L'effet Svensmark est une hypothèse selon laquelle les rayons cosmiques galactiques induisent la formation de nuages bas et influencent le climat de la Terre. Les essais basés sur de récentes données d'observation météorologique montrent des changements infimes dans les quantités de rayons cosmiques et la couverture nuageuse, ce qui rend la confirmation de cette théorie plus difficile à établir. Cependant, la quantité de rayons cosmiques et la couverture nuageuse subséquente ayant augmenté de façon spectaculaire pendant la dernière phase transitionnelle d'inversion géomagnétique, il devrait être aujourd'hui possible de détecter l'impact des rayons cosmiques sur le climat avec une sensibilité plus élevée.
Commentaire : Heinrich Svensmark est un physicien danois dont la théorie est présentée ici. Il est depuis 1997 le principal défenseur de l'induction des formations nuageuses de basse altitude par le rayonnement cosmique lui-même contrôlé par les cycles du Soleil.
Sur le plateau de Lœss en Chine - juste au sud du désert de Gobi, près de la frontière de la Mongolie - la poussière est transportée depuis 2,6 millions d'années pour former des couches de lœss (roche sédimentaire détritique meuble formée par l'accumulation de limons issus de l'érosion éolienne) pouvant atteindre jusqu'à deux cent mètres d'épaisseur. Si le vent devient plus fort, les grosses particules sont transportées plus loin et de plus grandes quantités sont déplacées. En se concentrant sur ce phénomène, l'équipe de recherche a mis en avant le fait que les moussons d'hiver deviennent plus fortes sous l'effet général de l'augmentation de la couverture nuageuse pendant l'inversion géomagnétique.
Commentaire: Avec le déplacement des pôles magnétiques que les géologues ne réussissent pas vraiment à expliquer, un minimum d'activité solaire, un affaiblissement significatif du champ magnétique terrestre et l'augmentation du rayonnement cosmique pour la quatrième année consécutive, les scientifiques estiment qu'un déplacement géomagnétique majeur est en cours. En parallèle à tous ces indicateurs, nous assistons à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes ainsi qu'à une baisse générale des températures dans le monde, le tout accompagné de divers autres phénomènes exceptionnels.
Des comportements atypiques sont également observés dans le système solaire, notamment au niveau solaire. La Terre est un système dynamique ouvert et l'on peut s'attendre à des changements climatiques et géologiques notables. Ce dont nous sommes témoins aujourd'hui n'est probablement que le début. Vous trouverez une analyse détaillée de ces phénomènes dans Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique.