La Science de l'EspritS


Einstein

Le bonheur n'est pas dans l'intelligence

En réalité, ce qui ferait la différence n'est pas dans la taille (du cerveau), mais dans la précocité (des relations). Il s'agit de la conclusion préliminaire d'une recherche de l'université Deika et d'un institut australien. Cette recherche a regardé comment le bonheur à l'état d'adulte trouvait ses origines dans l'enfance et dans le parcours académique. Le suivi a duré 32 ans. On a mesuré par exemple le lien entre les relations sociales précoces et les soucis familiaux, les réussites scolaires, etc. avec le bonheur adulte.

La relation sociale globale durant l'enfance est définie par ce que disent les parents et les enseignants sur l'isolement ou pas de l'enfant, s'il est aimé, ainsi que sur la confiance en soi de ce dernier. Lorsqu'il est adolescent, on a mesuré aussi son esprit d'équipe et son tissu social. On a alors remarqué que tous ces paramètres avaient un grand impact sur le bien-être à l'âge adulte. L'étude a démontré également que le parcours académique n'a pas d'influence notable en la matière. La morale de l'histoire est qu'il faut bien suivre le développement personnel de l'enfant et pas seulement ses résultats scolaires.

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La maltraitance marquerait la substance blanche du cerveau

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Une étude de la University of Texas Southwestern Medical School de Dallas vient de montrer un lien entre les violences vécues enfant et des changements dans la matière blanche du cerveau. Ceci serait également lié à la tendance à développer des troubles psychiatriques.

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Cheeseburger

La publicité d'aliments malsains renforcée par le slogan "5 fruits et légumes"

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Le message ""Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour"" accompagnant les publicités de produits alimentaires, lesquels sont des produits qui favorisent l'obésité dans la grande majorité des cas, se prêterait à une interprétation trompeuse, selon une étude de l'École de Management de Grenoble publiée dans la revue Marketing Letters.

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Se forcer à sourire permettrait de déstresser

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Selon une récente étude américaine, se forcer à sourire pourrait dans certaines circonstances réduire le stress et aider à se sentir mieux tout comme peut le faire un véritable sourire.

Commentaire: Lire aussi Les sourires forcés mauvais pour la santé


2 + 2 = 4

Calcul mental: Faut-il arrêter d'enseigner les maths à l'école ?

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Les courbes exponentielles vous donnent des boutons ? Vous n'avez jamais saisi la subtilité du dilemme de Fermat ? La simple évocation de la théorie des ensembles vous fait flancher ? Alors vous vous êtes forcément posé la même question qu'Andrew Hacker, professeur de sciences politiques, qui a publié samedi sur le site du New York Times une longue tribune intitulée "L'algèbre est-il nécessaire ?". L'Américain y expose son questionnement : faut-il arrêter d'enseigner les mathématiques à l'école ?

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Méditer empêche de déprimer, la preuve par le scanner

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Les personnes ont passé une heure dans le scanner à deux reprises, à distance de huit semaines.
© JULIEN GREGORIO / PHOVEA
En agissant sur le cerveau, la méthode de la pleine conscience diminue fortement le taux de récidive chez les personnes dépressives.

«On peut entraîner l'esprit comme on entraîne un muscle ou un geste dans un sport.» Le Dr Guido Bondolfi, médecin adjoint agrégé au service des spécialités psychiatriques, applique sa maxime depuis plus dix ans avec les patients qu'il suit. Responsable du programme dépression, il a mis sur pied des séances de groupe fondées sur une méthode dite de pleine conscience (mindfulness). «Des exercices de méditation sont enseignés afin d'être plus attentif au moment présent et de tenir à distance les émotions négatives», explique-t-il.

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L'effet nocebo, le jumeau maléfique du placebo

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On connait tous l'effet placebo, en revanche l'effet nocebo est moins connu du grand public et du correcteur automatique. Par sa faute, les étiquettes d'avertissement des médicaments sont plus dangereuses qu'elles n'en ont l'air.

Un placebo est une substance inactive mais agissant sur un patient grâce à un procédé psychologique, en résumé, ça marche juste parce que j'y crois. Pour faire simple, l'effet nocebo est le revers de la médaille du placebo, en quelque sorte son jumeau maléfique.

L'effet nocebo provoque des effets secondaires négatifs et le traitement n'y est pour rien. Par exemple, si l'on précise que tel médicament actif peut donner la nausée ou des maux de tête, le patient les ressentira, bien qu'il n'y soit pas forcément sujet.

People

Les radins ont moins de matière grise que les généreux

Le volume d'une certaine région du cerveau influence la disposition des gens à se montrer altruistes. C'est la conclusion d'une étude menée par des chercheurs zurichois.

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© KeystoneLa générosité est une affaire de matière grise
Les radins ont moins de matière grise que les généreux. C'est la conclusion d'une étude menée par des chercheurs zurichois. Le volume d'une certaine région du cerveau influence la disposition des gens à se montrer altruistes, expliquent-ils dans la revue «Neuron».

Les participants à l'étude étaient priés de partager des sommes d'argent avec des partenaires anonymes. Ce faisant, leur activité cérébrale ainsi que le volume de matière grise étaient mesurés, indique l'Université de Zurich mercredi.

House

L'homme serait plus heureux en effectuant des tâches ménagères

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© Unknown
Une étude vient de montrer que plus les hommes participent aux tâches domestiques, plus ils sont heureux.

Aujourd'hui, ce sont encore le plus souvent les hommes qui se situent au sommet de la hiérarchie professionnelle, ont le salaire le plus élevé à fonctions équivalentes et passent moins de temps à effectuer des tâches ménagères. Ce dernier point pourrait cependant changer très vite au regard de la dernière étude réalisée sur le sujet qui montrerait que les travaux domestiques rendent les hommes plus heureux.

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Psychologie cognitive : des chercheurs utilisent le ouija pour sonder l'inconscient

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© Evaan KherajLa chercheuse de l'UBC Hélène Gauchou utilise une planchette de Ouija pour sonder l'inconscient
L'hebdomadaire The Georgia Straight consacre cette semaine sa Une à la chercheuse française Hélène Gauchou, diplômée en Psychologie cognitive des Universités Paris 5 et Paris 11, qui participe à une recherche sur l'intelligence inconsciente à l'Université de Colombie-Britannique sous la supervision du professeur de psychologie et de science informatique Ron Rensink .

Cette recherche de post-doctorat vise à découvrir nos capacités intellectuelles inconscientes. Pour tenter de mettre ces dernières en évidence, les chercheurs utilisent un « ouija » (planchette comportant l'alphabet égyptien, les chiffres mayas ainsi que les termes « oui » et « non »). Cet accessoire, habituellement utilisé dans les séances de spiritisme, retient également l'attention des psychologues. Ces derniers y voient en effet un moyen d'étudier le rôle de l'inconscient dans la prise de décision et des réactions idéomotrices.

Le Georgia Straight à la Une duquel apparaît Melle Gauchou, consacre un article aux travaux de l'équipe de UBC.