaire juif n'aura qu'à s'abonner à Playboy pour reluquer des anatomies aryennes.

Target

SOTT Focus: Privilège blanc VS paranoïa raciale

Traduction : SOTT

black lives matter
Si vous êtes blanc, que vous jouissez d'une certaine présence sur la scène publique - en tant que politicien, professeur ou conseiller politique - et que vous profitez de la tribune qui vous est offerte pour aborder des problématiques sociétales, on vous accusera à coup sûr d'avoir une vision du monde déformée par le biais du privilège blanc. Les leaders noirs et les agitateurs droit-de-l'hommistes emploieront des termes on ne peut plus virulents - en témoigne ce passage croustillant d'un récent débat sur le politiquement correct, où Michael Eric Dyson, n'y allant pas par quatre chemins, traita tout bonnement son adversaire conservateur, Jordan Peterson, d'« homme blanc fou et malveillant ». Même les personnalités de « gauche », comme Hillary Clinton et Bernie Sanders, ne sont pas épargnées par cette accusation. Le privilège est présenté comme une condition qui, une fois acquise, s'avère incurable. Toutefois, il serait hallucinant de suggérer que Dyson et autres figures de proue de la justice sociale sont les seuls à avoir une vision objective du monde dénuée de tout parti-pris. Le bon sens suggère l'existence d'une maladie complémentaire qui affecte ces accusateurs : on pourrait la qualifier de paranoïa raciale.

Si certains ont des œillères en ce qui concerne les injustices qui les entourent, se pourrait-il également que d'autres voient de l'injustice là où il n'y en a pas ? L'arène publique est l'espace privilégié où paranoïa et privilège clashent avec une violence inouïe dès qu'il s'agit d'aborder les problèmes d'inégalité devant la justice. Dans leur argumentation, les avocats de la cause noire citent invariablement les incidents filmés qui font désormais partie intégrante du débat national sur la question raciale : les affaires Eric Garner, Walter Scott et Philando Castile. Tous ces incidents ont donné du grain à moudre à Black Lives Matter et, par la suite, au mouvement de protestation « Take a knee » de la National Football League. Certes, les vidéos peuvent constituer des pièces à conviction spectaculaires dans les affaires de violence extrajudiciaire. Mais ce qu'une vidéo ne peut pas faire, c'est démontrer si l'usage excessif de la force est simplement inapproprié, ou s'il y a une motivation raciste sous-jacente. Pour le déterminer, on doit se tourner vers les faits et les statistiques.

Commentaire: Le discours actuel sur la question raciale a atteint un niveau d'absurdité quasi inouï. Les Social Justice Warriors voient le monde à travers un prisme complètement déformé, où les « faits » ne veulent plus rien dire et existent simplement pour servir leur dessein politique.

Voir aussi :


Heart - Black

SOTT Focus: La mort de Razan al-Najjar et la culture de l'impunité en Israël

Razan al-Najjar
Tandis que les Palestiniens pleurent la mort de l'infirmière de 21 ans Razan al-Najjar, Israël continue de bombarder la Bande de Gaza.
Razan, 21 ans, était originaire de Khuza'a, un petit village palestinien situé près de Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza. Le 1er juin, elle a reçu une balle en plein cœur tirée par un sniper de l'Armée israélienne alors qu'elle secourait d'autres personnes touchées par les snipers israéliens lors des manifestations qui avaient débuté en mars dernier le long de la clôture du camp de concentration de Gaza. Son histoire - et donc, l'histoire des événements à Gaza - a à peine été évoquée dans les médias occidentaux. Et quand elle l'est, c'est sur un ton empreint de sentimentalisme, dénué de véritable contexte.

