Les Maîtres du MondeS


Red Flag

La Turquie met en garde Israël contre toute attaque de la prochaine flottille de la solidarité

Traduction : Info Palestine

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Des préparatifs pour la nouvelle flottille sont en cours en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, en Amérique du Sud, en Australie et en Afrique.

Alors que des organisations de militants et de défense des droits humains se préparent à prendre la mer pour Gaza le mois prochain, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a mis en garde Israël contre toute nouvelle attaque contre la flottille, comme celle contre la Flottille de la Liberté dans les eaux internationales, tuant neuf militants turcs et en en blessants des dizaines d'autres, avant de s'emparer du navire et de le remorquer au port israélien d'Ashdod.

Le journal israélien Yedioth Aharonoth a rapporté que Davutoglu a déclaré lors d'une interview au Sydney Morning Herald, qu'il était de la responsabilité morale et internationale d'Israël de lever le siège de Gaza, ajoutant que la commission d'enquête des Nations-Unies avait jugé le siège illégal.

« L'année dernière, Israël a attaqué la flottille alors qu'elle se trouvait à 72 miles de la côte, tuant et blessant des dizaines de militants », a déclaré Davutoglu, « L'attaque s'est produite dans les eaux internationales, la Méditerranée n'est la propriété d'aucun pays. »

Cult

Un agent d'Al-Qaida informateur du MI6 et des services secrets canadiens

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Adil Hadi al Jazairi Bin Hamlili aurait été impliqué dans trois attentats survenus en 2002. La CIA est convaincue qu'il agissait en qualité d'informateur auprès des services secrets britanniques et canadiens.
Un agent d'Al-Qaida, soupçonné d'avoir perpétré en 2002 des attentats contre deux lieux de culte et un hôtel cinq étoiles au Pakistan, collaborait en même temps avec le MI6, les services secrets britanniques, révèle des dossiers secrets au sujet de détenus de la prison américaine de Guantanamo. Une information relayée par The Guardian.

Adil Hadi al Jazairi Bin Hamlili, un ressortissant algérien décrit comme "facilitateur, messager, ravisseur et assassin au service d'Al-Qaida", a été arrêté au Pakistan en 2003 et envoyé plus tard à Guantanamo.

Conviction de la CIA

Mais selon le dossier d'évaluation d'Hamlili obtenu parmi 759 autres dossiers par le Guardian, les enquêteurs américains étaient convaincus qu'il agissait simultanément en qualité d'informateur pour le compte des services secrets britanniques et canadiens. Après sa capture en juin 2003, Hamlili a été transféré au centre de détention de Bagram, au nord de Kaboul, où il a subi des interrogatoires d'agents de la CIA. Ceux-ci étaient convaincus qu'il "détenait des informations importantes en provenance des services secrets britanniques et canadiens tandis qu'il constituait une menace pour les Etats-Unis et leurs alliés en Afghanistan et au Pakistan".

Display

Washington censure la TV libyenne et les TV qui relatent la répression à Bahrein

Le 23 avril 2011, l'OTAN a bombardé les antennes de la télévision publique libyenne. Les trois chaînes ont été interrompues pendant plus d'une demi-heure avant de reprendre leurs émissions.

Selon le porte parole de l'Alliance atlantique, ce ne sont pas les antennes qui étaient visées car l'OTAN respecte et promeut la liberté de la presse, mais des bâtiments du Guide qui se trouvaient à proximité.

Cependant, la presse saoudienne rapporte que le département d'État des États-Unis a demandé à la société gestionnaire du satellite Arabsat de stopper la diffusion des chaînes libyennes.

Gear

Échafaude-t-on la violence en Syrie pour les JT occidentaux ?

Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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Des téléphones mobiles dotés de cartes SIM étrangères et des appareils numériques contenant des vidéos d'actes de violence inventés ont été découverts sur les membres d'un groupe de délinquants armés.

Damas, (Sana) - Vendredi, le personnel de l'armée a découvert des téléphones mobiles utilisant des cartes SIM et un logiciel de positionnement non syriens, et des caméras numériques contenant de courtes vidéos montrant des actes de violence fabriqués de toutes pièces et de fausses répressions contre des manifestations.

Les téléphones et les caméras étaient entre les mains de membres d'un groupe criminel armé qui a attaqué une position militaire de la région d'al-Hirak Rakhem, dans la campagne de Daraa.

