Entretien paru dans le numéro 3428 de
Rivarol du 10 juin 2020
© Inconnu
Rivarol — Pensez-vous que nous avons assisté avec le confinement mondial à la plus vaste opération d'ingénierie sociale de l'histoire ?Lucien Cerise — Selon la définition que je propose sur la base des travaux de Karl Popper et Kevin Mitnick, l'ingénierie sociale est la transformation furtive d'un sujet social, individu ou groupe. Le caractère furtif, qui évoque la notion de piratage, au sens informatique, c'est-à-dire d'invisibilité et de camouflage, est plus ou moins marqué selon les cas. En l'occurrence, la furtivité est presque absente de cette opération mondiale, dont le confinement n'est qu'une partie,
car tout est avoué, ou presque. Le pouvoir mondialiste dissimule à peine ses intentions et parle dans les médias d'une nouvelle réalité émergeant de la crise — car « plus rien ne sera comme avant » — en posant des questions orientées du genre «
Que sera le monde après le Covid-19 ? », comme s'il y avait une raison pour que le monde change.
Dans le réel, l'épidémie est finie et le nombre de décès est resté dans la moyenne d'une grippe saisonnière. Cependant, Bill Gates, et d'autres, insistent encore et nous répètent : «
Pas de retour à la normale sans vaccination et sans traçabilité numérique des populations ! »
Le programme originel de cette opération consistait en un confinement d'au moins 18 mois, jusqu'en 2022, voir les propos de Neil Ferguson ou Alain Bauer.
Que cela se termine aussi vite dans le réel est donc un échec pour le pouvoir, mais il n'abandonne pas et essaye de pérenniser la crise malgré tout de manière virtuelle, dans les médias, en faisant planer la menace d'une deuxième vague et d'un reconfinement, et en exigeant encore le respect des gestes barrières et du port de masques, ce qui donne à voir le spectacle étrange d'une pantomime sociale théâtrale sans objet.
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