Les Maîtres du MondeS


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Affaire Karachi : Nicolas Sarkozy visé par une plainte

Aussitôt son immunité présidentielle levée, l'ex-président français Nicolas Sarkozy se retrouve visé par une plainte.

Deux familles de victimes d'un attentat à Karachi le 8 mai 2002, où 11 Français, salariés de la direction des constructions navales (DCN), ont été tués, reprochent à l'ancien président d'avoir violé le secret de l'enquête sur l'affaire.

Cette plainte vise également son conseiller chargé de la communication, Franck Louvrier, et son ex-ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux.

Le 22 septembre 2011, la présidence française avait publié un communiqué dans lequel il était notamment affirmé que, « s'agissant de l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'État (Nicolas Sarkozy) n'apparaît dans aucun des éléments du dossier ». « Il n'a jamais été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier », précisait la présidence.

Bomb

Vendredi à minuit s'envolait l'immunité pour Nicolas Sarkozy...

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5 ans durant, l'ancien chef de l'Etat a oublié qu'il n'était qu'un simple citoyen comme tout le monde... 5 ans durant il a multiplié les frasques, les scandales, les alliances assassinées ... A-t-il seulement une seule fois pensé que tout comme son mentor Jacques Chirac un jour sa toute-puissance prendrait fin ??

Depuis vendredi minuit, l'ex président français est redevenu un justiciable ordinaire et la justice risque bien de lui poser quelques petites questions sur nombre de sujets ambigus...

Privé de son immunité présidentielle, il est dorénavant exposé à d'éventuelles poursuites ou à une audition comme témoin dans plusieurs affaires, comme le dossier Bettencourt.

L'article 67 de la Constitution stipule que le président de la République ne peut durant son mandat «être requis de témoigner» ni «faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite». Cette interdiction est levée un mois après la cessation de ses fonctions, soit vendredi à minuit dans le cas de Nicolas Sarkozy.

USA

Flashback Meilleur du Web: La déstabilisation de la Syrie et la guerre élargie au Moyen-Orient

Traduit par Résistance 71

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Ce qui émerge de la Syrie est une insurrection armée, soutenue secrètement par des puissances étrangères incluant les Etats-Unis, la Turquie et Israël.

Des rebelles armés qui appartiennent à des organisations islamistes ont traversé la frontière depuis la Turquie, le Liban et la Jordanie. Le département d'état américain a confirmé qu'il soutenait l'insurrection.

Les Etats-Unis vont augmenter leurs contacts avec les Syriens qui comptent sur un changement de régime dans le pays. Ceci fut déclaré par une officielle du département d'état américain nommée Victoria Nuland. "Nous avons commencé à élargir nos contacts avec les Syriens, ceux qui veulent un changement, à la fois en Syrie et à l'extérieur," a t'elle dit. Nuland a aussi répété que Barack Obama a demandé au président Bachar Al-Assad "d'initier des réformes ou de partir du pouvoir." (Voix de la Russie du 17 Juin 2011).

La déstabilisation de la Syrie et du Liban comme nations souveraines est sur l'agenda des choses à faire de l'alliance militaire Etats-Unis-OTAN-Israël depuis au moins dix ans. Des actions contre la Syrie font partie d'une "feuille de route militaire", une segmentation des opérations militaires. D'après l'ancien chef d'état-major de l'OTAN, le général américain Wesley Clark, le Pentagone a clairement identifié l'irak, la Libye, la Syrie et le Liban comme étant des pays cibles pour une intervention militaire des Etats-Unis et de l'OTAN:
"Le plan de campagne de cinq ans inclut au total sept pays en commençant avec l'Irak, puis viennent la Syrie, le Liban, la Libye, l'Iran, la Somalie et le Soudan" (officiel du Pentagone citant Clark)

Red Flag

Tentative de coup d'Etat constitutionnel en Egypte

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Le Caire. La photo de « une » du quotidien Al-Shourouk du 15 juin résume bien le sens de ce qui vient de se passer : en avant-plan, des fils de fer barbelés ; en arrière-plan, les locaux de la Haute Cour constitutionnelle ; à gauche de la photo, des manifestants, à droite des militaires. L'heure n'est plus où l'on pouvait crier « le peuple et les militaires, une seule main ».