Les membres du groupe portaient aussi sur eux des gourdins, des épées et des instruments métalliques qui étaient utilisés contre les forces de sécurité lors de manifestations, en plus de bouteilles pleines de vrai sang, servant au tournage d'actes de violence fabriqués, et de bouteilles d'essence pour incendier.

Gear

Le syndrôme du tireur d'élite : Les mystérieux flingueurs des révolutions colorées

Traduit par Résistance 71

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Imaginez être un régime politique luttant contre une marée de contestataires financés par l'étranger. Le monde entier vous regarde, une nation est déjà sous le coup d'une invasion étrangère pour "avoir fait la guerre à son propre peuple", votre pays a été prévenu qu'il est le prochain sur la liste et est sur la liste d'attente des changements de régime depuis plus de 20 ans et votre opposition se rassemble pour enterrer les manifestants morts durant un récent clash avec les forces de sécurité. Que faites-vous ?

Mettriez-vous des tireurs d'élite dans de nombreux bâtiments et feriez-vous ouvrir le feu à volonté sur la foule en deuil, assurant en cela un bain de sang public et une animosité internationale contre vous, ce qui provoquera une escalade à la fois des manifestations et de la pression internationale ? Le régime de Bashar Al-Assad n'a pas dirigé la Syrie depuis tout ce temps parce qu'il est stupide et insouciant. Si des régimes pouvaient rester au pouvoir il y a quelques décennies en régnant d'une main de fer, souvent aidés en cela par une complicité tacite de leurs partenaires occidentaux, les régimes politiques aujourd'hui comprennent la valeur d'une certaine finesse et responsabilité dans le nouvel-âge de l'impérialisme à face humanitaire.

Wall Street

L'avertissement de S&P sur la dette : les escrocs de Wall Street exigent des coupes brutales

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Cinq jours après que le sous-comité permanent sur les enquêtes du Sénat a publié un volumineux rapport détaillant les activités criminelles des banques et des agences de notation qui ont précipité le krach de Wall Street en 2008 et la récession mondiale, l'un des coupables mentionnés, Standard & Poor's Credit Ratings Services, a lancé un ultimatum à la Maison-Blanche et au Congrès, exigeant qu'un accord soit établi durant la période précédant les élections de 2012 sur de brutales mesures d'austérité à imposer.

En abaissant sa perspective de « stable » à « négative » sur la cote AAA des bons du Trésor américain, S&P s'est exprimé lundi au nom de toute la mafia financière qui a ses quartiers généraux sur Wall Street. L'agence de notation a déclaré dans un communiqué de presse que si un accord n'était pas conclu dans les prochains mois sur une réduction du déficit fédéral d'au moins 4 billions de dollars durant la prochaine décennie, « cela pourrait nous amener à abaisser la cote ».

Cela constitue en fait une menace de faire s'écrouler l'économie des États-Unis et du monde et de miner la position du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. Ce geste est une expression de la volonté, organisée internationalement, des grandes banques et des spéculateurs de mettre en ouvre des attaques dévastatrices contre les conditions de vie de la classe ouvrière américaine.

Dollar

La fin du dollar

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Le monde veut encore ignorer cette menace quasi inévitable que font planer le dollar et la bombe de la dette américaine sur la stabilité globale. Cette crise, dont on veut minimiser la gravité, est pourtant la forêt que l'arbre européen ne peut plus cacher. C'est en substance ce qu'annonce Myret Zaki, rédactrice en chef du magazine économique suisse Bilan, dans son livre « La fin du dollar » (1).

Un krach du billet vert se prépare. Il est inévitable. Le principal risque planétaire actuel, c'est une crise de la dette souveraine américaine. La plus grande économie du monde n'est plus qu'une vaste illusion. Pour produire 1 dollar de richesse, elle a besoin de 6 dollars de dette. Face à leur 14'000 milliards de PIB, les Etats-Unis affichent plus de 50'000 milliards de dette totale, qui coûte au gouvernement, aux entreprises et aux ménages 4'000 milliards d'intérêts par an. Et l'écart entre dette et PIB se creuse encore. La situation des déficits américains est intenable.

