Commentaire : Article constitué des trois parties successives publiées par Neosanté les 1er, 8 et 15 avril 2020.


Ça va toujours ? Vous restez ancrés et centrés dans ce tourbillon de la mutation en cours ? Moi qui suis enclin à la claustrophobie et d'un tempérament nerveux, je vous avoue qu'il m'est difficile de garder mon calme. L'autre jour, dans une épicerie de mon quartier, j'ai été verbalement agressé par une parano gantée et masquée qui me reprochait d'être entré dans le magasin pendant qu'elle y était. Pas pu m'empêcher de lui répondre vertement. Avant-hier, j'ai appris qu'un jeune couple de mes connaissances était au bord de la rupture parce que l'homme reprochait à sa copine de ne pas se laver les mains assez souvent : la dispute a viré au conflit et la jeune fille est retournée vivre chez ses parents.
Étoiles dans la nuit
© Inconnu
Une connaissance française m'a raconté que sa belle-mère, cloîtrée dans sa maison de repos, souffrait depuis 10 jours d'une rage de dents et que toute visite d'un (ou chez) le dentiste était interdite. Vous avez dit « barbarie » ? Mais ce ne sont là que des péripéties en regard de la terrible tragédie qui a éclaté en Inde : dans ce pays « émergent », des millions de travailleurs journaliers se sont retrouvés sans gagne-pain du jour au lendemain à cause du confinement, et ils crèvent littéralement de faim. Comme on pouvait s'en douter, les mesures drastiques adoptées contre le coronavirus vont faire bien plus de victimes que l'épidémie elle-même. Il serait grand temps, ne fût-ce que pour des raisons humanitaires, d'arrêter cette folie dictée par une virophobie psychopathique.

Malgré cette déraison pandémique à la fois hautement dangereuse et très contagieuse — exploit qui n'est pas à la portée de microbe (voir mes infolettres précédentes) — , il faut rester résolument optimiste. Comme toutes les flambées infectieuses, celle qui affole en ce moment la planète va refluer spontanément et disparaître comme par enchantement, quelles que soient les guerres qu'on aura entreprises contre elle. Dans un avenir proche, ce grand Corona-circus va replier son chapiteau et ses artistes grotesques vont devoir cesser leurs numéros de clowns tristes, d'illusionnistes manqués ou de dompteurs de virus féroces. Jusqu'à la prochaine représentation ? On verra bien mais je suis également confiant qu'une telle mystification mondiale n'arrivera plus jamais. Je suis convaincu que nous vivons des temps apocalyptiques (au sens étymologique de « dévoilement »), et qu'une succession de révélations vont rendre impossible la récidive d'une pareille tromperie universelle. Il y a onze ans, nous étions peu nombreux à dénoncer la fumisterie pharmafieuse de la grippe A/H1N1 et notre audience était dérisoire.

Cette fois-ci, de multiples voix dissidentes se font entendre et le troupeau de moutons pasteurisés commence à s'égailler en prenant conscience que « le virus n'est rien, le terrain est tout ». Je pense que cette pseudo-crise sanitaire sera salutaire et qu'elle va accoucher d'une belle victoire pour les médecines naturelles, leurs fondements hippocratiques et leurs acteurs scientifiques ou thérapeutiques. Cette semaine, j'ai donc eu envie de regarder avec vous « douze étoiles » brillant dans la nuit, douze éléments encourageants qui sont autant de signes qu'un nouveau paradigme médical est en train d'éclore. J'avais d'abord couché sur papier une dizaine de« lueurs d'espoir » mais je me suis ravisé et j'ai changé de titre. En ce moment, cette expression est monopolisée par les sinistres personnages qui ont trucidé nos libertés et nous font à présent miroiter qu'ils vont les rétablir au compte-gouttes tout en nous prévenant qu'une « seconde vague » serait synonyme de retour à la case prison et paupérisation. J'ai donc préféré une métaphore céleste et j'ai opté pour le nombre douze en clin d'œil aux douze étoiles couronnant la vierge dans l'Apocalypse selon St-Jean et dont une Europe en pleine discorde ne semble plus capable de conserver la reproduction sur son drapeau jaune et bleu. N'y voyez rien de mystique ou d'ésotérique, c'est juste pour ajouter un peu de ludique à l'informatif.


Étoile n° 1 - Le suspect l'est plus que jamais


La semaine dernière, mon billet consistait à examiner la situation en Italie et à pointer un suspect identifié par Dominique Guillet : la vaccination ! Outre le vaccin antigrippal, le vaccin anti-méningite est sérieusement soupçonnable d'avoir perturbé l'écologie microbienne prévalant en Lombardie et d'avoir préparé le terrain au surgissement, dès l'automne 2019, de pneumonies atypiques affectant sévèrement les vieilles personnes affaiblies. De toute évidence et en supposant qu'il existe bel et bien, le coronavirus était déjà actif dans la péninsule avant de débouler à Wuhan et de déclencher l'hystérie planétaire. Certes, mon appel à l'interrogatoire du suspect a fait totalement chou blanc. Aucun média mainstream n'a suivi la piste et personne n'a moufté dans les instances académiques qui ont l'oreille des politiques : on ne touche pas à sa sainteté Louis Pasteur !


Mais la piste a gagné en crédibilité. D'abord, les autorités italiennes ont admis que malgré leurs intenses recherches, elles n'avaient toujours pas trouvé le patient zéro, celui qui aurait infecté tous les autres dans un même périmètre. Pareil en France, en Belgique et partout ailleurs. Or une épidémie sans patient 0, c'est un peu comme un œuf sans poule ou du lait sans vache : difficilement compréhensible. Ensuite, Dominique Guillet a trouvé que de grandes campagnes de vaccination avaient également eu lieu en Espagne en 2019, et notamment à Madrid comme en atteste cet article de journal. Est-ce un hasard si Madrid est l'épicentre de la flambée épidémique espagnole ? Quid de la France, où un nouveau vaccin recombinant contre les pneumocoques a été largement employé ? D'autres vaccinations ne seraient-elles pas impliquées ? Puisque la presse conventionnelle se couche et ne fait pas son travail, j'ai demandé à une de nos journalistes de mener l'enquête et de remonter la piste du « remplacement épidémique » à causalité vaccinale. Le résultat de ses investigations sera publié dans la revue Néosanté du mois de mai.


