Enfant de la SociétéS


Eye 1

Histoire d'un enseignant musulman sous l'Etat d'urgence


Commentaire : Difficile de juger si ce qui est reproché à M. Lamrani dans le cadre de ses activités professionnelles est fondé ou pas, mais il semblerait que ce soit ses activités de traduction sur son blog qui sont la véritable cause de ses soucis. Si c'est le cas, c'est évidemment injustifié.


Professeur de Lettres Modernes, Titulaire de l'Education Nationale, en poste fixe au Collège Romain Rolland de Tremblay-en-France (93290), je viens de faire l'objet d'une suspension de 4 mois suite à une campagne acharnée d'incitation, de dénonciations calomnieuses et de harcèlement moral, notamment de la part de la direction et de la FCPE, avec la complicité d'enseignants.

racisme
© GooglePersonage, Maryan, 1962
Divers incidents dus à mon activisme dans un établissement dépourvu de culture syndicale et au caractère particulièrement arbitraire de la direction (Mme Khadidja BOT, principale, et M. Abdelkader SAOUDI, principal adjoint) m'avaient opposé à celle-ci, et je me suis vu brimé, retiré des activités plébiscitées par les élèves, diffamé, agressé verbalement et soumis à des pressions quotidiennes qui m'ont amené à prendre 5 semaines d'arrêt maladie.

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Attention

La déchéance de Hollande


Commentaire : Comme d'habitude, une loi qui n'était destinée au départ qu'à cibler de "méchants terroristes islamistes", est en réalité une attaque contre tous les Français. La déchéance de nationalité ou comment créer des sans-droits privé de toute protection contre l'arbitraire de l'Etat :

Hollande
Jamais un Président n'aura autant menti aux Français. Sur le chômage, la dette, la menace terroriste, mais aussi sur sa vie privée. Comme si tout cela ne suffisait pas, Hollande ment maintenant comme un arracheur de dents sur la déchéance de nationalité dans le silence assourdissant et complice des médias.

Jeudi 11 février, Hollande déclare devant deux journalistes au sujet de la déchéance de nationalité: "Un terroriste qui tue des Français, parce qu'ils sont Français, se met, par son acte lui-même, en dehors de la communauté nationale." Il ajoute pour ceux qui n'auraient pas bien compris: "Ca ne concerne que des terroristes, ceux qui tuent des Français, parce qu'ils sont Français et qui portent là un acte de rupture par eux-mêmes" (1)

Soit Hollande ne sait pas lire le texte voté quelques heures auparavant à l'Assemblée, soit c'est un fieffé menteur et on peut légitimement s'interroger au passage sur la déontologie de Pujadas et de Bouleau qui savent pertinemment qu'il ment mais n'osent pas le reprendre alors qu'il manipule ouvertement l'opinion publique.

Le 16 novembre, devant l'Assemblée Nationale et le Sénat réunis en Congrès, Menteur 1er déclare ": "La déchéance de nationalité ne doit pas avoir pour résultat de rendre quelqu'un apatride, mais nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de terrorisme, même s'il est né français, je dis bien « même s'il est né français » dès lors qu'il bénéficie d'une autre nationalité. A l'époque, il promet une déchéance réservée aux binationaux, pour ne par créer d'apatrides et pour les individus condamnées pour terrorisme ou, et les mots sont importants, "pour atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation".

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France, pays des libertés : le Conseil d'État valide le blocage sans juge de sites Internet


Commentaire : Chaque jour qui passe semble devoir apporter son lot de mesures répressives. Aujourd'hui, nous apprenons que des sites internet peuvent disparaitre d'un claquement de doigt, sur décision arbitraire du ministère de l'intérieur. On se rappelle, sur wikipedia, que le ministère de l'intérieur propose "son organisation, ses moyens humains et matériels" pour constituer "l'outil privilégié de l'État pour garantir aux citoyens l'exercice des droits, devoirs et libertés réaffirmés par la Constitution de la Ve République. " ... Pas de surprise donc, depuis que nous savons que la guerre c'est la paix, et que toujours moins de libertés sont nécessaires pour en gagner plus et les défendre.


justice
Le Conseil d'État a rejeté lundi deux recours exercés contre la procédure qui permet au ministère de l'Intérieur d'ordonner le blocage et le déréférencement de sites internet sans que leur illégalité soit confirmée par un juge. L'affaire ira devant la Cour européenne des droits de l'homme.