Bomb

Les bombardements en Libye des Etats-Unis et de l'OTAN font de plus en plus de morts

Le nombre de morts résultant des frappes aériennes américaines, françaises et anglaises continue d'augmenter et promet de s'accroître notablement tandis que les puissances impérialistes intensifient leurs attaques sur des cibles militaires comme civiles.

Le lendemain du jour où les Etats-Unis ont déployé des drones Predator armés de missiles Hellfire et où l'OTAN a averti les civils de "s'éloigner des troupes et des installations de l'armée de Kadhafi", la télévision d'état libyenne rapportait que neuf personnes avaient été tuées pendant la nuit lors d'une attaque aérienne de l'OTAN sur Sirte, la ville natale du dirigeant libyen Muammar Kadhafi. Le communiqué de al-Jamahiriya disait qu'une partie des personnes tuées travaillaient au service des eaux de l'Etat.

Ce communiqué succédait à un autre qui jeudi faisait état de sept civils tués et 18 blessés dans un raid aérien sur le faubourg de Khellat al-Ferjan au sud-ouest de Tripoli mercredi soir tard dans la nuit, et à un autre encore qui annonçait la mort de quatre civils dans le bombardement des avions de l'OTAN sur la ville de Bir al-Ghanam, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale libyenne.

Gear

Fukushima: informations et désinformation

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Tel qu'annoncé la semaine passée par le Japon, Fukushima a été classé au niveau 7, le plus haut échelon de l'échelle en terme de gravité des accidents nucléaires civils. Les gens qui suivaient la situation de proche en étaient déjà conscients depuis des semaines, mais il aura fallu un mois aux autorités japonaises pour révéler au public ce qu'il savait depuis un mois.

En effet, les autorités japonaises ont été contraintes d'expliquer pourquoi il leur a fallu un mois pour rendre public les rejets à grande échelle de matières radioactives à la mi-Mars, provenant de la centrale nucléaire de Fukushima. Lorsque le gouvernement a annoncé le 12 avril qu'il avait relevé le niveau de la gravité de l'accident dans le complexe nucléaire de Fukushima Daiichi à 7, le pire à l'échelle internationale, le Japon a fondé cette décision en grande partie sur des modèles informatiques montrant les lourdes émissions d'iode radioactif et le césium entre le 14 et le 16 mars, peu de temps après le séisme d'une magnitude de 9,0 et du tsunami qui a rendu les systèmes refroidissement d'urgence de l'usine inopérants. Ce retard de près d'un mois avant de reconnaitre publiquement l'importance de ces émissions est un nouvel exemple de données et d'analyses portant à confusion, ce qui a mis les autorités sur la défensive quant à savoir si elles ont retardé ou bloqué la diffusion de l'information pour ne pas alarmer le public. Seiji Shiroya, un commissaire de la Commission de la sûreté nucléaire du Japon, un groupe indépendant qui supervise l'industrie nucléaire du pays, a suggéré une raison d'ordre public pour avoir gardé le silence. « Certains étrangers ont fui le pays même s'il semblait y avoir que peu de risque, dit-il. Si nous avions immédiatement décidé d'annoncer que la situation était de niveau 7, nous pourrions pu déclencher une réaction de panique». Les émissions de particules radioactives ont atteint un sommet après les explosions d'hydrogène dans trois des réacteurs de Fukushima. (Seattle Times/New York Times)

Star of David

Syrie: Israël et les Etats-unis jettent de l'huile sur le feu

Les manifestations qui ont lieu en Syrie font le bonheur des dirigeants israéliens. Bien que les contestataires syriens affirment être tous attachés à l'unité de la Syrie, le vieux rêve sioniste de partition du pays (1) en quatre Etats - sunnite, druze, alaouite, kurde - leur semble à portée de main.

Invité aux Etats-Unis par le Centre S. Daniel Abraham pour la paix au Moyen-Orient (2) Shimon Peres a été reçu, le 5 avril dernier, à l'USIP - United States Institute for Peace - un think tank créé par le Congrès américain en 1984 pour « prévenir et résoudre les conflits dans le monde ». Il a appelé la « Communauté internationale » a soutenir la « transition en Syrie » (3). Apparemment sur la même longueur d'onde que les anciens chefs des services de renseignements israéliens - Mossad et Shin Beth - qui avaient présenté un nouveau plan de paix quelques jours plus tôt (4), il a offert de restituer à la Syrie le Golan, occupé en 1967 puis annexé en 1981.