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Interview du Pr Éric Chabrière de l'IHU de Marseille - 701 patients traités à la Chloroquine

Professeur Éric Chabrière
© LCIProfesseur Éric Chabrière, IHU Marseille.
Entretien avec le Pr. Éric Chabrière de l'équipe du Pr Didier Raoult à l'IHU Méditerranée Infection de Marseille, qui présente de nouveaux résultats: sur 701 patients traités, 1 seuil décès (0,14%).

Débat avec le Dr Roland Tubiana, infectiologue à l'Hôpital de la Pitié-Salpetrière, la Dr Marie-Laure Alby, médecin généraliste, et Georges Ruiz, Président de Labosud et du Groupe INOVIE (Sud de la France)

27.03.2020 - Marseille et Boulogne-Billancourt, France.
(11"20) Prof Éric Chabrière : « Nous dans notre hôpital, on dépiste les gens, ne pas les dépister ce n'est pas sérieux, et vous, dans votre hôpital, est-ce que vous dépistez les gens ?
Dr Roland Tubiana : A votre avis ? A votre avis ?
Prof Éric Chabrière : Bah je ne sais pas, donnez-nous les chiffres.
Dr Roland Tubiana : Je suis pas venu polémiquer je suis venu expliquer aux téléspectateurs où on en est dans le traitement d'une maladie qui n'a pas de traitement.
(45"20) Prof Éric Chabrière : « Mais vous savez, je n'aimerais pas être à la place du ministre de la Santé actuellement, avec une armée qui n'est pas en ordre de bataille, où il y a des manques de tout. Vous savez, pour vous dire l'état, on parle des réactifs ou là on va dire c'est plus sur des produits de plus haute technologie, mais même les écouvillons, le coton, les cotons-tiges, nous manque. On est obligé de se battre de demander d'utiliser les réseaux pour avoir le moindre produit. On est vraiment dans un état de dénuement, c'est très difficile. Et il aurait suffi on va dire, quelque part, d'un petit mois, deux mois on va dire, au début, pour passer les commandes, bloquer des commandes et on n'aurait pas ces problèmes en France. Regardez les Américains, ils ont acheté du consommable avant nous, ça s'est joué à quelques semaines. »
(46"24) Georga Ruiz : « Si on est est en guerre contre le covid, il faut vraiment faire la guerre. Il faut aussi donner les moyens aux gens qui travaillent, parce qu'il n'y a rien de pire que d'être bloqués dans la PCR par un écouvillon, par un défaut d'écouvillon, c'est ce qui nous arrive aujourd'hui. [...] un écouvillon c'est rien, c'est fabriqué en France. »
(49"24) Journaliste : « Mais vous imaginez ce que ça signifie pour l'ordre des médecins le qualificatif "empirique" ! C'est peut être là le problème. »

Prof Éric Chabrière : « Mais la médecine durant, on va dire, des centaines d'années, a toujours avancé comme cela. La médecine est souvent qualifiée d'art et pas de science. Les choses sont très compliquées, regardez bien toutes les molécules qui avaient une indication précise, une AMM, qui finalement ont des vertus secondaires complètement inconnu et ça ce n'était pas prévu. Il faut rester modeste, on va dire, sur la compréhension de la pharmacologie et donc tout simplement on voit quelque chose qui fonctionne, c'est comme on va dire les plantes médicinales, des fois on ne comprend pas mais il y a des principes actifs que l'on peut extraire qui fonctionnent. On est dans l'empirisme. C'est quelque chose effectivement qui a peut-être été oublié, mais c'est une façon d'avancer en sciences qui a fait ses preuves et c'est le choix que nous avons fait. »
La vidéo :

Binoculars

SOTT Focus: Pourquoi la France cache un remède contre le virus testé et peu coûteux

Ce qui se passe dans la cinquième plus grande économie du monde laisse supposer un scandale de collusion majeur dans lequel le gouvernement français aide Big Parma à tirer profit de l'expansion du Covid-19. Les citoyens français informés sont absolument furieux à ce sujet.
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© EFE/Cugnot Mathieu EFEIl semblerait que le gouvernement français aide Big Pharma à tirer profit de la pandémie de Covid-19.
Ma première question à une source parisienne sérieuse et irréprochable, la juriste Valérie Bugault, portait sur les liaisons dangereuses entre le Macronisme et Big Pharma et surtout sur la mystérieuse « disparition » - plus probablement le vol pur et simple - de tous les stocks de chloroquine en possession du gouvernement français.

