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Bug

Découverte à Berlin d'une guêpe pas comme les autres !

L'entomologiste Michael Ohl a découvert récemment dans les collections du Musée d'Histoire Naturelle de Berlin, une nouvelle sorte de guêpe jusqu'alors inconnue. D'un noir intense, dotée de mandibules gigantesques et d'un corps surdimensionné, cette dernière ressemble davantage à une machine de guerre qu'à un insecte. Cinq fois plus grosse que les guêpes habituellement observées autour des sucrières posées sur les cafés-terrasses berlinois, cet insecte serait originaire de l'île de Sulawesi en Indonésie. Baptisée "Garuda", comme le symbole national indonésien d'un guerrier ailé, elle est actuellement étudiée dans les moindres détails par les deux spécialistes des guêpes, Michael Ohl et son collègue américain Lynn Kimsey de l'Université de Californie.
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Telescope

Une nouvelle planète peut-être habitable

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Une représentation d'exoplanète six fois plus grande que la terre en 2009 © Reuters
Découverte par des astronomes européens, elle se situe à 35 années-lumière de la terre.

Nom de code : HD85512. Cette "super planète", repérée en dehors de notre système solaire par l'Observatoire Européen Austral situé au Chili, a la particularité d'être potentiellement habitable, révèle le journal britannique The Guardian.

Pas très grande, la HD85512 se situe à 35 années-lumière de la terre, en orbite autour de l'étoile Vela. "Cette super-Terres se situe à l'intérieur de la zone habitable de son étoile : elle pourrait donc être propice à l'apparition de la vie et à son évolution", souligne de son côté le CNRS dans un communiqué mardi.

Pas question de colonisation humaine, dans un futur proche tout du moins. "Les chercheurs doivent cependant s'assurer qu'elle dispose des ressources en eau suffisantes", précise-t-il.

Saturn

Dioné, la lune de Saturne possède une atmosphère

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Les astronomes viennent de découvrir que Dioné, une lune glacée de Saturne, possède une atmosphère, bien que celle-ci soit très mince.

Arrivée en 2004 aux abords de la planète Saturne, la sonde Cassini vient de permettre une nouvelle découverte. Celle-ci a révélé que l'atmosphère de Dioné, l'un des satellites de Saturne, possédait une atmosphère. Une révélation qui a eu lieu lorsque le vaisseau a survolé cette lune, la 15ème plus grande dans le système solaire avec ses 1.123 kilomètres de large. Grâce aux données transmises par Cassini, les chercheurs ont en effet constaté que Dioné laisse derrière elle des "empreintes" lorsqu'elle passe à travers le gigantesque champ magnétique de Saturne.

"Si une lune ne possédait pas du tout d'atmosphère (s'il ne s'agissait que d'une simple boule de glace), les lignes du champ magnétique n'auraient pas du tout été perturbées sur le passage de la lune. Il faut qu'il y ait une certaine conductivité pour perturber ce champ", a expliqué Sven Simon, co-auteur de l'étude publiée le 12 août dernier dans la revue Geophysical Research Letters.

Telescope

Un engin spatial de la NASA observe de nouvelles caractéristiques des éruptions solaires

Washington - L'Observatoire de Dynamique Solaire de la NASA, ou SDO (en anglais), a fourni aux scientifiques de nouvelles informations sur les éruptions solaires en indiquant une augmentation de leur puissance et de leur longévité supérieure à ce qu'ils pensaient auparavant.

Les éruptions solaires sont d'intenses poussées de rayonnements provenant de la libération d'une énergie magnétique associée aux taches solaires. Ce sont les plus grands évènements explosifs du système solaire et on les voit comme de lumineuses zones sur le soleil. Leur énergie peut atteindre l'atmosphère terrestre et affecter les opérations de communication en orbite autour de la Terre et les satellites de navigation.

