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Meilleur du Web: Covid-19 et confinement : le « modèle italien » est un échec

C'était le soir du 11 mars, il y a plus d'un mois : le Premier ministre Giuseppe Conte signait le décret qui transformait toute l'Italie en zone rouge, une mesure annoncée deux jours plus tôt face à l'avancée de la contagion et de la mort, qui avait été jusqu'alors dramatiquement sous-estimée. Tout était fermé, à l'exception des activités essentielles, jusqu'au 25 mars : « L'Italie est fermée pendant deux semaines », titrait le Corriere della Sera. L'effet de ce grand effort, déclarait Conte à l'époque, nous ne le verrons que dans quelques semaines. Calcul logique : si l'incubation du virus peut durer jusqu'à 14 jours, ce n'est qu'après cette période que nous aurons une diminution des contagions. Jusqu'au 11 mars, on enregistrait 12 462 cas et 827 morts au total.
Confinement Covid-19
© Inconnu
Arrivons au 25 mars et voyons les effets de ce grand effort : le total des cas enregistrés est passé à 74 386, mais les morts à 7 503. L'augmentation des cas était prévisible mais la multiplication par dix des décès n'était pas exactement dans les plans. Depuis lors, vingt jours supplémentaires de ségrégation dans les maisons et d'inactivité économique se sont écoulés et nous avons atteint un total de 162 488 cas vérifiés (mais le chiffre, comme nous le savons, est fortement sous-estimé), tandis que les morts ont dépassé 21 000, avec une croissance qui continue à être d'environ 600 par jour (c'est-à-dire bien au-delà des 463 au total comptés jusqu'au 9 mars, jour où le gouvernement a décidé le confinement).

Donc, nous n'avons pas vu les résultats annoncés le 11 mars, deux semaines plus tard, et même pas maintenant que plus d'un mois s'est écoulé, bien qu'avec un effort d'optimisme nous continuions à dire que nous sommes sur le pic. Par ailleurs, ces derniers jours, beaucoup de gens disent que même les morts sont beaucoup plus nombreux que ce qui est officiellement comptabilisé.

Health

Didier Raoult - Point du 21 avril - La leçon des épidémies courtes

« Cette structure et cette manière de penser n'est pas en adéquation avec une situation de crise dans le quelle les conseillers ne doivent pas être les mêmes. »
Didier Raoult
Didier Raoult
« Les 15 pays qui ont la plus forte mortalité sont tous des pays riches, il y a une déconnexion entre la richesse et la capacité à répondre à des crises de cet ordre la »
Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents ! Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection

Corona

Masques de protection : le Conseil d'Etat rejette le recours d'un syndicat de policiers

police, france
© LP/Aurélie LadetUn contrôle routier aux abords de l’A15 vers Cergy, le samedi 11 avril 2020. Des policiers arrêtent des automobilistes pour vérifier leur attestation de sortie.
Le syndicat « Vigi Ministère de l'Intérieur » pointait une interdiction faite aux forces de l'ordre de porter des masques de protection dans certaines situations. Mais le Conseil d'Etat a rejeté son recours. Explications.

Le Conseil d'Etat a pris l'habitude ces dernières semaines de rejeter massivement les recours formulés à l'encontre des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre l'épidémie du Covid-19. C'est le cas dans près de 90 % des dossiers qui ont fait l'objet d'une instruction puis d'une audience devant la haute juridiction administrative. Mais une majorité de ces référés ne franchit même pas la première l'étape et se retrouve rejetés avant même d'avoir fait l'objet d'une audience.

C'est le cas par exemple de la requête présentée le 2 avril devant le Conseil d'Etat par le syndicat de policiers « Vigi Ministère de l'Intérieur ». Ce syndicat minoritaire de policiers et de membres du personnel administratif entendait contester la destruction des masques FFP2/N 95 après un usage de quelques heures, comme c'est le cas actuellement. « Dans les circonstances présentes, cette règle est absurde : le textile non tissé des masques FFP2/N 95 est rare et précieux, de sorte qu'il faudrait autant que possible le conserver, le temps de trouver un moyen de le décontaminer pour le réutiliser », est-il notamment écrit dans le mémoire déposé le 2 avril.

Bullseye

SOTT Focus: Dr John Lee : « Il n'existe aucune preuve que le confinement fonctionne »

Le gouvernement britannique a prolongé son confinement de trois semaines supplémentaires. Mais cette mesure ne pourrait-elle pas faire plus de mal que de bien ? En fait, existe-t-il des preuves de son efficacité ? Le Dr John A Lee, professeur de pathologie récemment retraité et pathologiste consultant du NHS, a demandé à plusieurs reprises un examen critique et impartial des preuves relatives au Covid-19, soulevant des questions sur l'interprétation des données par le gouvernement et ses conseillers. spiked a pu s'entretenir avec lui lors d'une interview.
Dr. John Lee
© InconnuDr. John Lee
spiked : Vous représentez une voix relativement isolée dans la remise en question des hypothèses générales sur le Covid-19. Pourquoi avez-vous jugé important de vous exprimer ?

Dr John A Lee : En tant que médecin et scientifique depuis le début de ma carrière, je crois que la médecine et la science ont considérablement amélioré la vie au cours des 200 dernières années, et plus particulièrement au cours des 50 dernières années. Mais dans le cocktail particulier de science, de médecine et de politique que nous observons aujourd'hui, je ne suis pas absolument certain que cela soit encore vrai. Je pense qu'il est plus important que jamais d'essayer d'examiner cette question de manière la plus claire possible afin de s'assurer que nous faisons vraiment ce qu'il faut sur la base des idées les plus appropriées. Et pour l'instant, il me semble que ce n'est pas le cas.

spiked: Quels sont selon vous les problèmes rencontrés dans la manière dont les chiffres sont actuellement enregistrés et communiqués ?

Dr John A Lee : Les chiffres ne sont pas fiables du tout. Quand on regarde les chiffres des différents pays, et ceux du nombre de morts pris de manière isolée, il est très difficile de comprendre ce qu'ils peuvent bien signifier. Et évidemment, si nous ne pouvons pas comprendre ce que les chiffres signifient, il est très difficile de savoir quoi faire.

Ces chiffres sont ensuite intégrés dans des modèles relatifs à la maladie et à l'épidémie, modèles qui sont ensuite utilisés pour influencer et façonner les politiques publiques. Mais la qualité de ces modèles dépend des données entrées sur lesquelles les hypothèses sont établies. Il y a par ailleurs tant d'inconnues que les résultats de ces modèles sont vraiment très discutables. Et étant donné que, pour diverses raisons, nous nous retrouvons maintenant dans cette situation, en sortir en utilisant les mêmes modèles et les mêmes prévisions est encore plus discutable. Nous sommes donc dans une situation très problématique.

Commentaire: Voir aussi du Dr John Lee : Hystérie et confinement élaborés sur la base d'une manipulation des chiffres du Covid-19

Et :


Control Panel

Facebook bloque les messages de désobéissance civile et supprime ceux organisant des manifestations contre le confinement

Facebook a supprimé plusieurs pages promouvant des protestations contre les ordres de quarantaine de l'État visant à ralentir la propagation du coronavirus.
facebook russia, twitter russia
© REUTERS/Jon Nazca
Le géant des médias sociaux a reconnu avoir retiré les messages promouvant des protestations en Californie, au New Jersey et au Nebraska, ce qui constitue une violation des mesures prises par les gouverneurs pour ralentir la propagation de COVID-19.
Facebook a été le principal centre de coordination et de promotion de ces événements, rassemblant des militants marginaux antigouvernementaux et anti-conspirationnistes, y compris des milices, des fondamentalistes religieux et des partisans de la lutte contre la vaccination, avec pour cause commune de mettre fin aux efforts des États et du gouvernement fédéral visant à restreindre la liberté de mouvement pour freiner la propagation du coronavirus. -Nouvelles de la NBC
"A moins que le gouvernement n'interdise l'événement pendant ce temps, nous autorisons son organisation sur Facebook", a déclaré Facebook. "Pour cette même raison, les événements qui défient les directives du gouvernement sur la distanciation sociale ne sont pas autorisés sur Facebook", a déclaré le porte-parole de Facebook, Andy Stone, dans une déclaration au Washington Post.

Dominoes

COVID-19, s'est-on trompé ? - Professeur Sucharit Bhakdi

Pf Sucharit Bhakdi
Pf Sucharit Bhakdi
Le prof. Dr. Sucharit Bhakdi explique les faits. Directeur de l'Institut de Microbiologie médicale et d'Hygiène à l'Université Johannes Gutenberg de Mayence pendant 22 ans, il est l'un des infectiologues les plus respectés au monde, et l'un des chercheurs les plus cités en Allemagne.

Les dangers du Covid-19 ont été complètement surévalués, en le rendant coupable de décès dont il n'est pas responsable (co-morbidité). Il juge que pour son pays, l'Allemagne, les moyens de subsistance des individus sont menacés pour conjurer un danger inexistant. Et que les mesures imposées s'avèrent un désastre pour la population, faisant d'énormes dégâts, mais n'apportant aucun bénéfice.

Il s'explique dans cette interview réalisée par Sibylle Haberstumpf, et soutenue par Julian Jeschonowski et Christian Kwoczek.

Les Corona Virus sont avec nous depuis des temps immémoriaux et jouent un rôle négligeable en médecine.

L'affirmation selon laquelle le COVID-19 est une variante virale particulièrement dangereuse est née de l'interprétation non critique et incorrecte des données de cas collectées au niveau international. La vérité est que le virus du COVID-19 n'est pas fondamentalement différent de ses frères et sœurs, et qu'il n'est pas le virus dévastateur qu'on voudrait qu'il soit.

Cult

Le Deep State donne ses ordres à Emmanuel Macron en passant par Lady Gaga

La chanteuse qui se fait vomir dessus et suspectée de rituels sataniques avec bains de sang dans ses suites, a envoyé un tweet à Emmanuel Macron pour lui rappeler ce que l'on attend de lui.
Lady Gaga
L'année dernière, vous avez montré votre leadership dans la lutte contre les pandémies. Nous avons besoin que vous souteniez la lutte mondiale contre #COVID19 par le biais des @UN (Nations Unis), @CEPI (Coalition pour les Innovations en matière de Préparation aux Epidémies - une fondation basée en Norvège qui finance le développement de vaccins) & @Gavi (un partenariat international qui favorise la vaccination). Nous sommes tous dans le même bateau en tant que #CitoyensGlobaux.
Bill Gates, Gavi Alliance, 2011
Bill Gates, s'exprimant lors de l'événement organisé par le Royaume-Uni sur les promesses de dons à l'alliance GAVI en juin 2011.

Health

Coronavirus : pour les patients ayant survécu à une infection sévère, le combat contre le virus ne fait que commencer

Dans ses manifestations cliniques les plus sévères, l'infection à coronavirus SARS-CoV-2 peut imposer une intubation et l'usage d'un respirateur artificiel, combiné à un traitement lourd pour restreindre le plus possible les lésions pulmonaires. Cependant, une fois en voie de guérison, le combat des patients est loin d'être terminé. Pour la plupart d'entre eux, des séquelles physiques et/ou psychologiques persisteront. Entre séances de kinésithérapie et psychothérapie, les médecins insistent sur le suivi médical post-infection des patients.

hospital
Les survivants de COVID-19 qui ont passé du temps sous respirateur artificiel peuvent développer des maladies à long terme / Farhad Babaei / Magnus New / Sipa / Newscom
Dans les prochains mois, les patients hospitalisés avec un COVID-19 sévère, certains ayant passé des semaines à respirer à l'aide d'un ventilateur mécanique, reprendront leur vie. Beaucoup seront probablement confrontés aux effets persistants du virus et des traitements d'urgence qui leur ont permis de survivre.

Commentaire: Lire aussi :


War Whore

Contrôles arbitraires et violences policières : la répression en temps de confinement

Depuis le début du confinement, les forces de l'ordre ont procédé à 8,2 millions de contrôle et 480 000 verbalisations. De nombreux témoins font état d'abus, de discriminations et de brutalités de la part des forces de l'ordre. Les organisations de défense des droits de l'Homme dénoncent des contrôles arbitraires et des violences policières. Tour d'horizon de la répression en ces temps confinés.
police, France
« J'ai senti que dans leur esprit, il y avait deux camps : les bons citoyens et les mauvais. » Mardi 17 mars au soir, Baptiste, ouvrier agricole, est contrôlé dans les rues désertes de Douarnenez alors qu'il se rend chez un ami pour récupérer un ordinateur, seul moyen de s'informer en ces temps confinés. Son tort ? Être sorti alors que le confinement vient juste d'être décrété le jour-même, depuis midi. Au cours du contrôle, Baptiste comprend que le PV signé ne fera pas nécessairement l'objet d'une amende. Cela dépendra du bon vouloir des agents. « On m'a dit que je prenais pour tous les Français qui ne respectaient pas les règles. » Chaque citoyen est désormais tenu de limiter ses déplacements et de se munir d'une attestation dérogatoire en cas de sortie de son lieu de confinement. Sous peine d'une amende forfaitaire [1].

Si la nécessité du confinement et du respect des gestes barrières lors des déplacements n'est, très largement, pas contestée, les témoignages d'abus de pouvoir, d'amendes pour des motifs absurdes, voire même de violences policières graves, se multiplient depuis le 17 mars. Une fois de plus, le ministère de l'Intérieur choisit la répression plutôt que la prévention. « Tout citoyen peut subir un contrôle d'identité sans même indice préalable d'infraction », déplore l'avocat Arié Alimi. Selon lui, nous assistons à une « inversion du paradigme de l'État de Droit » : « Tout citoyen dans la rue est un délinquant ou un contrevenant potentiel. » [2]

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Pour le professeur allemand Gérard Krause, épidémiologiste, le confinement provoque au final une augmentation de la mortalité

Gérard Krause
Gérard Krause
Gerard Krause est professeur en épidémiologie et chef du département au Helmholtz Centre for Infection Research. Il alerte sur le fait que les mesures de confinement pourraient provoquer plus de décès que le virus lui-même: Mehr Tote durch Anti-Corona-Maßnahmen als durch Virus?
(Plus de décès dus aux mesures anticorona qu'aux virus lui-même ?)
« Nous devons maintenir ces mesures aussi courtes et aussi légères que possible, car elles pourraient éventuellement causer plus de maladies et de décès que le coronavirus lui-même. Nous savons que le chômage, par exemple, provoque des maladies et même une augmentation de la mortalité. Cela peut aussi conduire les gens au suicide. La restriction de la liberté de circulation est susceptible d'avoir un impact négatif supplémentaire sur la santé publique. Il n'est pas si facile de calculer directement de telles conséquences, mais elles se produisent quand même et elles peuvent être plus graves que les conséquences des infections elles-mêmes.[...] »