En juillet 2014, Israël lança un autre assaut barbare contre la Bande de Gaza, justifié par le kidnapping et le meurtre de trois adolescents israéliens. Les médias furent soumis à une clause de non divulgation les empêchant de donner le moindre détail sur le sort des adolescents, tandis que l'Armée israélienne lançait une campagne de terreur d'envergure contre le peuple palestinien, et que les chefs religieux attisaient la soif de sang de l'opinion publique israélienne.

Eye 1

SOTT Focus: D'après une étude, aux Etats-Unis la Californie est pleine de psychopathes, mais toutefois pas autant que le District de Columbia

six percent psychopaths
Les psychopathes gouvernent notre monde - Six pour cent de la population mondiale est née avec des gènes de psychopathes. Savez-vous ce que cela signifie pour le reste d'entre nous ?
Avez-vous déjà eu l'impression qu'il y a quelque chose de sinistre qui se cache derrière la façade "baba-cool", amoureux du yoga et mangeurs d'avocats de vos compatriotes californiens ? Maintenant, il y a des recherches pour vous le confirmer.

La Californie est l'un des deux états américains ayant la plus forte concentration de psychopathes, selon une étude de travail de la Southern Methodist University publiée cette semaine dans les milieux de la recherche en sciences sociales. L'étude a examiné la tendance des traits de personnalité dans tous les domaines (l'étude n'a pas encore fait l'objet d'un processus complet d'examen par les pairs, alors prenez les résultats avec prudence).

Les seuls endroits où il y a plus de psychopathes ? Le Connecticut (merci, les fonds de pension !) et, choquant, le District de Columbia (là ou se trouve Washington, la capitale des États-Unis). Les autres États très psychopathes comprennent le New Jersey, New York et le Wyoming, tandis que la Virginie-Occidentale, le Vermont et le Tennessee sont parmi les États les moins psychopathes.

Commentaire: Quels sont les chiffres de la psychopathie en France ? 10% ?


Cloud Precipitation

SOTT Focus: Résumé SOTT des changements terrestres - Mai 2018 - Conditions météorologiques extrêmes, révolte de la planète et météorites

Alors que la neige est tombée hors saison tout au long du mois de mai, des montagnes Rocheuses et du nord des États-Unis au Canada, au nord de l'Europe, au nord-est de la Chine, au nord de l'Inde, au Cachemire et au Népal, ce sont les inondations de proportions « bibliques » dans le monde entier qui ont volé la vedette ce mois-ci.

inondation mai 2018
Les États-Unis et une grande partie de l'Europe ont également eu leur part de tornades et de tempêtes de grêle dévastatrices... la grêle géante devenant la nouvelle norme dans de nombreuses parties du monde, semble-t-il.

grelons mai 2018

2 + 2 = 4

SOTT Focus: Pétrodollar, Déficit commercial et Tarif douanier : Que fait Trump ?

US china trade war
"Les Chinois nous violent et le Canada tue nos agriculteurs ! De telles affirmations mélodramatiques de Trump trouvent un écho chez de nombreux Américains, car les effets de la mondialisation ont été dévastateurs pour la moitié de la population. A son crédit, Trump se plaint du déficit commercial depuis trente ans - il se plaignait des Japonais déjà dans les années 1980. Cependant, il simplifie énormément trop la question et les solutions. Il s'agit d'un sujet important qui exige une réflexion sérieuse.

Qu'est-ce que le déficit commercial ?

En termes simples, la balance commerciale est la différence entre nos exportations et nos importations. Si nous exportons plus que nous importons, nous avons un excédent commercial ; mais si nous importons plus que nous exportons, hélas, nous avons un déficit commercial !

Pourquoi le déficit commercial est mauvais

Le déficit commercial est un transfert de richesse.

Comme notre Banque fédérale de réserve crée de la monnaie fiduciaire à partir de rien, il est difficile de voir les effets négatifs des déficits commerciaux. Cependant, imaginez un instant que tout le commerce se fasse avec l'or. Chaque année où nous avons un déficit commercial, nos réserves d'or diminueront, et nous pouvons alors clairement voir que le déficit commercial perpétuel n'est pas soutenable.