Étoile n° 2 - Le mystère italien s'épaissit

De plus en plus étrange : en Italie du Nord, certains villages sont durement frappés et ont perdu la moitié de leur population. Mais d'autres sont complètement épargnés et l'on n'y compte aucune victime ! C'est notamment le cas dans le bourg de Ferrera Erbognone. où aucune des 1000 âmes n'a rendu la sienne. Comment la théorie pasteurienne peut-elle expliquer ça ? Pour le coup, l'argument de la sensibilité génétique individuelle ne tient pas debout. Celui de la mutation de souches virales ne tient pas non plus la route quand la situation diffère de patelin à patelin. Il y a très certainement des facteurs épigénétiques — environnementaux ou liés au mode de vie — à débusquer et que les épidémiologistes vont devoir étudier. Le contexte électromagnétique ? Des expérimentations de la 5 G ? L'eau de distribution ? L'usage local de pesticides toxiques ? Une iatrogénie inégalement répartie ? Inutile de préciser que mes soupçons personnels se dirigent encore une fois vers la vaccination. Il faudrait d'urgence superposer la carte des campagnes vaccinales avec celle de la létalité attribuée à l'agent viral. Et si elles ne correspondent pas, reste encore l'hypothèse des lots de vaccins défectueux accentuant une morbidité très localisée. Région la plus touchée du monde, la Lombardie détient probablement les clés de la boîte noire. Encore faut-il vouloir l'ouvrir !

Étoile n° 3 - Un chœur de voix dissonantes

En 2009, pour la grippe A, nous n'étions qu'une poignée à nous indigner de la grande escroquerie pandémique qui a vu nos gouvernements acheter à la hâte des stocks d'antiviraux et de vaccins expérimentaux aux effets secondaires redoutables. Parmi les indignés, quelques médecins de terrain et fort peu d'experts, hormis le subversif et combatif Dr Marc Girard dont je vous recommande encore une fois le livre Alertes grippales, ouvrage retraçant cette grande manipulation de l'opinion publique dont on nous sert aujourd'hui la resucée bien mieux scénarisée. En 2020, c'est très différent : j'ai arrêté de compter les grands spécialistes et experts internationaux qui sont sortis du bois et ont tenté de dédramatiser, rassurer et relativiser la gravité de l'épidémie Covid-19.


La « star mondiale » Didier Raoult est un arbre cachant la forêt car il a été rejoint par beaucoup d'autres éminents scientifiques scandalisés par ce nouvel épisode de la série « Apocalypse virale ». La plupart figurent au générique d'une vidéo circulant sur le net et intitulée « Les chiffres sont faux ». Si vous ne l'avez avez pas encore regardée, cliquez ici pour la visionner car elle est assez exhaustive. Peut-être y manque-t-il Peter Götzche, célèbre médecin danois à l'origine de la Collaboration Cochrane, ce réseau de chercheurs indépendants de l'industrie pharmaceutique ? Je ne sais plus car je m'y perds un peu dans le foisonnement des voix dissonantes. S'il n'y est pas, prenez connaissance de son dernier article traduit et publié sur son site par... Marc Girard. Extrait du texte : « 1) il n'existe aucune preuve que la situation sanitaire actuelle soit exceptionnellement grave ; 2) quand bien même elle le serait, les mesures prises n'auraient aucune chance de la contrôler, tandis qu'elles frappent par leur débilité intrinsèque et leur incohérence. »


Étoile n° 4 - Les devins se ridiculisent

Dans l'Antiquité, les empereurs romains consultaient les augures chargés de prédire l'avenir dans la morphologie des nuages ou les entrailles d'un oiseau. De nos jours, les dirigeants politiques établissent le désordre et massacrent l'économie réelle en se basant sur l'avis des scientifiques. Pas ceux que j'ai étoilés plus haut, bien sûr, mais les plus catastrophistes et alarmistes d'entre eux. En France, Didier Raoult était tellement peu écouté dans l'équipe des conseillers présidentiels qu'il a préféré démissionner. En Belgique, je n'ai repéré qu'un seul son de cloche en marge du carillon officiel : le Dr Eric Mertens, journaliste et éditeur qui observe depuis 30 ans l'évolution de la médecine et des soins de santé dans notre pays. Samedi, il a publié un article très instructif sur le site Medi Quality : en se basant sur le bulletin hebdomadaire des infections respiratoires, il note que le Covid-19 s'est effectivement substitué aux syndromes grippaux habituels au cours du mois de mars. Mais il met en exergue que le nombre de décès toutes causes confondues se situe dans une fourchette normale et qu'il n'y a donc aucun signe de surmortalité inquiétante. Cette absence de désastre, les devins de la cour parviennent de plus en plus difficilement à la camoufler.


Chez nous, ça fait trois semaines qu'ils nous annoncent un tsunami dévastateur et que ça se résume à une vague d'hospitalisations dont le nombre d'issues fatales n'est guère étonnant en ce début de printemps hivernal. Dans quelque temps, on s'apercevra qu'ils nous ont trompés et qu'ils ont mélangé les pommes avec les poires, les prunes et les abricots, les scoubidous et un raton laveur. Évidemment, les pitoyables pythies auront beau jeu de dire que le pire a été évité grâce à elles. Les prophètes du malheur non survenu seront congratulés et sans doute décorés. Mais les chiffres, eux, ne mentiront pas : préparons le goudron et les plumes ! Mieux : venons en aide aux pâtissiers ruinés et commandons de quoi entarter ces pompeux cornichons.