Par l'utilisation de l'instrument « Extreme ultraviolet Variability Experiment (EVE, expérimentation de l'extrême variabilité de l'ultra-violet), les scientifiques ont observé que le rayonnement des éruptions solaires se poursuit jusqu'à 5 heures après la phase principale. De nouvelles données montrent aussi que l'énergie totale venant de cette phase étendue du pic de l'éruption solaire possède parfois plus d'énergie que l'évènement initial.

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CLOUD : l'expérience qui pourrait remettre en cause l'origine du réchauffement climatique

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Le 23 juillet dernier, dans notre interview de Jean-Michel Bélouve, nous avons évoqué une étude sur l'impact du rayonnement cosmique dans le changement climatique. Les premiers résultats de cette étude viennent enfin de paraître dans Nature. Ils pourraient, à terme, contribuer à réviser la thèse officielle sur les raisons du changement climatique.

Pour rappel, la thèse officielle dit que le réchauffement climatique est pour une très grande part d'origine anthropique, essentiellement lié à la production de CO2. En fait, le changement climatique pourrait être d'origine extra-terrestre. Non, pas à cause des petits hommes verts, mais du fait du rayonnement cosmique. Les rayons cosmiques proviennent de l'explosion des supernovas dans notre galaxie. Or en arrivant dans notre atmosphère, ils contribueraient à la formation des nuages, éléments clés du climat s'il en est.

Les rayons cosmiques ionisent en effet des composés volatiles présents dans l'atmosphère (gaz, particules...), c'est à dire qu'ils les chargent en électricité, ce qui permet de les faire s'attirer mutuellement. Et cela favorise la condensation de l'humidité présente dans l'air. Ce phénomène s'appelle la nucléation. Le résultat de la nucléation liée aux rayons cosmiques, ce sont de petits « clusters ». Ce serait la toute première étape de la formation des nuages.

Mais le champ magnétique du soleil perturbe plus ou moins la présence des rayons cosmiques sur Terre, car l'activité solaire est fluctuante. Plus l'activité solaire est importante, moins les rayons cosmiques peuvent atteindre la Terre. Et moins de rayons cosmiques, cela signifierait donc moins de nuages. Moins de nuages impliquerait plus de réchauffement climatique, car les nuages renvoient une partie du rayonnement solaire dans l'espace ! C'est en tout cas l'hypothèse du scientifique Henrik Svensmark, déjà présentée dans le livre de Jean-Michel Bélouve (La servitude climatique). L'objet de l'expérience CLOUD est de simuler l'impact d'un rayonnement équivalent, sur une atmosphère reconstituée.

Saturn

Dites-moi quand nait votre bébé, et je prédis sa carrière

Le moment de l'année lorsque bébé nait pourrait donner une indication sur la future profession de l'adulte à venir. Statistiquement parlant, il existerait une corrélation entre la naissance à un certain mois et de nombreuses caractéristiques comme l'intelligence ou la longévité. Ainsi, on a découvert qu'un enfant né en décembre a plus de probabilités de devenir dentiste. Celui dont l'anniversaire tombe en janvier pourrait bien devenir ... recouvreur de dettes.

Celui né en février serait plutôt un artiste et ceux de mars des pilotes. Avril et mai : rien de particulier. L'été fait diminue les chances que l'enfant soit docteur, dentiste ou célèbre joueur de football . Il semble a priori difficile de donner une explication rationnelle à cette relation (les astrologues se réjouissent...), mais des problèmes de santé spécifiques sont plus scientifiques.

Eye 1

Loppsi : la police va bien utiliser ses super logiciels espions

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Photo : montage représentant une main sortant d'un écran d'ordinateur (Don Hankins/Flickr/CC).
« Keylogger » : le gros mot est lâché. Les logiciels espions font leur entrée officielle dans l'arsenal que la police peut utiliser pour mener des opérations de surveillance, dans le cadre d'enquêtes visant les terroristes présumés ou les personnes suspectées de crimes en bande organisée. La loi Loppsi 2 sur la sécurité, promulguée en mars 2011, restait dans le flou sur les moyens exacts donnés à la police pour surveiller communications et données numériques.

