Le XXe siècle fut celui des idéologies et de la destruction. Le communisme fit son apparition en 1917 et disparut presque immédiatement, tout comme le fascisme qui, lui, disparut au sein des camps de concentration, une dizaine d'années après sa première instauration.
© InconnuLes troupes US sont présentes dans 156 pays
Après la chute du mur de Berlin et l'effondrement de l'Union soviétique, une seule idéologie subsistait. Né au cœur de l'empire US et affectant le monde entier, le libéralisme et ses dogmes - individualisme, matérialisme, athéisme et nihilisme - ont amené l'humanité au bord du gouffre.
En dépit de leur parti-pris manifestement pro-impérialiste, chaque jour les médias mainstream présentent davantage de preuves du désastre total en cours sur la planète et du processus de désintégration qui affecte tant les individus que les sociétés.
Dans mes articles précédents, j'expose à de multiples reprises les effets néfastes du libéralisme répandu par l'empire US : la destruction de la
beauté, de la famille, du
genre, de l'identité, de la conscience morale, des
religions et ainsi de suite. En gros, tous les traits qui définissent précisément notre identité humaine sont systématiquement pervertis, inversés, détruits.
Prendre pleinement conscience du caractère inepte de l'impérialisme est un exercice nécessaire, mais néanmoins incomplet. Pour
paraphraser Albert Camus, un homme révolté est un homme qui dit « non » au monde actuel, mais qui dit aussi « oui » à autre chose, à un monde meilleur. Aussi, la prochaine étape consiste naturellement à proposer une alternative : un nouveau modèle politique et social qui résonne en profondeur avec les valeurs humaines que chacun de nous se doit d'épouser.
Il s'agit d'un exercice de réflexion mais aussi d'espoir, et il n'y a pas grand-chose à perdre, parce que même si notre modèle socio-politique est imparfait, il est peu probable que, même avec la plus grande volonté, nous concevions un modèle de société aussi destructeur que ses prédécesseurs !
J'ai eu l'idée d'écrire cet article après avoir lu ce fil de discussion sur notre forum :
Hope, fear and the future [Espoir, peur et avenir]. Dans l'une de ses contributions à ce fil, Joe Quinn souligne un point-clé :
La vie, c'est en essence la croissance ; mais qu'est-ce que la « vie », si ce n'est les relations que nous entretenons avec les autres ? Et donc, que signifie croître/grandir dans la vie si ce n'est faire croître nos relations avec les autres ? Mais comment y parvenir ? Peut-être en combinant des mondes intimes autrefois uniques, en les intégrant à quelque chose de plus grand que la somme de ses parties, quelque chose qui puisse créer ou attirer une nouvelle vie ou un nouveau monde via la concentration et l'union de ces réalités intimes qui, par elles-mêmes, n'auraient ni la force ni le pouvoir de le faire. En outre, bien sûr, ce processus doit impliquer une vision de la réalité qui non seulement soit partagée, mais qui surtout résonne avec une réalité objective, ou avec les forces supérieures de la nature, c'est-à-dire une création objective de la réalité à grande échelle.
J'ai exploré plus avant cette idée en lisant l'excellent ouvrage d'Alexandre Douguine,
La quatrième théorie politique. Il y a plusieurs similarités entre les deux modèles. Mais contrairement à Douguine, qui propose une stratégie permettant de faire la transition entre le monde libéral actuel et le 4e modèle politique qu'il a développé, nous nous concentrerons uniquement sur les spécificités de notre monde idéal
après la transition. C'est pourquoi notre modèle s'appelle le « postimpérialisme ».
Notre hypothèse est que l'empire US va bientôt s'effondrer, et pourrait entraîner avec lui la quasi-totalité de la planète. Cette catastrophe mondiale pourrait être causée par une intervention humaine et/ou cosmique. Le postimpérialisme propose un modèle de société qui pourrait se développer et prospérer après cette réinitialisation majeure.
© InconnuLa Maison de Bilbon Sacquet dans la Comté
La tâche qui s'offrait à nous était donc de concevoir l'organisation d'une société idéale (rien que ça). Tout ce qui m'est venu à l'esprit, c'était une image pour le moins naïve qui rappelait le village de Bilbon dans
Le seigneur des anneaux. J'étais certes conscient des nombreux défauts du système actuel, mais quelles étaient les meilleures façons d'y remédier ? Alors, comme d'habitude, assis à la table de la cuisine, j'ai commencé à poser des questions sur tel ou tel point, et mes camarades m'ont suggéré des solutions.
J'ai constaté avec surprise que chacun d'entre nous avait déjà beaucoup réfléchi à la question, et chacun apportait des réfléxions complémentaires lors de ces conversations. Cela laisse entendre qu'au plus profond de nous, nous nourrissons le désir d'un monde meilleur, et que ce désir est bien plus qu'un simple rêve irréaliste : vous trouverez ci-dessous de nombreuses idées très exploitables et concrètes qui méritent assurément d'être mises à l'épreuve.
Voilà donc comment nous en sommes venus aux caractéristiques de notre société idéale. C'est par définition une tâche incomplete qui doit évoluer de façon organique. C'est un premier pas visant à semer une graine dans l'esprit du lecteur et à l'encourager à réfléchir à ce monde idéal. Et voyons les choses en face : chaque réussite remarquable (ou moins...) dans ce monde a commencé par une idée, un éclair d'imagination ou d'inspiration qui ont façonné le processus qui a permis sa réalisation.
Commentaire: Que sont les cas "Missing 411" ?
Les cas "Missing 411" sont une classification populaire qui documente les cas de personnes disparues qui correspondent à un certain nombre de critères :