Le confinement avait à peine débuté que les psys se jetèrent dessus - et sur nous - pour nous prévenir des multiples dangers que nous courions. Mais La Fontaine déjà nous avait mis en garde contre les méfaits guettant son ours
« confiné par le sort dans un bois solitaire » :
« Il fût devenu fou : la raison d'ordinaire
N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés.
Il est bon de parler, et meilleur de se taire. »
Il n'est pas mauvais d'entreprendre notre psychothérapie du confinement par le Grand Siècle, qui a eu son lot d'épidémies, de famines et de guerres. Donc La Fontaine et Pascal. Je sais, je me répète.
Tous ceux qui ont la chance - et je mesure bien ce véritable privilège - de bénéficier du télétravail et d'un jardin, d'habiter la France rurale et périphérique ( tiens, une forme de revanche... ), peuvent déjà mesurer l'ampleur de l'expérience spirituelle déjà en cours. Qu'ils le veuillent ou non, décident de l'accueillir ou pas, elle s'est approchée d'eux, leur fera signe durant ces semaines. On pourra rabattre les choses - et rebattre les cartes !- sur les questions médicales, politiques, éthiques, judiciaires - et il le faudra -, on ne pourra pas ne pas constater que quelque chose d'autre a lieu.
D'abord par le silence. Plus de circulation, plus de cyclos pétaradant, plus de bruits d'écoles, d'attroupements, plus de groupes en terrasses, plus de cafés, des rues silencieuses. Nous rendons-nous compte que, pour la première fois depuis des décennies, des millions de Français et d'humains ont redécouvert le monde d'avant tous ces bruits de la modernité ? C'est une façon de nous réinscrire dans une histoire humaine longue, de nous relier aux siècles et aux millénaires passés. Alain Corbin et son
Histoire du silence doivent nous guider en ces jours de retraite. Le Samedi saint tous les jours, dans un monde qui ne faisait plus de place ni au silence, ni au dimanche.
Commentaire: De nombreux médecins ont noté toute une série d'autres symptômes mystérieux. Des chercheurs en Chine ont publié une étude notant que les patients atteints de coronavirus peuvent souffrir de problèmes neurologiques tels que des étourdissements, des maux de tête et une altération de la conscience. Selon cette étude, environ un tiers des patients étudiés (cas graves et non graves) présentaient certains symptômes neurologiques. Dix-neuf patients de l'étude ont souffert de troubles sensoriels, tels que la perte du goût et de l'odorat.
D'autres patients ont signalé un symptôme qui produit une étrange sensation de bourdonnement dans tout leur corps ; il a été décrit comme un "pétillement". Les médecins traitant les patients notent que c'est peut-être l'une des dernières sensations que les patients ressentent lorsque leur corps combat la maladie. Les patients ont décrit cette sensation comme une "sensation électrique sur la peau" ou une sensation de brûlure si intense que "la peau a l'impression de brûler". Les médecins ont déclaré que ce symptôme n'est pas courant et qu'il peut faire partie d'une réponse auto-immune qui affecte le système nerveux des patients. La sensation peut être le résultat d'anticorps qui luttent contre la maladie et qui interfèrent avec le fonctionnement des nerfs, mais les neurologues ne savent toujours pas si c'est la réponse du corps au virus ou le virus lui-même qui est à l'origine de la sensation.