Étoile n° 5 - Les grosses ficelles commencent à se voir

Dans le quotidien belge que je lis chaque matin, la manchette d'hier annonçait que « les hôpitaux sont proches de la saturation ». Faux : 47% des lits disponibles en soins intensifs étaient encore inoccupés. Qu'à cela ne tienne, l'éditorialiste se répand en éloges lyriques sur un médecin urgentiste qui raconte en pages intérieures sa lutte héroïque sur le front. Mais qu'apprend-on dans ce récit de l'horreur ? L'hôpital où le toubib travaille accueille les patients en difficulté respiratoire en leur laissant le choix d'entrer en réanimation... ou non. Le malade décide et les membres du corps médical exaucent son souhait ! On imagine aisément que ces personnes apeurées par leurs symptômes et paniquées par ce qu'elles lisent dans les journaux prennent l'option de l'oxygénation médicalement encadrée.

Voilà comment on fabrique artificiellement une saturation des hôpitaux ! Exception surréaliste à la belge ? Certainement pas : mon collègue Xavier Bazin a attiré mon attention sur un tweet posté par une intensiviste new-yorkaise : « L'un des problèmes est le nombre de patients. Un autre est que nous intubons ces patients très tôt, car les données suggèrent une amélioration des résultats et aussi pour éviter les procédures d'aérosolisation afin de protéger le personnel. » Les données sur les résultats améliorés, on demande à voir. Mais ce qui est patent, c'est que les procédures d'intubation sont mises en œuvre pour éviter des techniques plus légères mais à plus haut risque de contamination. Voilà comment on surcharge les services de soins intensifs, pour apaiser les craintes du personnel !

Étoile n° 6 - C'est Hippocrate qui ressuscite

Si vous nous suivez depuis un moment, vous connaissez notre radicalité naturopathique : pas besoin de médecines douces ou dures si on assure son équilibre homéostasique par les facteurs naturels de santé (alimentation saine, pratique du jeûne, eau et air purs, soleil, exercices physiques et respiratoires, hygiène psycho-émotionnelle et relationnelle). Les compléments alimentaires et les remèdes à base de plantes ? Nous n'y sommes pas favorables non plus dans une quête d'autonomie et de sobriété thérapeutique. La quercétine abonde dans les pommes et les oignons. Le zinc, vous le trouverez en abondance dans les produits de la mer. La vitamine c est omniprésente dans les fruits et légumes biologiques. Si vous manquez d'ensoleillement, vous trouverez de la vitamine D dans le foie, les œufs ou les huiles de poissons gras. Cela étant dit, nous sommes ravis que les gens bien informés se soient rués sur les suppléments nutritionnels ou les huiles essentielles.


Dans la boutique bio de ma rue, la vitamine C liposomale et les capsules d'origan sont hors-stock depuis un mois ! Le plus réjouissant, c'est que cette montée en force de la médecine naturelle est encouragée par des disciples d'Hippocrate dûment diplômés. Vous connaissez le Dr Marc Ménat ? Outre sa promotion opportune des micronutriments immunostimulants, j'ai beaucoup apprécié son coup de gueule envers le paracétamol et l'ibuprofène. Le célèbre adage « D'abord ne pas nuire » est occupé à regagner les faveurs de ceux qui font également le serment hippocratique d'utiliser « la force guérisseuse de la nature ». Parmi les interventions publiques de praticiens reconvertis à l'art de prévenir, j'ai particulièrement savouré la vidéo d'un médecin belge confiant avoir œuvré pour MSF lors de la mini-crise coronavirale du SRAS en 2003. Si même un vétéran de la médecine de guerre biocidaire prône désormais que « le terrain est tout » et que la pleine conscience est un puissant instrument de santé, tous les espoirs de métamorphose médicale sont permis !


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Arrivé à mi-chemin de ce parcours sidéral, je réalise que le voyage prend plus de temps que prévu. Or je dois plancher sur le prochain numéro de Néosanté et gérer l'afflux incroyable de dons, de nouveaux abonnements et de commandes de livres consécutif à mon appel de lundi. Vous avez été formidables et je peux déjà vous garantir la pérennité de notre petite maison d'édition ! Je vous donne donc rendez-vous mercredi prochain pour l'observation de 6 autres étoiles témoignant que le virus à couronne va certainement chambouler les mentalités. Du chaos naîtra une nouvelle conception de la santé et de la maladie ! En attendant le 8 avril, je vous adresse deux liens supplémentaires. Le premier mène à un nouvel article démystifiant de l'anthropologue Jean-Dominique Michel. Et le deuxième conduit au dernier article percutant de Dominique Guillet. Sa plume trempée dans le vitriol et son adhésion à un conspirationnisme assumé vont certainement en rebuter plus d'un. Mais je vous invite à ne retenir que les faits dénoncés et les références appuyant ses accusations. Comme lui, je pense qu'une révolte citoyenne sera peut-être nécessaire pour s'échapper du camp de concentration dans lequel on nous enferme depuis deux semaines.

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Suite de l'observation des douze bonnes raisons d'espérer que la grande mascarade Covid-19 va bientôt se terminer et que pareille mystification mondiale ne se produira plus jamais. Mais avant de poursuivre ce petit voyage astral, permettez-moi de présenter des excuses. Mes excuses d'abord au Dr Eric Ménat, que j'ai prénommé Marc la semaine dernière. Dans ma tête, j'ai mélangé avec Marc Menant, ce brillant journaliste radiophonique naguère chassé d'Europe 1 pour s'être trop intéressé aux médecines naturelles. Mes excuses ensuite à tous ceux, et ils sont très nombreux, qui m'envoient des textes et des vidéos par différents canaux. Si je lis le courriel et visionne beaucoup de choses, je n'ai plus le temps pour l'instant de répondre à tout le monde. Mes journées sont longues mais autant savoir que je m'impose l'hygiène de vie de ne travailler que rarement en soirée, jamais la nuit et très peu le week-end. Déjà que ma petite famille me reproche « de penser sans cesse au Covid », je me dois au moins d'être physiquement présent pour vivre le confinement en mon foyer. Mes excuses enfin aux centaines de personnes qui ont répondu à mon appel du 30 mars et qui se sont (ré)abonnées en masse à Néosanté, ont offert des abonnements, effectué des dons et/ou acheté des livres de notre maison d'édition. Nous avons été littéralement submergés par cette vague de soutien et il nous faudra encore quelques jours pour résorber le retard dans le traitement et l'expédition des commandes. Merci pour cet incroyable encouragement à poursuivre nos activités et merci d'avance pour votre patience. Place maintenant à la contemplation de ma petite constellation...

Étoile n° 7 - L'éventuelle surmortalité sera toute relative

Un million, dix millions, cent millions de morts : qui dit pire ? Ces dernières semaines, les prophètes en blouse blanche se sont livrés à une surenchère morbide pour nous annoncer un désastre humain sans précédent. Sous la plume d'un médecin pourtant acquis aux médecines alternatives, j'ai même lu le chiffre de 8 millions de victimes potentielles pour la seule France ! C'est vraiment du grand n'importe quoi car l'épidémie montre des signes d'essoufflement et le bilan sera sans doute nettement moins effrayant. Comment le dresser ? Il n'y a qu'une seule manière honnête de le faire : voir a posteriori si la mortalité a fait un bond très anormal en cette année 2020. Du chiffre final, il faudra donc retrancher tous les décès attribuables à la grippe saisonnière et aux diverses affections respiratoires « habituelles ». En Italie du Nord et à Londres, ce calcul pourrait réserver de grosses surprises car cela fait des années que les pneumopathies progressent et qu'elles engorgent régulièrement les hôpitaux. Si pic il y a, il faudra aussi déduire les milliers de cas mortels hâtivement attribués au Covid-19 sans aucune preuve. En Belgique, par exemple, le chiffre de mortalité englobe les 20% de personnes âgées décédés chez elles et qui sont présumées contaminées... sans aucun test réalisé post mortem !


Du nombre de « covidés » trépassés, il faudrait aussi enlever toutes les personnes qui sont mortes AVEC le virus mais certainement pas DU virus. Dimanche dernier, je papotais avec un vieux monsieur dans une file devant un magasin. Il me racontait qu'un de ses amis avait été diagnostiqué et admis aux soins intensifs dans un état grave. Détail : il était déjà hospitalisé pour un cancer en phase terminale et n'en avait plus pour très longtemps. Je serai très curieux de voir ce qui sera mentionné sur le certificat de décès. De mon point de vue, il faudrait également expurger du bilan tous les défunts qui présentaient de graves comorbidités (diabète, hypertension, pathologies cardio-vasculaires, rénales ou pulmonaires...) et pour qui l'infection n'aura été qu'une estocade fatale.


Last but not least, il faudrait encore soustraire toutes les victimes de la iatrogénie, sans laquelle la mort ne serait peut-être pas survenue. Le Rivotril, ça vous dit quelque chose ? Un décret du gouvernement français daté du 28 mars a autorisé son usage en cas d'infection au coronavirus. Or ce médicament anti-épileptique est fortement contre-indiqué en cas d'insuffisance respiratoire grave. Mais c'est aussi un puissant sédatif utilisé pour « endormir » en douceur les patients en fin de vie. Question : combien d'euthanasies déguisées seront ainsi comptabilisées dans la colonne « Covid-19 » ? Quand bien même cette grippe d'intensité variable ferait de sérieux dégâts, il conviendrait d'en relativiser l'ampleur. Un de mes lecteurs m'a envoyé une coupure de presse alsacienne : le journal régional hurle à l'horreur car les annonces nécrologiques ont été multipliées par trois par rapport à la même époque l'an dernier. Mais le quotidien ajoute qu' « on n'avait plus vu ça depuis la canicule de 2003 ». Faut-il vous rappeler que le nombre de décès liés à cet été caniculaire s'est élevé à 70 000 en Europe et à 20 000 en France ?


Pour autant, les autorités n'ont pas décidé de généraliser l'air conditionné ni d'installer un parasol géant sur l'hexagone. C'est important de se souvenir pour relativiser ce qui nous arrive : en 1969, la grippe dite de Hong Kong a fait 1 million de morts dans le monde, dont 32 000 en France et environ 5 000 en Belgique. Et c'était avant l'explosion du tourisme aérien et des échanges avec la Chine ! En 1957, la grippe asiatique fut encore plus meurtrière, avec 1,5 million de Terriens envoyés sous terre. Le monde ne s'est pas arrêté de tourner et il ne serait venu à l'idée de personne de déclencher une mégacrise économique mondiale dont le bilan humain, lui, sera épouvantable. Le pire, c'est qu'il y a des indices laissant penser que le pic de surmortalité infectieuse ne sera pas au rendez-vous. Je vous ai parlé la semaine dernière du travail effectué par le Dr Éric Mertens et montrant que les statistiques belges du mois de mars n'étaient guère inquiétantes.

En Grande-Bretagne, c'est un certain John Lee qui a lancé un pavé dans la mare sous forme d'une tribune publiée par ...la télévision russe Russia Today : sur la base des chiffres officiels, ce pathologiste à la retraite estime que la mortalité liée au Covid-19 se situe dans la fourchette associée aux infections grippales et « qu'il n'y a pas encore de preuves statistiques d'un excès de décès, dans quelque partie du monde que ce soit. » Pensez-vous qu'on l'écoute ? Non pas : comme tous les autres experts de bonne augure, ce consultant du NHS (système de santé britannique) n'a suscité qu'un intérêt poli du Guardian. Le reste de la médiacratie a fait la sourde oreille pour se focaliser sur sa mission d'exagération et de dramatisation. Lorsque le verdict sera connu et qu'on verra à quel point on nous a fait paniquer pour presque rien, c'est à elle qu'il faudra demander des comptes !