Une autre facette du déficit commercial est son impact sur la masse monétaire. Disons que vous dépensez 1 000 $ en bijoux dans un magasin local. Ce n'est pas une transaction unique. Le bijoutier peut dépenser cet argent dans un magasin de meubles, dont le propriétaire utilise cet argent pour payer son employé, qui l'utilise pour payer son loyer, que le propriétaire utilise pour acheter des provisions, et ainsi de suite. Ainsi, l'effet économique de 1 000 $ peut être plusieurs fois sa valeur.

Imaginez maintenant l'effet catalytique de 9 billions de dollars ! C'est l'énorme stimulus économique que nous avons perdue au cours des deux dernières décennies en raison du déficit commercial.

Caesar

SOTT Focus: Frondes et flèches à Singapour : Comment Donald Trump a dérouté ses ennemis

trump kim singapore
© The Straits Times / Global Look PressKim Jong-un et Donald Trump, Singapour, 12 juin 2018.
Il n'y a pas grand-chose à ajouter au sujet des événements de Singapour. Les frondes et les flèches ont finalement été remisées après une guerre de 65 ans au cours de laquelle des millions de personnes sont mortes dans une péninsule coréenne divisée où un projectile nucléaire a été assemblé et mis hors service.

Le monde a été emmené au bord de la guerre, puis a été reconduit à son point de départ.

Le fait que Donald J. Trump va maintenant devenir lauréat du prix Nobel de la paix est une évidence, aussi surprenante qu'une telle phrase puisse l'être, mais un second mandat de président, qui semble plus probable de jour en jour, peut être presque tout aussi surprenant.

Avec l'économie américaine qui est à la hausse, ses "partenaires" du G7 qui ont été flambés par des insultes, et l'imbroglio coréen mijoté à la sauce Trumpienne - épicé par les maintes fois critiquées Chine et Russie - il est plutôt amusant de jeter un coup d'œil à l'épave fumante de l'opposition intérieure à Trump.

On pouvait mesurer le triomphe du président Trump non seulement par la taille du sourire sur son visage, mais aussi par la décomposition de celui de ses ennemis. Leur vitupération et leur indignation faussement libérale d'une part, et le bruit de la déflation de leurs attentes de profit et de l'effondrement d'une ère de pouvoir dur, d'autre part, ont fait un bruit assourdissant. Bien que ce que j'ai plutôt apprécié, personnellement, car les seules personnes que je méprise plus que Trump sont ses ennemis amers. Quand, il y a deux ans, j'ai inventé la phrase "Je ne suis pas heureux que Donald Trump soit président, mais je suis très heureux que Hillary Clinton ne le soit pas", c'était des journées comme celle-ci que j'avais à l'esprit. Clinton n'aurait jamais pu ni n'aurait jamais voulu traverser le pont de la paix en Asie du Nord-Est.

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SOTT Focus: Pourquoi l'État profond hait Poutine

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La Russophobie que l'on observe aujourd'hui en Amérique est comparable en intensité à celle qui prévalait au plus fort de la Guerre froide, lorsqu'on faisait faire des exercices d'entraînement « Duck and Cover » à des écoliers terrifiés et que le public était obsédé par les abris anti-aériens. Cependant, toute cette théâtralité cache un conflit bien réel : une lutte de pouvoir géopolitique qui a pour objet la domination mondiale, et qui implique des centaines de milliards de dollars, les égos démesurés d'élites machiavéliques, et des nations mues par le souvenir du passé et une certaine vision du futur.

Voilà le tableau : il s'agit d'une bataille géopolitique entre les États-Unis + l'Union européenne d'un côté, et la Russie + la Chine de l'autre. Les États-Unis et l'UE sont gouvernés par les mêmes magnats de la finance et du complexe militaro-industriel, tandis que la Russie et la Chine - deux pays indépendants - se sont alliés par nécessité. Pourquoi ? Parce que si la Russie tombe, la Chine tombe aussi.