Moins d'une semaine après avoir jugé que l'accès aux données de connexion des internautes par les services de renseignement n'était pas disproportionné, le Conseil d'État a rejeté lundi deux recours exercés contre le blocage et le déréférencement de sites internet imposés sur ordre du ministère de l'Intérieur.

La haute juridiction administrative avait été saisie par l'association French Data Network (FDN), la Fédération FDN (FFDN) et La Quadrature du Net, qui contestaient la légalité de deux décrets publiés en début d'année dernière, en application de la loi anti-terrorisme du 13 novembre 2014, et de la loi Loppsi du 14 mars 2011 :
  • Le décret n° 2015-125 du 5 février 2015 relatif au blocage des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l'apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique ;
  • Le décret n° 2015-253 du 4 mars 2015 relatif au déréférencement des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l'apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique.

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France, pays des libertés : la taule pour ceux qui signalent aux autres la présence de contrôleurs ou agents de sécurité


Commentaire : Ah, ces braves députés, élus par la plèbe et prompts à voter des lois pour envoyer celle-ci derrière les barreaux quand ça file pas assez droit. De quoi remplir rapidement les établissements pénitentiaires pour mineurs pour ne pas avoir twitté de la bonne façon. Quand à la lutte antiterroriste, il est vrai qu'on se sent tout de suite plus rassuré en se disant que les assassins qui auraient oublié de payer leur ticket ne pourront pas consulter fiévreusement leur téléphone pour savoir comment passer entre les mailles du filet...

Rendez-vous au prochain épisode intitulé : 30 ans de prison pour les appels de phares inappropriés sur la route.


busbus
Réunis en commission mixte paritaire, les députés et sénateurs ont finalement réintégré à la loi sur la sécurité dans les transports publics une peine de prison pour ceux qui signalent aux autres la présence de contrôleurs ou agents de sécurité.

L'appel à la mesure du Sénat n'aura finalement pas tenu face à la volonté ferme des députés d'inscrire dans le code des transports une peine exemplaire contre les internautes qui se font un malin plaisir de prévenir leurs camarades de la présence de contrôleurs dans les transports en commun. Les auteurs d'applications dédiées ou de comptes Twitter qui retweetent les signalements de contrôles RATP ou SNCF seront bien avisés d'y réfléchir à deux fois.

La semaine dernière, la commission mixte paritaire (CMP) qui réunit des députés et des sénateurs pour s'accorder sur un texte de compromis a en effet adopté une disposition (article 13) qui prévient que « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support, tout message de nature à signaler la présence de contrôleurs ou d'agents de sécurité employés ou missionnés par un exploitant de transport public de voyageurs est puni de deux mois d'emprisonnement et de 3 750 € d'amende ».

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L'ennemi intérieur : le Monstre sur le seuil


Commentaire : Chekley a inventé l'expression « masque de santé mentale » pour qualifier le mode et la capacité d'adaptation du psychopathe dans une société dite « normale ». Sous une apparence ordinaire se cache une nature non-ordinaire, dangereuse. La démocratie n'est-elle pas, au vu des actualités démentielles de ces dernières années, ce qu'on pourrait appeler le « masque de santé mentale » des dictatures ? Les évènements récents qui se sont déroulés en France nous le confirment. Les tragédies et les circonstances se transforment en opportunités pour la classe politique qui n'hésite plus plus à dévoiler sa vraie nature, à faire tomber le « masque », en tentant d'étendre son pouvoir d'une façon disproportionnée et totalitaire. Le tout accompagné d'une escalade sémantique délirante, à l'instar d'un Valls qui nous promet des années de guerres et de terreur, et qui attend du peuple qu'il accepte ceci en toute normalité :

L'ennemi intérieur
© Suehiro Maruo« Obéir aux forces de l’ordre. […] Garder les mains levées et ouvertes. »
État et état de guerre