Chart Pie

Les enfants représentent une faible part des diagnostics de SARS-COV-2

Nouvel article publié en pre-print par les équipes de l'@IHU_Marseille : les enfants représentent une faible part des diagnostics de SARS-COV-2 et leur charge virale n'est pas plus élevée que celle des adultes.
coronavirus, age range, children
© IHU MarseilleCharge virale et contamination en fonction de la tranche d'âge.
Le Tweet :

Pills

Bricaire : la chloroquine : « Je ne la prescrirais pas en dehors de cas très particuliers »

François Bricaire, infectiologue, membre de l'Académie nationale de médecine et ancien chef du service d'infectiologie parisien de la Pitié-Salpétrière, appelle à la prudence sur l'efficacité de la chloroquine pour traiter le Covid-19.

professeur François Bricaire.
© LP/Delphine GoldsztejnLe professeur François Bricaire.
L'infectiologue marseillais Didier Raoult affirme que l'hydroxychloroquine, associée à un antibiotique, a été efficace contre le Covid-19, se basant sur un nouvel essai mené sur 80 patients. Mais certains médecins appellent toujours à la prudence, à l'image du professeur François Bricaire, ancien chef du service d'infectiologie parisien de la Pitié-Salpétrière.

Que vous inspirent les travaux du professeur Raoult sur la chloroquine ?

FRANCOIS BRICAIRE. Je n'ai pas encore pu analyser dans le détail le résultat de ses derniers essais menés sur 80 patients. Mais une chose d'abord : il ne faut pas faire le procès de Didier Raoult. On peut penser ce que l'on veut de ce monsieur, qui peut sans doute en heurter certains, mais c'est un médecin de qualité en termes de recherche au niveau international. La chloroquine, je l'ai moi-même utilisée pendant des années comme traitement anti-infectieux et il a été prescrit chez tous les expatriés potentiellement exposés au paludisme sans que l'on ne rapporte globalement d'inconvénients majeurs. À condition que ce médicament soit pris en respectant des règles et sous strict contrôle médical.

Gingerbread

Comment augmenter les statistiques de mortalité : « Ils vont laisser crever les personnes âgées » : une AS travaillant en EHPAD témoigne

Une aide-soignante, qui travaille dans un EHPAD de la région du Havre, qui veut garder l'anonymat, a accepté de témoigner pour notre média. Elle se sent démunie. Ce n'est que depuis peu qu'on lui a fourni un unique masque, pour toute sa garde de 10 heures. "Ça reste la seule protection pour les résidents. S'occuper de personnes âgées sans les toucher ce n'est pas possible. J'ai peur pour les résidents. Dans mon EHPAD, plusieurs personnes sont confinées pour fièvre et vomissement, mais elles ne seront pas détectées."
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Beaucoup d'inquiétude dans les EHPAD face à l'épidémie de Covid-19. "On a peur pour les résidents" témoigne une aide-soignante du Havre. Illustration
Sans pouvoir faire de lien avec le coronavirus, cette aide-soignante ne peut que constater dans son établissement une mortalité inhabituelle. Le moral reste pour autant intact. "On continue pour le bien des résidents. Ils n'ont plus que nous."

Hearts

La gentillesse, une grande vertu à cultiver pendant le confinement ?

« La raison du plus fort est toujours la meilleure. » Ce sont sur ces mots que s'ouvre l'une des plus célèbres fables de La Fontaine : Le Loup et l'Agneau. Il est une croyance collective selon laquelle il vaut mieux être loup qu'agneau au risque de se faire piétiner (ou dévorer) par les autres.
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Pourtant, c'est bien la gentillesse qui vous permettra de gagner les plus grandes batailles de votre vie. On vous explique pourquoi il est important de la cultiver.

La gentillesse : une force de caractère

En situation de conflit, qu'est-il plus difficile de faire ? Riposter verbalement et physiquement avec virulence en espérant gagner le corps à corps ? Ou retenir sa langue, ignorer ses jugements et tenter la réconciliation ?

Naturellement, nous voulons l'emporter sur notre "adversaire" par la force. Or, il est plus gratifiant de ne pas se résigner à la facilité. La gentillesse est un chemin bien plus difficile à prendre. Elle est un défi et une vertu dont on récolte toujours les fruits.

La gentillesse : un plan d'attaque infaillible

On croit intuitivement que montrer les crocs et frapper en retour lorsqu'on est heurté, blessé ou frustré sont des attitudes qui prouvent notre force de caractère. Avoir de l'assurance ou exprimer haut et fort son opinion peut se faire sans méchanceté ni agressivité.

Pills

Les pharmacies d'officine ne peuvent plus délivrer du Plaquenil sur la base d'une prescription d'un médecin généraliste

Le décret annoncé par olivier Véran le 23 mars dernier vient d'être publié. S'il autorise la prescription du Plaquenil dans les établissements de santé et son remboursement par la sécurité sociale dans le cadre du traitement du Covid-19, les pharmacies d'officine ont dorénavant l'interdiction d'en délivrer sur présentation de la prescription d'un médecin généraliste.
Plaquénil, medecine
La délivrance des préparations à base d'hydroxychloroquine désormais limitée aux pharmacies intérieures

Il l'avait annoncé, il a tenu parole. L'usage de l'hydroxychloroquine est désormais fortement contraint et ne sera délivré hors AMM que dans les pharmacies intérieures des établissements de santé.

