La Science de l'Esprit
Des chercheurs ont interrogé de nombreux employés de différentes entreprises (des PME aux groupes) concernant leur environnement de travail et leur bien-être. On estimait le degré d'investissement ressenti et le « genre » de patron.
Un institut de recherche du Danemark a demandé à plus de 1.000 personnes d'évaluer leur propre poids et celui de l'autre sexe. Résultat: les hommes sous-estiment leur poids et surestiment celui de leur femme ou copine.
Les hommes ont tendance à se voir plus minces qu'ils ne le sont, même quand ils sont en surpoids. A l'inverse, les femmes sont moins tendres envers elles-mêmes et se pensent plus grosses qu'elles ne le sont en réalité.
«Notre étude montre que l'amitié protège et aide les gens à faire face aux problèmes qui, sinon, mèneraient à la dépression», soutient William M. Bukowski, directeur du Centre de recherche en développement humain de l'Université Concordia.
Un grand ami aurait une grande influence sur la façon par laquelle nous passons à travers les épreuves, ce qui jouerait sur notre estime de soi. Les résultats de cette étude ont été publiés récemment dans la revue Developmental Psychology.
Durant quatre jours, une centaine d'enfants de 5e et 6e années - 55 garçons et 48 filles - ont noté les moindres événements de leurs journées et leurs sentiments tandis que les chercheurs recueillaient de la salive afin de retracer le taux de cortisol de l'enfant.

Des tests ont trouvé que les « riches » avaient une attitude plus tolérante à l'égard de la cupidité, en plus d'être plus enclins à s'approprier le bien d'autrui.
Irrespect des piétons et des autres automobilistes. Recours au mensonge lors de négociations. Attitude relativement favorable à l'égard de la cupidité. Tricherie. Usurpation. Les «élites» en prennent décidément pour leur rhume dans cet article dirigé par Paul K. Piff, chercheur en psychologie à l'Université de Californie à Berkeley, et publié hier sur le site des Proceedings of the National Academy of Science.
«Comparativement aux individus des classes inférieures, les individus des classes supérieures se sont montrés plus enclins à adopter des comportements contraires à l'éthique. [... Leur] relative indépendance par rapport aux autres et [le fait qu'ils sont, professionnellement, dans des positions de surveillants plutôt que de surveillés] peuvent réduire les contraintes structurelles et leur perception du risque associé à enfreindre les règles d'éthique», écrivent les auteurs.
Il y a quelques jours, de façon inattendue, j'ai reçu un courriel d'une jeune lycéenne de la petite ville de Wolbrom, près de Cracovie - l'ancienne capitale de la Pologne. Son nom est Dominika, et elle m'expliquait que même si elle envisage d'étudier l'architecture, elle participe à un concours national de physique. L'étudiante devait choisir un des projets demandés et parmi eux, il y avait celui de mener une entrevue avec un physicien. Après avoir lu mon blog sur la science polonaise, elle me choisit et me demanda si j'étais d'accord. Je lui ai dit "pourquoi pas?". Alors, elle m'a envoyé ses quatorze questions. Je pense que ses questions sont peut-être plus intéressantes que mes réponses, alors voici l'interview complète.
1. Pourquoi la Physique ? Était-ce un de vos rêves d'enfant ?

Ark Jadczyk, 2e rangée, 1e à gauche. Rêvant d'être un pompier, un détective, et un Indien !
J'avais de nombreux rêves d'enfant. Ces rêves ont suivi des trajectoires différentes, se sont chevauchés les uns les autres dans certains domaines, se sont renforcés mutuellement et positivement tandis que dans d'autres domaines, ils se sont neutralisés comme des vagues sur l'eau provenant de sources multiples. Je rêvais d'être un pompier, un policier, je voulais me battre avec les bons Indiens, ou être un ingénieur en électronique comme mon grand frère. Finalement, je suis devenu un physicien, on peut dire, par hasard. Je fus tellement performant dans une Olympiade nationale de Physique, que j'ai été admis au département de physique de l'université sans avoir à passer l'examen d'entrée afin de commencer des études. Sinon, j'aurais probablement choisi l'Université de Technologie.
Thomas et Loftus (2002) ont demandé à des étudiants de prendre part à leur expérience. Certains d'entre eux devaient exécuter des actions bizarres et familières, d'autres participants devaient simplement s'imaginer en train de les réaliser.
Les actions familières étaient, par exemple, de faire tomber une pièce de monnaie. Un exemple d'actions bizarres était d'écraser un chocolat avec une boîte de fil dentaire.
Deux semaines plus tard, les chercheurs ont presenté aux participants une liste d'actions en leur demandant.

La maltraitance chez l'enfant provoque des dégâts... notamment dans le cerveau.
Les personnes ayant été maltraitées ont plus de risques de développer des troubles de l'humeur, de l'anxiété et de la personnalité, de consommer des drogues, de souffrir de maladies psychiatriques et de se suicider. Et souvent, leur hippocampe - une région cérébrale impliquée dans la mémoire et les émotions - est plus petit que celui des personnes n'ayant pas souffert. Cette particularité cérébrale est-elle la conséquence de la maltraitance ou résulte-t-elle du trouble mental qui en découle ? Martin Teicher et ses collègues du Département de psychiatrie de l'Université Harvard, à Boston, apportent un élément de réponse : trois « couches » de l'hippocampe gauche de jeunes adultes maltraités pendant leur enfance, mais ne prenant pas de médicaments contre une maladie psychiatrique, sont moins volumineuses (d'environ cinq pour cent) que celles d'adultes non maltraités.
On sait depuis de nombreuses années que le stress provoque des ravages dans le cerveau. Chez l'animal, on a montré que des quantités importantes de glucocorticoïdes, tel le cortisol, une hormone du stress, diminuent le nombre de neurones et de prolongements neuronaux dans l'hippocampe, ainsi que la neurogénèse, c'est-à-dire la formation de nouveaux neurones. Et chez l'homme, grâce à la neuro-imagerie, on sait que les personnes ayant subi un stress post-traumatique ou souffrant de maladies psychiatriques, telle la dépression ou la schizophrénie, ont un hippocampe plus petit.
Selon une nouvelle étude, basée sur des entretiens avec des consommateurs américains et néozélandais, la relecture d'un livre que l'on a déjà apprécié une première fois est perçue comme une expérience différente, et l'est réellement : cette pratique encourage les gens à s'engager émotionnellement dans l'œuvre.
Si, lors de la première lecture, chacun se concentre sur les événements et l'histoire relatée, lors de la seconde, l'expérience répétée rallume les émotions provoquées par l'ouvrage, permettant de les savourer à loisir. Un bénéfice émotionnel profond, puisqu'il permet au lecteur d'être d'avantage en contact avec... lui-même. Cela est valable également pour un film, ou même une destination de vacances.
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Dans son livre The top five regrets of the dying (les cinq plus grand regrets des mourants) paru à la fin de l'été 2011, Bronnie Ware s'intéresse plus particulièrement à la «clarté de vision que les gens atteignent à la fin de leur vie, et à la façon dont nous pourrions apprendre de cette sagesse».
Elle explique que les réponses de ses patients sur leurs regrets ou des choses qu'ils auraient aimé faire de manière différente se recoupaient, sur «des thèmes communs qui revenaient constamment».