Étoile n° 8 - L'orage de cytokines s'éclaire

Qui, à part les lecteurs de Néosanté, avait déjà entendu parler des « orages de cytokines » ? Appelé également « tempête de cytokines » ou « choc cytokinique », ce phénomène désigne une inflammation massive et généralisée aux conséquences souvent mortelles. Il entraine un syndrome de détresse respiratoire et la défaillance de plusieurs organes vitaux. Les cytokines sont des substances naturellement produites par les cellules du système immunitaire pour réguler son action et favoriser la réaction inflammatoire, qui est au départ une réponse saine et naturelle d'un organisme agressé. Quand elle tourne à l'orage, on observe un emballement du mécanisme qui débouche sur une hyper-inflammation potentiellement létale. Depuis deux semaines, on voit fleurir articles et reportages consacrés au phénomène. « Les preuves s'accumulent pour suggérer qu'une partie des patients souffrant de formes sévères de Covid-19 sont sujets à un choc cytokinique » a ainsi écrit Jessica Manson, spécialiste des phénomènes inflammatoires, dans la revue médicale The Lancet.

Repéré et décrit depuis une vingtaine d'années, l'orage de cytokines été pointé du doigt pour expliquer la dangerosité de deux autres maladies respiratoires imputées à des coronavirus , le SRAS et le MERS. Mais on le suspecte aussi d'avoir été à l'œuvre lors de la terrible « grippe espagnole » qui a tué 50 millions de personnes en 1918-1919. Bien sûr, les scientifiques persistent à penser que l'agent viral en est la cause. Néanmoins, j'ai lu plusieurs articles mentionnant — mieux vaut tard que jamais — que la dégradation orageuse peut également survenir en l'absence de toute infection. Tout comme l'immunodéficience acquise (le sida, quoi) peut parfaitement se produire sans HIV et tout comme un syndrome grippal peut nous terrasser sans l'influence d'Influenza, les complications de la maladie attribuée au SRAS-Cov-2 peuvent très bien se déclarer sans lui. Ce dévoilement est déjà un bon pas. Mais un autre a été franchi par le Pr Stanley Perlman, spécialiste américain en microbiologie et immunologie. À l'agence AFP, ce dernier a en effet déclaré qu'« administrer des corticoïdes, médicaments anti-inflammatoires courants, serait à coup sûr délétère pour les malades du Covid-19 ».

Cette déclaration est un événement car c'est la première fois, à ma connaissance, qu'un savant de haut rang avoue que les médicaments employés pour enrayer l'inflammation sont directement responsables de son déchaînement. Quand on l'empêche de réagir à bon escient, le corps humain ne se laisse pas faire et se révolte. Mais pourquoi accabler la seule cortisone, hormone produite par la glande surrénale et très précieuse dans les situations les plus désespérées ? Comme nous l'écrivons sans relâche, des médicaments bien plus courants, à savoir les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Ibuprofen et autres) sont également connus pour aggraver les maladies infectieuses. Leur usage précède très souvent les orages.

Les autorités sanitaires françaises ont d'ailleurs mis le public en garde au début de « la crise ». Et n'oublions pas les fébrifuges ! Je le répète encore une fois, mais une étude scientifique de 2009 a montré que l'acide acétylsalicylique (autrement dit l'aspirine) était le véritable tueur de masse qui a sévi il y a un siècle. Faire descendre la fièvre, (à l'aide de paracétamol aussi), c'est le meilleur moyen de se mettre en danger de mort ! Combien de « Covidés » décédés ou lourdement affectés seront ainsi tombés dans le piège ? On m'a souvent reproché d'être excessif, mais je maintiens que les médicaments « devant le comptoir » ou délivrés sans ordonnance sont les plus dangereux qui soient pour la santé. Ils ne sont pas extrêmement toxiques mais leurs interférences avec les processus d'autodéfense peuvent s'avérer catastrophiques. Ce qu'il aurait fallu faire en priorité pour combattre la « pandémie », c'est fermer les commerces de drogues appelées pharmacies !


Étoile n° 9 - La vérité viendra peut-être des bébés

Ils ont beau essayer, ils n'y arrivent pas. Les artisans de la terreur s'escriment à nous faire croire que le Covid-19 est un tueur implacable frappant à l'aveuglette mais les faits sont décidément têtus : la maladie est incompréhensiblement clémente envers les adolescents, les jeunes enfants et les bébés. Leur présence dans les statistiques de mortalité est quasiment nulle et les quelques décès enregistrés pourraient trouver explication dans la iatrogénie et/ou l'existence de comorbidités passées inaperçues. À ce propos, je dois vous apporter une information que les médias ont étrangement passée sous silence : la « plus jeune victime d'Europe », la fillette de 12 ans morte la semaine dernière à l'hôpital belge de Gand, était atteinte de trisomie 21. Ce n'est pas anodin car il est notoire, comme vous pouvez le vérifier dans cet article que les enfants trisomiques sont plus sensibles aux infections et plus fragiles du cœur, la moitié d'entre eux étant porteurs de malformations cardiaques.

Chez les enfants non handicapés — désolé, mais le langage politiquement correct n'est pas ma tasse de thé — le terrifiant coronavirus ne provoque qu'une poussée de fièvre accompagnée d'un légère toux. Alors qu'ils sont généralement les plus à risque de développer une infection respiratoire problématique, les nourrissons sont particulièrement résistants à la « pandémie » en cours. Certes, les autorités sanitaires étasuniennes ont réussi à trouver deux bébés qui en seraient décédés, mais il s'agit d'exceptions douteuses confirmant la règle d'innocuité virale pour la population pédiatrique. D'où vient qu'un nouveau « pathogène », par ailleurs capable de muter rapidement et sournoisement, épargne si mystérieusement les nouveau-nés ? Comment se fait-il que cet agresseur sanguinaire se repaisse si peu, voire pas du tout, de la chair toute fraîche disponible dans les couffins et les berceaux ? Ce n'est pas une faille mais un gouffre béant auquel la théorie pasteurienne se trouve aujourd'hui confrontée.