La France n'est pas partie en guerre contre l'État islamique (EI) pour défendre les Droits de l'Homme ou ceux des femmes, mais pour préserver des intérêts (pas seulement pétroliers), et sa place de grande puissance. Que les attaques de l'EI en soient la riposte ou bien qu'elles visent « notre mode de vie » importe peu pour les victimes. Quand les États font la guerre, leurs armées se combattent, mais prennent aussi pour cible la population de l'État adverse. Les habitants du territoire contrôlé par le Califat sont malgré eux victimes « collatérales » des bombes françaises. Les habitants du territoire contrôlé par l'État français sont malgré eux victimes des assassins au service du Califat.

La différence, c'est que les avions de la coalition anti-E.I. ne visent pas systématiquement et délibérément les civils, alors que le 13 novembre 2015 les djihadistes voulaient tuer des Parisiens qui n'étaient ni militants ni soldats. Chaque État massacre comme il peut. Gageons que si l'EI disposait d'une aviation capable de réduire en gravats le palais de l'Élysée ou l'hôtel de Brienne, il l'utiliserait. En vérité, la guerre fait de chacun de nous l'otage de son État, cible potentielle des bombes, des balles ou des attentats-suicide du camp d'en face. Et, quelle que soit la radicalité de nos opinions ou notre dégoût, elle nous renvoie aussi à un état de « citoyen », voire de « Français ».

Chacun à sa façon et selon ses besoins, tout État est oppresseur. L'EI l'est plus visiblement que d'autres. Dans la course à l'horreur, les candidats ne manquent pas, mais l'opinion publique ne retient que les horreurs commises par ceux que l'État lui désigne comme ennemi. Quand en 1965 la prise du pouvoir par les militaires a fait basculer l'Indonésie dans le camp occidental, 500.000 personnes ont été tuées en quelques mois ; elles restent pourtant sans existence pour les consciences françaises ou américaines.

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Etat d'urgence médiatique et désinformation


Commentaire : La logorrhée médiatique nous incite quotidiennement à la vigilance, surtout lorsque les experts auto-proclamés avisés, comme il est mentionné dans la vidéo, sont de la partie. Comme un interrupteur marche/arrêt contrôlant toute pensée critique, ceux-ci sont dégainés par des journalistes peu regardants, afin d'imposer une interprétation des faits qui ne se discute pas. Et même si par la suite, il est démontré que les incompétents spécialistes ont eu tort, le mal est déjà fait, et comme dit le proverbe latin De dignitate et augmentis scientiarum : « Calomniez audacieusement, il en restera toujours quelque chose »...


Depuis le 14 novembre dernier, l'état d'urgence est décrété en France. Alors que le gouvernement a renoncé à utiliser les moyens légaux de censurer la presse et les médias, certains journalistes n'hésitent pas à utiliser leur liberté pour soutenir, avec erreurs et précipitation, la guerre menée par l'État contre tous les « terroristes ».

Heart - Black

Flashback Le résultat des coalitions des psychopathes au pouvoir


Commentaire : Un article qui montre bien la dichotomie entre le discours des dirigeants et ce qui se passe réellement dans le monde.


Depuis un quart de siècle, le monde arabe vit au rythme des coalitions.

Et, de coalition en coalition, ce monde s'enfonce un peu plus dans la régression, le chaos et la désolation. De coalition en coalition, ce monde n'a connu que les massacres, les viols, les exodes et les ruines. De coalition en coalition, le sang de centaines de milliers d'Arabes a coulé, abreuvant non seulement la haine des Arabes entre eux, mais aussi entre les Arabes et les Occidentaux.

Pourtant, de coalition en coalition, ces mêmes Occidentaux nous avaient promis de semer, grâce à leurs armes sophistiquées et leurs bombes intelligentes, aussi bien la Démocratie, la Paix et la Prospérité que les Droits de l'homme et la Liberté d'expression.