Les médecins libéraux pourront donc prescrire autant de Plaquenil qu'ils le veulent, les pharmacies d'officine ne pourront en délivrer à leur patient hors AMM ou en dehors du renouvellement d'une prescription existante. La médecine de ville est donc clairement exclue du dispositif.
« La spécialité pharmaceutique PLAQUENIL © et les préparations à base d'hydroxychloroquine ne peuvent être dispensées par les pharmacies d'officine que dans le cadre d'une prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie ou dans le cadre d'un renouvellement de prescription émanant de tout médecin »
Néanmoins, les pharmaciens d'officine pourront continuer à délivrer le Plaquenil dans ses indications habituelles (polyarthrite rhumatoïde et lupus), aux patients chroniques qui en ont besoin. Ainsi, le Plaquenil ne doit être dispensé que lorsque la prescription initiale vient d'un rhumatologue, interniste, dermatologue, néphrologue, neurologue et pédiatre.

Chart Pie

Covid-19 : 68 % des cas en réanimation avaient des comorbidités et 62 % avaient au moins 65 ans

Santé publique France a publié un bulletin épidémiologique sur le nouveau coronavirus. Pour l'instant la diffusion du virus se poursuit sur le territoire, le nombre de cas confirmés étant toujours en hausse. De même, les descriptions des cas graves admis en réanimation et des décès montrent sans réelle surprise que les personnes âgées sont les plus touchées. Certaines régions comptent actuellement plus de cas que d'autres.
coronavirus
Santé publique France publie un bulletin épidémiologique sur l'évolution de l'épidémie de coronavirus sur le territoire.
Face à la pandémie de coronavirus, il est nécessaire de récolter le maximum de données possibles. Santé publique France a mis au point des bulletins épidémiologiques hebdomadaires afin de faciliter l'accès aux chiffres une fois mis à jour. La première semaine de confinement (du 16 au 22 mars) a ainsi été passée au crible.

Ainsi, entre le 21 janvier et le 24 mars 2020, 22 302 cas de Covid-19 ont été signalés à Santé publique France. Une écrasante majorité des patients étaient des adultes et 35% avaient au moins 65 ans. Si l'ensemble des régions sont atteintes, elles ne le sont pas avec la même intensité : le Grand-Est, l'Ile-de-France, les Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes comptabilisant le plus de cas.

Folder

#COVID19 : Un cabinet d'avocats somme le ministre de la Santé de produire des preuves des commandes de masques et de tests

surgical mask
Représentés par le Cabinet Di Vizio, 92 professionnels de santé représentant le collectif C19 ont adressé aujourd'hui une sommation interpellative au ministère des Solidarités et de la Santé pour recevoir :·les contrats et « commandes » de masques, quel que soit leur type, qui ont été conclus par l'État depuis le 20 décembre 2019 ; -les contrats relatifs aux tests de dépistage du COVID-19, qui ont été conclus par l'État depuis 20 décembre 2019.

En effet, qu'ils soient infirmiers, praticiens hospitaliers, chirurgiens-dentistes, urgentistes ou encore médecins généralistes, ils sont tous inquiets de ne pas voir les masques et les tests arriver, en quantité, malgré les annonces de l'État.

Or, comme l'indiquait Olivier Véran lui-même dans son tweet du 3 mars , « à tous ceux qui ont été en contact rapproché avec un malade, et notamment aux professionnels de santé ».


Quant aux tests, leur usage massif est recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé.

Il est ainsi urgent de pouvoir en disposer pour faire face efficacement à la pandémie en France.

Stormtrooper

Coronavirus : un homme porte plainte pour violences policières en Essonne, après un contrôle durant le confinement

Ce salarié d'Amazon, interpellé mardi après avoir tenté d'échapper aux policiers, a déposé plainte notamment pour "violences volontaires aggravées".

Essonne
Un jeune homme qui accuse des policiers de "violences aggravées" lors d'un contrôle lié au confinement aux Ulis (Essonne) a porté plainte, vendredi 27 mars, auprès du parquet d'Evry, a-t-on appris auprès de l'avocat du jeune homme.

La plainte contre X, que l'AFP a pu consulter, a notamment été déposée pour "violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l'autorité publique, en réunion, avec usage ou menace d'une arme" et "non-assistance à personne en danger".

Il n'avait pas son attestation sur lui

Mardi 24 mars en fin d'après-midi, Sofiane, agent logistique chez Amazon et habitant des Ulis, se rendait du domicile de son père à celui de sa mère avant de se rendre à son travail de nuit, selon le récit de cette dernière.

"Le tort qu'il a eu, c'est de partir en courant lorsqu'il a vu les forces de l'ordre. Il a expliqué qu'il avait fait ça parce qu'il avait peur de se faire tabasser et qu'en plus, il n'avait pas son attestation sur lui", raconte sa mère, Aïcha.

Violences policières, encore