Pour sauver le soldat Pasteur et la religion vaccinaliste, il faudra forcément éclaircir cette zone d'ombre abyssale. Et certains chercheurs s'y emploient déjà. Selon une étude parue dans The Lancet, les enfants posséderaient des mécanismes spécifiques régulant l'interaction entre le système immunitaire et les appareils respiratoires. Ils posséderaient donc une immunocompétence « endormie » et insoupçonnée jusqu'à présent par le monde médico-scientifique ! Ça n'a l'air de rien, mais ce genre de découverte augure probablement de grandes avancées dans la compréhension de l'immunité. Et partant, une révision possible des fondements dogmatiques de la vaccination. Est-ce un vœu pieux ? Qui vivra verra mais il me semble que ce neuvième astre lumineux brille tellement de mille feux qu'il mériterait l'appellation d'étoile du ... Berger. Même s'ils sont des éponges émotionnelles et qu'ils ressentent l'anxiété parentale, les poupons ne lisent pas les journaux, ne comprennent pas ce qu'ils voient à la télé et sont donc insensibles à l'hystérie biophobique qui s'est emparée des adultes. Puissions-nous, comme l'a suggéré quelqu'un il y a deux millénaires, redevenir comme eux et retrouver l'innocente insouciance de l'enfance...

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Bon, il est déjà temps pour moi d'envoyer cette newsletter et de retourner préparer la revue Néosanté du mois de mai qui, je vous le rappelle, proposera un dossier sur « le suspect », à savoir le phénomène post-vaccinal de remplacement épidémique pouvant être à l'origine des flambées actuelles. Je remets à la semaine prochaine la rédaction des 3 étoiles restantes. Un peu navré de vous laisser sur votre faim, je vous communique cependant un dernier lien intéressant que m'a transmis un confrère français. Il mène vers un article de Libération révélant que, depuis le début du confinement, le nombre d'AVC et d'infarctus a chuté de moitié en milieu hospitalier ! Il est assez drôle de voir la corporation médicale s'inquiéter de cet avantage collatéral qu'elle attribue un peu vite à la vie moins stressante des confinés. Et si c'était plutôt le ralentissement forcé de la médicalisation qui profite à la population ? Dans une précédente infolettre, je vous avais glissé que la baisse de la mortalité lors des grèves de médecins n'était pas une légende mais une réalité attestée par plusieurs études scientifiques. Grâce au Covid-19, on va peut-être s'apercevoir que Molière, Jules Romain ou Ivan Illich ont énoncé chacun à leur façon une puissante vérité : moins de médecine éloigne du médecin !

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Suite et fin de l'observation de ce que j'ai appelé des étoiles dans la nuit , c'est-à-dire les faits et les informations attestant que la « pandémie » Covid-19 relève davantage de la mystification et de l'hystérie collective que d'une réelle catastrophe sanitaire sans précédent. En écho avec l'étoile de la semaine dernière relative à la mortalité, j'ai reçu hier les statistiques officielles françaises pour le mois de mars : 57 441 citoyens de la République sont décédés le mois dernier pour toutes sortes de raisons. C'est plus qu'en mars 2019 (52 011 décès) mais moins qu'en mars 2018 (58 641) et surtout qu'en mars 2017 (66 990), année où la grippe saisonnière avait frappé un peu fort. Il s'avère donc que la dévastation coronavirale ne se traduit pas par une inquiétante surmortalité globale, du moins en France et pour le seul mois de mars.


Si quelqu'un est déjà en possession des chiffres belges, suisses ou québécois, je suis bien sûr preneur. Mais je vous pose la question : est-ce que le Maréchal Macron pouvait ignorer ces chiffres rassurants au moment où il a décidé de prolonger le confinement ? Est-ce qu'il ne pouvait pas, au minimum, compléter son discours mobilisateur et sa confession des erreurs commises par la communication de ces données encourageantes ? Moi qui ne suis pas conspirationniste pour un sou, je commence sérieusement à me demander si ce mensonge par omission ne dissimule pas un plan caché inavouable. Néanmoins, je m'en tiens pour l'heure à ma ligne de conduite : plutôt qu'à l'exploration des zones d'ombre et des manœuvres ténébreuses, je préfère toujours vous inviter à la contemplation des nombreux points lumineux.

Étoile n° 10 - Les stars guérissent pour la plupart

Les princes Albert II de Monaco et Charles d'Angleterre. Les chanteurs Patrick Bruel et Charlélie Couture. Les acteurs Tom Hanks et Michel Boujenah. Les footballeurs Blaise Matuidi et Paulo Dibala. Elles sont des centaines, les célébrités, à avoir été diagnostiquées Covid-19 et à avoir développé quelques symptômes de la maladie. Les magazines people se régalent à en dresser la liste et à publier, parfois, quelques témoignages. Les personnalités affectées par le fléau sont tellement nombreuses que cela accrédite encore la forte propagation du virus et sa faible létalité. Car qu'ont-elles encore en commun, toutes ces stars touchées par le coronavirus ? Elles sont toujours vivantes. Si l'agent viral était cet ennemi terrifiant qu'on nous présente, il me semble qu'on en verrait moins dans les pages « potins » et davantage dans la rubrique nécrologie des journaux.

Certes, il y a quand même quelques dizaines de célébrités qui ont trépassé, selon le bilan établi sur une page Wikipédia. Mais la très grande majorité avait déjà dépassé l'âge où il n'y a rien d'anormal à tirer sa révérence, comme le saxophoniste Manu Dibango ou le comédien Maurice Barrier, emportés respectivement à 86 et 87 ans. Le ténor Placido Domingo (79 ans), lui, s'est parfaitement rétabli tandis que le chanteur Christophe (74 ans) se trouve toujours en soins intensifs. Ce qui frappe dans les récits de « rescapés », c'est l'extrême divergence des expériences. Du simple « petit rhume » à une crève carabinée qui leur a fait craindre le pire, il y en a de tous les styles.

Encore une fois, tout cela fait penser à une banale pathologie grippale pouvant dégénérer très classiquement en pneumonie. Le témoignage qui m'a le plus intrigué, c'est celui de l'écrivaine J-K Rowlings, la maman d'Harry Potter. Conseillée par son mari médecin (!), elle ne s'est même pas fait dépister et s'est soignée chez elle en pratiquant des séries de respirations profondes et en dormant sur le ventre, technique conseillée par un toubib du Queens Hospital de Londres qui l'a lui-même apprise d'une collègue infirmière ! Visiblement, ce n'est pas très sorcier de s'oxygéner naturellement et d'éviter ainsi l'engrenage de la respiration artificielle, aujourd'hui remise en cause (voir étoile n° 13).

