Santé et Bien-être
La médecine moderne est solidement établie sur la « théorie des germes » fait connaître par Louis Pasteur dans les années 1860. Au moment où nous abordons le 21ème siècle, cette théorie pasteurienne vieille de 140 ans est toujours le paradigme de la lutte contre la maladie de la médecine occidentale.
Seulement, de nos jours, devant l'énorme déferlement de maladies infectieuses et la rapide propagation épidémique du cancer, du diabète, des maladies cardiaques et des autres maladies chroniques, nous devons nous demander si la théorie de Pasteur est vraiment sérieuse.
Considérez ces statistiques alarmantes d'un rapport commandité par le Nutrition Institute of America en octobre 2003 : 2,2 millions de patients hospitalisés sont victimes d'effets indésirables de médicaments, les remèdes prescrits entraînant chaque année la mort de 106.000 personnes. En d'autres termes, plus de 2.000 clients meurent chaque semaine en Zunie de remèdes prescrits correctement à des doses convenablement indiquées.
Si le soda light apparait comme une bonne alternative diététique aux boissons sucrées, il semblerait que celui-ci ne soit pas sans danger. C'est ce que viennent de découvrir des chercheurs américains à l'issue d'une étude présentée en début de semaine à la conférence internationale de l'American Stroke Association à Los Angeles.
Selon leurs résultats, les personnes qui boivent du soda light quotidiennement augmentent leur risque d'accident vasculaire de 61% comparé à celles qui ne consomment aucun soda. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques américains ont suivi pendant plus de 9 ans près de 2.560 individus dans le cadre du projet baptisé Northern Manhattan Study (NOMAS).
Les chercheurs ont étudié le cas de 216 adultes australiens porteurs des premiers symptômes de la maladie avec près de 400 individus sains. Leurs conclusions indiquent qu'en moyenne les personnes malades avaient été exposées à une dose d'ultra violet moins importante.
Or la vitamine D provient en partie de la synthèse des rayons du soleil sur la peau. L'autre partie est liée à une alimentation, notamment dans la chair de certains poissons.
Dormir moins de six heures par nuit serait une "bombe à retardement" pour notre santé. C'est ce qu'ont découvert des chercheurs de l'Université de Warwick à l'issue d'une étude de grande envergure et publiée dans la revue European Heart Journal. Pendant plusieurs années, ceux-ci ont analysé des données recueillies sur plus de 470.000 individus de huit pays différents. Et si ce n'est pas la première fois que des scientifiques étudient les dangers du manque de sommeil sur notre organisme, les résultats sont ici assez probants.
Lorsque Frida Sivermark (photo ci-dessus), 17 ans, est rentrée de l'école, elle s'est assise sur le canapé et s'est endormie.
- « Comme c'est sympa qu'elle puisse enfin se détendre« , a dit sa mère à propos de sa fille autrement si active.
Les conclusions proviennent d'une très vaste enquête auprès de 14.000 enfants britanniques autour de Bristol (sud-ouest de l'Angleterre), nés en 1991 et 1992, dont la santé et les modes de vie ont été étudiées à l'âge de 3 ans, 4 ans, 7 ans et 8 ans et demi.
Les parents devaient détailler en suivant un questionnaire l'alimentation de leurs enfants. Ces derniers ont ensuite été soumis à un test de quotient intellectuel (QI) à 8 ans et demi.
Karen Spruyt, professeur de neuropsychologie à la Vrije Universiteit Brussel et active à l'Université de Chicago, a étudié les schémas de sommeil de 308 enfants américains âgés de 4 à 10 ans. Les enfants étaient munis d'un petit appareil qui a enregistré les périodes de sommeil pendant une semaine. Leur indice de masse corporelle (Body Mass Index) a également été mesuré.
En vingt-huit ans, l'IMC a augmenté aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Dans le monde, 1,46 milliard d'adultes sont en surpoids et la prévalence de l'obésité a quasi doublé, touchant 205 millions d'hommes et 297 millions de femmes - soit 9,8 % des hommes et 13,8 % des femmes. "Le surpoids et l'obésité, l'hypertension et le haut niveau de cholestérol ne sont plus désormais l'apanage des pays occidentaux ou des pays riches et ont glissé vers les pays à revenu bas ou moyen", a commenté le Pr Ezzati.
Pratiquer une activité physique deux heures et demie par semaine joue un rôle essentiel dans la prévention des cancers, en particulier du colon et du sein, estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une étude publiée vendredi. "Beaucoup de cancers pourraient être évités", a expliqué le président de l'Union internationale contre le cancer (UICC) Eduardo Cazap, qui a préparé des recommandations avec l'OMS à l'occasion de la journée internationale de lutte contre le cancer.
Selon l'OMS, "près de 25 % des cancers du sein et du colon pourraient être écartés grâce à une activité physique". "La quantité d'activité physique requise est de 150 minutes par semaine", a expliqué un responsable du Département des maladies chroniques et de promotion de la santé de l'OMS, Tim Armstrong, lors d'un point de presse. Un tel objectif est à la portée de tous et correspond à environ 30 minutes d'effort modéré, comme de la marche, cinq jours par semaine, a-t-il assuré.