La décision, le jeudi 14 juin, de cette Cour - dont tous les membres ont été nommés par l'ancien président Hosni Moubarak -, de dissoudre l'Assemblée nationale et de déclarer illégale la loi qui interdit aux anciens dignitaires du régime de se présenter aux élections, représente, selon nombre d'observateurs ici, un coup d'Etat (sur les prétendues raisons légales, lire « What to know on Egypt's new political drama », Ahram online, 15 juin). Cette action ramène le pays au début du processus entamé avec la chute de Moubarak et confirme que le Conseil suprême des forces armées (CSFA) a décidé de porter un coup d'arrêt au mouvement de contestation enclenché le 25 janvier 2011.

Cette décision arrive à quelques heures du second tour de la présidentielle qui met face-à-face Ahmed Morsi, le candidat des Frères musulmans (FM), et Ahmed Chafik, le dernier premier ministre sous Hosni Moubarak (nommé le 31 janvier 2011), un militaire lié au vieux système de corruption et de répression, qui pourra néanmoins se présenter.

2 + 2 = 4

Meilleur du Web: Affaire Merah : « Ils savent très bien que la thèse officielle ne correspond pas à la vérité »

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Isabelle Coutant-Peyre, l'avocate du père de Mohamed Merah, est interviewée par le journal algérien El Watan :

- Quels sont les points forts de la plainte déposée par le père de Mohamed Merah ?

Alors que Mohamed Merah est déjà blessé, à l'épaule gauche, et il saigne beaucoup, avec un appareil (un iPhone ou un smartphone, je ne sais pas) il se filme et enregistre les conversations avec des gens qui viennent lui parler derrière la porte et qu'il a l'air de bien connaître. Ils lui disent que tout va s'arranger et lui leur répète : «Vous savez que je suis innocent, pourquoi voulez-vous me tuer ?» Il dit aussi à l'agent Zoheir, qu'il connaît depuis longtemps, qu'il est un traître alors qu'il pensait qu'il était pour la défense des musulmans. Les interlocuteurs de Merah ne démentent pas lorsqu'il leur dit son innocence. Ils lui proposent même de l'exfiltrer en lui donnant une nouvelle identité. «Maintenant c'est la mouise, il faut qu'on te tire de là, mais pour ça il faut que tu te rendes.» Après cela, ils lui proposent de faire venir sa mère. Il dit : «Pas maintenant.» Il demande à voir des journalistes qui doivent venir en tee-shirt. On lui répond «non, il fait trop froid, il faut qu'ils restent habillés». Merah comprend que ce ne sont pas des journalistes qu'on veut lui envoyer.

Commentaire: Nos analyses sur ce false flag qui apparaît chaque jour de plus en plus évident :

Merah sacrifié pour offrir les élections à Sarkozy ?
Le 11 septembre de Sarkozy l'Américain : Mohamed Merah, ou l'informateur « liquidé »
Attaques de Toulouse : la version officielle de la mort de Mohamed Merah est un mensonge
Mohamed Merah, le Lee Harvey Oswald de Toulouse
Les alliés de Sarkozy prêts à utiliser les meurtres de Toulouse pour voler les élections
Assassinats de Toulouse et Montauban : à qui profite le crime ?


Cult

Le président de l'inénarrable Miviludes condamné pour diffamation publique - commentaire d'un avocat

Maître Gérard Ducrey commente la condamnation de Georges Fenech, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), pour diffamation publique envers l'association Tradition, Famille et Propriété (TFP).

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Le fenech, président de la MIVILUDES
Les faits remontent à la publication en 2009 du rapport de la Miviludes pour l'année 2008, qui mettait en cause l'association de laïcs catholiques, la société française de défense de la Tradition, Famille et Propriété (TFP).

L'actuel président de la Miviludes, Georges Fenech, a été condamné pour ce texte jugé diffamatoire envers l'association.

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a en effet condamné la Miviludes pour ses allégations non fondées concernant la TFP, « observation faite que la plus grande rigueur peut être attendue quant aux vérifications mises en œuvre et à la prudence dans l'expression lorsque le texte émane d'un organisme étatique auprès du premier ministre qui ne saurait se livrer à des approximations ».

No Entry

Meilleur du Web: Bahreïn : la révolte dont personne ne parle ! (Que fait le fauteur de guerre BHL ?)

Pendant un mois, Stéphanie Lamorré a filmé clandestinement la répression des manifestants pour la démocratie au Bahreïn.