Étoile n° 11 - La croisière s'amuse toujours

Le Diamond Princess, ça vous dit encore quelque chose ? Ce navire de croisière a complètement disparu des radars médiatiques alors qu'il constitue à lui seul la preuve que le SRAS-CoV-2 est un ennemi de pacotille. Je vous rappelle les faits : deux jours après qu'un passager débarqué à Hong-Kong ait été testé positif, les autorités japonaises ont décidé le 3 février de placer le bateau et ses 3 711 passagers en quarantaine. Ceux-ci ont presque tous été testés par PCR et ce dépistage a conclu que 705 personnes à bord étaient infectées. Un tiers des croisiéristes avaient plus de 70 ans et 23% des personnes de cette tranche d'âge, la plus susceptible de développer une forme sévère de la maladie, faisaient partie du contingent de contaminés.

Dépourvu de toute infrastructure médicale, le paquebot est resté quatre semaines à quai en abritant la plus grande épidémie en dehors de la Chine. Dans cette atmosphère confinée, tous les ingrédients étaient réunis pour un scénario de l'horreur. Or rien ne s'est passé comme on le craignait : il n'y a eu que 7 décès et toutes les victimes, ou presque, n'avaient déjà plus l'âge de lire Tintin. Le taux de mortalité chez les + de 70 ans fut de 0,82 % et le taux de mortalité globale au sein de cette population humaine - pourtant composée essentiellement de seniors et abandonnée dans son bouillon de culture - a avoisiné les 0,18 %, ce qui est comparable au bilan humain d'une grippe saisonnière. Quant au taux de létalité (nombre de morts parmi les infectés), des chercheurs de la Faculté de médecine tropicale de Londres l'ont évalué à 0,5% (en tenant compte des asymptomatiques non détectés), un chiffre bien inférieur aux 3,8 % retenus par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En outre, 18% de toutes les personnes contaminées n'ont eu aucun symptôme, ce qui est beaucoup, vu leur âge moyen.

Comment expliquer que le désastre redouté n'ait pas eu lieu ? Je vois trois hypothèses explicatives : 1) Les touristes en quarantaine n'ont pas été suivis médicalement et ont donc échappé aux effets iatrogènes des traitements ; 2) Leur profil sociologique de vacanciers aisés suggère un bon état de santé initial et de faibles comorbidités, « terrain » sur lequel le coronavirus n'est guère menaçant ; 3) Ils étaient probablement peu informés du vent de panique soufflant sur la terre ferme et auraient ainsi échappé à son impact pathogène. Ce qui est sûr, c'est que la Princesse Diamant était une chance en or de dédramatiser d'emblée la porte de l'épidémie et de couper court à l'hystérie collective naissante. Deux mois après l'épilogue heureux de la croisière, ne serait-il pas temps de s'en souvenir et de réaliser à quel point on nous a menés... en bateau ?


Étoile n° 12 - Un « top modèle » va émerger

Grâce au ciel, nous ne sommes pas (encore) dirigés par un gouvernement mondial et les directives de l'OMS ne sont pas (encore) des ordres comminatoires adressés à ses membres. Très heureusement aussi, le rêve cauchemardesque de transformer l'Europe en État fédéral n'est pas (encore) accompli et la zizanie entre pays de l'UE a permis que le tandem Conseil-Commission ne puisse imposer ses vues. Chaque pays restait donc libre de définir sa stratégie dans « la guerre au coronavirus ». Modèle chinois ou japonais ? Français ou allemand ? Russe ou américain ? À l'heure du bilan, il sera vraiment intéressant de voir quelle méthode de lutte aura porté ses fruits et quelles nations auront le mieux encaissé le choc épidémique.

Schématiquement, il y avait deux grandes façons d'envisager la bataille : soit le confinement sélectif des malades et des contaminés, guidé par un dépistage intensif et le port généralisé de masques, soit le confinement drastique de toute la population avec mise à l'arrêt complet de l'économie. Copié sur la Corée, le premier modèle a été adopté par l'Allemagne, l'Autriche et surtout la Suède. Inspiré par la Chine, le modèle d'enfermement collectif a été appliqué en Italie, en Espagne, en France et en Belgique. Bien sûr, il est un peu tôt pour évaluer les résultats des différentes tactiques, d'autant que les manières de calculer les pertes humaines divergent fortement. Mais on peut quand même discerner des tendances en comparant les chiffres de mortalité. C'est ce qu'a fait le Dr Gérard Delépine, qui n'est pas seulement chirurgien-cancérologue mais aussi statisticien. Et pour lui, il n'y a pas photo : avec, en date du 5 avril, respectivement 256 et 254 morts par million d'habitants, l'Espagne et l'Italie affichent les plus mauvais « scores », suivis par la France (116 morts par million) et la Belgique (111).

À l'opposé, l'Allemagne (mortalité de 17/1000000), l'Autriche (21) et la Suède (15) figurent en bas de tableau. Conclusion du Dr Délépine: ce sont les pays les plus policiers qui protègent le moins bien leur population ! « Les résultats avérés démontrent que l'enfermement généralisé aveugle représente la plus inefficace des mesures de prévention de la mortalité anti-Covid-19, avec une mortalité moyenne 5 à 10 fois plus élevée que le confinement sélectif » écrit-il dans son appel du 8 avril. Personnellement, je me réjouis évidemment que la stratégie coercitive semble être bien moins performante que la stratégie « libérale ». Mais il faudrait absolument affiner l'analyse et y intégrer d'autres paramètres. Notamment les taux de vaccination, les niveaux de pollution ou les habitudes en termes de médicalisation. Ce qui s'est passé en Lombardie est peu comparable avec le reste de l'Italie, New-York n'est pas l'Iowa et la situation dans le Nord-Est de la France contraste avec le calme plat régnant dans le Sud-Ouest.