Si vous détruisez l'ours, vous détruisez aussi le dragon, et alors, le monde vous appartient.

Mais il y a un hic : les mondialistes piégèrent l'ours en 1991, à l'effondrement de l'URSS. Toutefois, au lieu de se lier d'amitié avec l'ours, ils le mirent en cage et l'affamèrent, le torturèrent et l'humilièrent pendant huit ans, à la suite de quoi l'ours détruisit sa cage et riposta.

Star of David

SOTT Focus: Quand les opprimés deviennent des oppresseurs : après la Deuxième Guerre Mondiale, les sionistes ont ouvert des camps de concentration en Palestine

Traduction : Najib Aloui pour SOTT

palestine
© Salman Abu Sitta, Palestine Land SocietyDes civils assoiffés, capturés durant la chute de Lydda aux alentours du 12 juillet 1948 et emmenés dans des camps de travail. Ici, dans la chaleur de l'été, on leur sert chichement de l'eau transportée par un enfant, sous la garde d'un soldat en armes.
Des documents déclassifiés révèlent que les sionistes juifs pratiquèrent l'épuration ethnique en Palestine à la fin des années 40. Les soldats israéliens enfermèrent des milliers de civils palestiniens dans pas moins de 22 camps de concentration ou de travail tenus par les sionistes entre 1948 et 1955. Les documents en question révèlent des informations horrifiantes concernant les conditions de vie et l'état de santé des hommes, femmes et enfants enfermés de force dans ces camps de concentration. Ces faits ne devraient pas surprendre beaucoup d'historiens, puisqu'ils ont déjà été documentés auparavant. Cependant, l'Histoire nous apprend que beaucoup de gens qui ont tenté de mettre en lumière ces faits ont été dénoncés comme conspirationnistes antisémites. La publication de ces documents montre de façon incontestable que cette tranche de l'Histoire (autrefois taboue) a été délibérément étouffée.

Il y a près de 70 ans, Israël dirigea ses forces contre les villes entièrement palestiniennes de Lydda et Ramle. En juillet 1948, les troupes israéliennes forcèrent toute la population de ces deux villes - constituée de presque 60 000 civils, hommes, femmes, enfants et vieillards - à fuir leurs maisons dans la chaleur de l'été méditerranéen. Quand il s'avéra que beaucoup refusaient ou ne pouvaient tout simplement pas quitter leurs maisons, le Premier ministre de l'époque, David Ben Gourion, ordonna le nettoyage ethnique des deux villes. Les deux ordonnances furent signées par Yitzhak Rabin (qui devint plus tard Premier ministre d'Israël).

Arrow Up

SOTT Focus: La Russie construit son propre canal de Suez et contourne ainsi le contrôle des États-Unis et de l'Europe

Un projet visant à relier la ville russe de Saint-Pétersbourg au port indien de Mumbai - en dehors de la route traditionnelle à travers le canal de Suez - entre dans sa phase critique. Le projet s'appelle le Corridor de Transport Nord-Sud (International North-South Transport Corridor ou INSTC en anglais) et a été lancé par la Russie en 2000.

Baustelle
Sputnik / Sergej Subbotin
Le projet avait déjà été lancé par le ministère russe des Transports en 2000. Avec seulement 7200 kilomètres, le nouvel axe de circulation est nettement plus court que l'itinéraire standard par le canal de Suez : au lieu de 35 à 40 jours, le fret ne sera à l'avenir transporté que pendant 20 à 23 jours.

~ Sputnik
Selon le ministre indien du commerce Suresh Prabhu, le projet prendra bientôt une forme concrète :
Selon lui, la partie russe a déjà établi une "feuille de route" pour le nouvel axe de transport et la présentera bientôt à tous les Etats participants.

~ Sputnik