Les images sur les événements du Bahreïn sont rarissimes. La petite monarchie du Golfe ne délivre pas de visas aux journalistes. Stéphanie Lamorré vient de passer un mois clandestinement dans le pays, où elle a pu partager la vie des insurgés. Elle a filmé depuis l'intérieur des villages assiégés, la situation politique et sociale, les manifestations quotidiennes violement réprimées. Aux côtés de trois femmes, la réalisatrice nous plonge au coeur de la réalité du pays. Nafissa, Maryam et Zainab : trois regards croisés d'activistes courageuses qui expliquent leur besoin vital de visibilité.

(France, 2012, 52mn) ARTE


Whistle

Meilleur du Web: Syrie : un missile russe porteur de messages

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Il est désormais certain que la dite « crise syrienne », qui dès le départ nous est apparue comme étant une guerre mondiale contre la Syrie [1], est devenue un problème universel autour duquel le monde s'est divisé en deux camps : le camp occidental qui a planifié, commandité, et dirigé l'agression par des mercenaires arabes ou régionaux, du moins jusqu'ici [2] ; et le camp adverse qui s'est coalisé par la force de ses propres objectifs stratégiques.

Ce dernier a formé un groupe international qui considère que la réussite des projets de l'Occident en Syrie signifierait la chute de toute la région sous l'emprise d'un néo-colonialisme qui anéantirait toute velléité de liberté et d'indépendance. Le conflit est donc clair entre un agresseur aux ordres des USA et un défenseur qui s'organise par une distribution coordonnée des rôles à chacun des membres de son organisation stratégique, en fonction de leur capacité et de leur efficacité à repousser l'agression.

Airplane

Drones assassins pour la « kill list »

C'est à un bien étrange rituel auquel se livre quotidiennement le prix Nobel de la paix. Chaque jour dans son bureau ovale, Barack Obama coche la liste de personnes à assassiner : hommes, femmes, adolescents, enfants, « révèle » le New York Times. Comble du cynisme, dans un pays où le lobby militaro-industriel est tout puissant et où l'on interprète toute volonté d'apaisement comme un signe de faiblesse, il est parfois payant, quand débute une campagne électorale, de faire savoir qu'on est un « tueur ».
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Les États-Unis doivent se défendre de ceux qui les attaquent, déclare le secrétaire à la Défense Leon Panetta, rejetant les protestations sur l'augmentation des attaques de drones étasuniens au Pakistan.

Selon Panetta, les Pakistanais doivent comprendre que les Predators sont là aussi pour leur bien : ils volent au dessus de leurs têtes, téléguidés depuis les USA à plus de 10 000 kilomètres de distance, pour frapper avec leurs missiles Hellfire (Feu de l'enfer) les dangereux terroristes nichés en territoire pakistanais.

Conclusion opposée, après une visite au Pakistan, de Navi Pillay, Haut Commissaire de l'Onu pour les Droits de l'homme : les attaques par drones, qui ont lieu en moyenne tous les quatre jours, « provoquent les morts indiscriminées de civils, qui constituent une violation des droits humains ». Elles soulèvent en outre de graves questions de droit international, en ceci qu'elles sont menées « en dehors de tout mécanisme de contrôle civil ou militaire ». Pillay demande donc l'ouverture d'une enquête officielle. Accusation sèchement rejetée par le président Obama, lequel assure que les attaques par drones - effectuées aussi en Afghanistan, Irak, Yémen, Somalie et autres pays - « ne provoquent pas de grosses pertes civiles ». Elles sont en fait « sous contrôle très étroit ».

Stormtrooper

Sarko aurait demandé une fellation à une élue

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Nicolas Sarkozy a peut-être lui aussi des zones d'ombre. C'est en tout cas ce que tend à révéler Marie-Cécile Guillaume dans un livre qu'elle vient de publier "Le monarque, son fils, son fief". Invitée par Michel Denizot au grand journal hier, elle nous a fait part d'un révélation des plus scandaleuses.

De quoi risquer un procès pour diffamation... vérité ou simple buzz ?

Dans le livre elle nous raconte un épisode plutôt cocasse... une élue locale, venue chez le président de la République pour demander de l'argent pour un projet dans sa ville aurait reçu une demande étrange.

Nicolas Sarkozy lui aurait en effet demandé une petite "gâterie". Il était "très excité sexuellement" d'après l'autrice.