Les circulaires diffusées par le ministère de la Justice fin août sont plus précises : elles expliquent aux procureurs et policiers comment ils doivent concilier les interceptions téléphoniques et électroniques standards avec les nouvelles « mesures de captations informatiques » prévues dans le texte. (Télécharger la circulaire)

Meteor

Des météorites à l'origine de la présence d'or sur Terre

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Les 163 kilotonnes d'or extraites par l'humanité ne représente qu'un cube d'une arête de 20 mètres SIPA
L'or, le platine et d'autres métaux précieux présents sur terre proviendraient de bombardements de météorites survenus voici quatre milliards d'années

La présence d'or sur Terre serait due à des bombardements de météorites, il y a 3,8 à 4 milliards d'années. Selon les chercheurs de l'université de Bristol à l'origine de cette hypothèse, la présence d'or près de la surface de la Terre, dans ces quantités, ne serait pas possible sans cela. En effet, après le Big Bang (il y a 4,5 milliards d'année), d'énormes collisions avec des corps célestes, de la taille de la Lune à celle de Mars, ont entraîné un dégagement de chaleur si important que les éléments chimiques ont fondu.

Info

Un nouveau courant dans l'Atlantique Nord

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Flux d’eau à travers le détroit du Danemark. Les stations des campagnes océanographiques d’octobre 2008 et août 2009 sont marquées en rouge et vert, respectivement. EGC : courant est-groenlandais ; NIJ : jet nord-islandais ; NIIC : courant d'Irminger nord-islandais (North Icelandic Irminger Current).
Des océanographes de l'Institut océanographique de Woods Hole, aux États-Unis, de l'Université de Bergen, en Norvège, de l'Institut de recherche marine de Reykjavik et de l'Université de Akureyri, en Islande, ont prouvé l'existence d'un courant profond entre le Groenland et l'Islande : le jet nord-islandais (NIJ, pour North Icelandic Jet).

Les mesures de l'hydrographie et de la vitesse des eaux dans le détroit du Danemark, réalisées au cours de deux campagnes océanographiques, ont montré que ce courant est distinct du courant est-groenlandais et constitue une source importante du flux d'eau dense et profonde. Conjointement avec le courant est-groenlandais, le jet nord-islandais alimente la circulation thermohaline dans l'Atlantique, qui transporte les eaux de surface chaudes et salées de l'Atlantique tropical vers l'Arctique. Ces eaux se refroidissent dans le courant d'Irminger du Nord de l'Islande et dans la mer d'Islande, puis plongent à des profondeurs comprises entre 1 000 et 3 000 mètres et redescendent vers le Sud.

Gear

Corruption de la science : De quoi le GIEC a-t-il peur ?

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Une trentaine de personnes entassées dans le salon d'une résidence privée, en périphérie bruxelloise. En face : deux orateurs venus donner une conférence sur les changements climatiques. Cette soirée confidentielle avait des allures de messe secrète. Car, 24 heures plus tôt, le vice-président du GIEC a fait savoir à ses organisateurs qu'elle n'avait pas sa place au sein du giron académique.

Le Pr. Henri Masson, administrateur de la SEII, avait prévu d'organiser une conférence ce 1er septembre dans le cadre prestigieux de la Fondation Universitaire. Une conférence privée ayant pour invités le physicien Fred Singer (Univ. de Virginie, USA, ancien chef de projet à la Nasa pour les mesures de température atmosphérique par satellite) et le mathématicien Claes Göran Johnson (Ecole Royale Polytechnique, Université de Stockholm, spécialiste de la turbulence et de la thermodynamique de l'atmosphère), pour faire le point sur les dernières connaissances en matière de changements climatiques et pour tenter de comprendre pourquoi la théorie de l'origine anthropique du réchauffement fait l'objet de vives polémiques.

Le 22 août, une lettre parvient au président de la SEII, avec copie au directeur et à l'administrateur délégué de la Fondation Universitaire. Elle est signée par Jean-Pascal van Ypersele, membre de l'Académie Royale de Belgique et vice-président du GIEC :