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© GoogleGrâce à la coalition la souffrance dans le monde Arabe a augmenté

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Black Magic

L'immuabilité de la noire et profonde Espagne

Quarante ans après la mort du dictateur Francisco Franco, l'Espagne ne parvient toujours pas à faire le deuil de son passé. Entre pro et anti, le pays demeure profondément divisé. Nos reporters sont allées à Madrid, à la rencontre de ces Espagnols toujours habités par la mémoire du Caudillo.

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© Rafael Sanz LobatoL'Espagne noire et profonde avec Franco et sans Franco

Commentaire : Franco est encore là, un peu partout, en silence sa présence est encore palpable dans les coulisses des marchands de lois, dans les couloirs des palais de justice, dans les bureaux inaccessibles de la mémoire collective qu'on refuse d'aérer, dans des dossiers honteux du passé, dans la poussière des cheveux blanchis de ses descendants. Il marche dans les rues des villages de la Sierra, où le temps s'est comme arrêté, implacable, dans les veines des vieillards qui rêvent encore de son retour avec extase et peur. Les vautours, qui accompagnaient Franco partout, volent encore dans les cieux de l'Espagne et surveillent pour que rien ne change, ou si peu. Franco est dans l'air et même certaines rues portent encore le nom de ses acolytes, vieux assassins que les pierres vénèrent encore. Il existe encore en Espagne ses idées, ses croyances, sa visión infernale de l'existence. Comme disait Machado, ce poète qui est mort de tristesse en voyant l'hécatombe de la guerre civile, il y a deux Espagne en Espagne et une, certainement une, finira par te tuer.


Pour beaucoup d'Espagnols, le sujet est tabou. Au sein d'une même famille, on trouve parfois des partisans des deux camps : républicain et franquiste. Au détour d'une réunion familiale, des générations d'hommes et de femmes élevés pendant la démocratie ont parfois appris qu'un proche avait disparu, avait été torturé, fusillé ou enlevé pendant la guerre civile (1936-1939) ou pendant la dictature du général Franco (1939-1975).

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Che Guevara

Les agriculteurs grecs se fâchent

La colère des agriculteurs grecs, qui s'exprime depuis plus de deux semaines, a gagné vendredi Athènes. Des paysans de Crète ont tenté d'occuper le ministère de l'Agriculture pour protester contre le projet de réforme fiscale. La police a essuyé des jets de pierres, tomates et aliments pourris. La "prise de la capitale" durera au moins deux jours, avaient annoncé les manifestants. Les agriculteurs, venus de l'ensemble du pays, comptent manifester avec leurs tracteurs devant le Parlement. La police a fermé onze rues du centre-ville pour tenter d'éviter le chaos.
agriculteurs
© LOUISA GOULIAMAKI - AFPÉchauffourées opposant les agriculteurs aux forces anti-émeutes le 12 février 2016 à Athènes
Les syndicats des profession libérales, également très concernés par la réforme des retraites, ont appelé leurs membres à grossir les rangs paysans dans l'après-midi. La police a établi des barrages aux péages autour d'Athènes, en provenance de la plaine agricole de Thessalie, au nord, et du Péloponnèse, au sud, pour empêcher la venue en masse de tracteurs dans la capitale.

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Bomb

Le génocide occidental en Syrie : 11,5 % de la population tuée ou blessée et 255 milliards de pertes économiques

Syrie
Selon les données de l'ONG Syrian Centre for Policy Research présentées au journal britannique The Guardian, le conflit syrien a fait quelque 470 000 morts alors que 45% de la population syrienne a été déplacée à cause de lui.

Par ailleurs, les institutions, l'infrastructure et les richesses nationales de la Syrie ont été «presque détruites» par «l'impact catastrophique» du conflit qui dure depuis presque cinq ans. Le nombre des victimes serait donc, d'après ce rapport, près de deux fois plus élevé que les 250 000 morts, répertoriés par les Nations unies, il y a 18 mois, jusqu'à ce que l'ONU cesse de tenir une statistique.

Selon le rapport de l'ONG, près de 11,5% de la population a été tuée ou blessée. Le nombre de blessés est estimé à 1,9 million alors que l'espérance de vie est descendue à 55,4 ans en 2015, contre 70 ans en 2010. Les pertes économiques atteignent la somme effarante de 255 milliards de dollars.