Le modèle coréen ? Dans ce pays, les autorités sont tombées à bras raccourcis sur une secte accusée d'avoir importé le virus de Wuhan. Or, s'il est détestable, le mécanisme de bouc émissaire est un bon remède à l'hystérie et un excellent exutoire de la peur. Le modèle allemand ? Son succès est-il vraiment sans rapport avec le fait que ce pays reconnaît la naturopathie (20 000 « heilpraktiker » exercent librement chez nos voisins germains) et compte aussi beaucoup de médecins anthroposophes habitués à prescrire le respect de la fièvre ? Quant aux Suédois et aux Finlandais, leur amour du sauna n'a-t-il vraiment rien à voir avec la discrétion de l'assaillant viral ?


Au lieu de gloser sur les modèles en vigueur dans les pays occidentaux ou occidentalisés, il faudrait à mon sens regarder ce qui se passe ailleurs sur la planète. Sur la carte mondiale de l'épidémie, il apparaît clairement que les pays les moins médicalisés et les moins vaccinés sont - pour l'instant en tout cas - relativement épargnés. Moins ils possèdent d'hôpitaux, de lits en soins intensifs, de masques ou de gel hydro-alcoolique, mieux ils s'en tirent. Parce que le dépistage patine et que les statistiques sont mal récoltées ? Ou parce que le Sud ne perd pas le Nord ? À mon avis, c'est plutôt le dénuement sanitaire et la rareté des infrastructures hospitalières qui font la force des pays peu « covidés ». Mon candidat à la victoire finale s'appelle le Bouthan : dans ce pays pauvre, 100% bio et 0% OGM, qui a simplement fermé ses frontières et où le peuple est décrit comme « le plus heureux du monde », on n'a enregistré en date d'aujourd'hui que 2 contaminations et 0 mort. Je prends le pari que ce « top modèle » finira par faire école et ouvrir les consciences.

Étoile n° 13 (bonus) - Les connaissances progressent à toute allure

La semaine dernière, je vous écrivais qu'il fallait urgemment éclaircir l'étrange invulnérabilité des bébés et des jeunes enfants face au Covid-19. L'encre était à peine sèche que je recevais dans ma boîte mail une possible explication du mystère : le microbiote intestinal ! Selon une étude chinoise menée à l'Université de Binzhou, près de la moitié des malades confirmés souffraient de troubles digestifs qui sont allés en s'aggravant à mesure que l'infection empirait. Or on sait aujourd'hui que les poumons ne sont pas stériles et qu'ils hébergent également une flore microbienne, laquelle « dialogue » constamment avec la microfaune peuplant les intestins. On sait aussi qu'un déséquilibre bactérien dans cet organe peut favoriser les processus infectieux et inflammatoires. Chez les « Covidés » manifestant la maladie, il semblerait que la souche Prevotella soit excessivement présente, ce qui expliquerait au passage l'immunité naturelle des nourrissons (qui en sont dépourvus) et qui expliquerait également le succès thérapeutique des « simples » antibiotiques, comme l'ont signalé cette semaine plusieurs médecins français, tels que le Dr Sabine Paliard Franco.

Si cette piste microbiotique vous intéresse, vous pouvez notamment lire un article du magazine Pour La Science , un autre article publié par mes confrères d'Alternative Santé, ainsi qu'une fascinante réflexion postée sur Agoravox par un professeur de sciences souhaitant rester anonyme : son « vagabondage intellectuel » est plus qu'intéressant car il nous apprend que les prébiotiques et les probiotiques pourraient fort bien offrir une solution nutritionnelle aux coronaviroses ! À propos d'alimentation, une autre percée fulgurante des connaissances a été accomplie ces derniers jours aux États-Unis et en France : les patients les plus à risques de développer une forme grave de la maladie sont, dans leur grande majorité, des personnes obèses ! Dans cet article, un anesthésiste-réanimateur niçois révèle que 95% des malades en détresse respiratoire sont en surpoids, avec souvent une hypertension et un diabète associés. Voilà qui rejoint les découvertes sur le microbiote et qui souligne le rôle prépondérant des pathologies métaboliques préexistantes. Last but not least, une recherche chinoise vient de révéler que l'infection virale s'accompagne d'un curieux phénomène sanguin : l'hémoglobine est attaquée et les globules rouges deviennent incapables de transporter l'oxygène. Ça voudrait dire que l'hypoxie résulte de cette anomalie et que les protocoles de ventilation invasive pourraient faire pire que bien. Justement : dans des vidéos qui ont fait le tour de la toile, un urgentiste new-yorkais a confié que l'intubation sauvait peu de patients et qu'elle abimait les poumons en pure perte.

Pour le Dr Cameron Kyle-Sidell, il conviendrait de se demander si le Covid19 est une maladie pulmonaire causant des problèmes sanguins ou une maladie du sang causant des problèmes pulmonaires. Pour le professeur italien Sandro Gianni, il ne fait plus de doute que c'est la deuxième proposition qui est la bonne et que le vrai problème est d'ordre cardiovasculaire. La différence est fondamentale car dans le deuxième cas de figure, c'est bien le terrain qu'il faudrait soigner en priorité au lieu de faire la guerre à l'agent infectieux.

Bref, ça bouge dans tous les sens et surtout dans le bon sens : il apparaît de plus en plus que ce « nouveau virus » ne devrait pas être combattu belliqueusement par des médicaments antiviraux ou des vaccins, mais modulé dans son action par des moyens beaucoup plus naturels (vitamines, minéraux, oxygénation douce, gestion du stress...), tandis que des antibiotiques « basiques » et peu onéreux suffiraient à enrayer les complications éventuelles. En Belgique, une généraliste branchée nutrithérapie a expliqué sur le net comment elle avait surmonté l'infection avec quelques vitamines et huiles essentielles.


Ce matin, je n'ai plus retrouvé son témoignage pourtant transmis par une lectrice via Messenger. Censure Facebook ? Ce ne serait pas étonnant puisque ce média antisocial traque les infos trop dérangeantes pour la pensée médicale unique et les psychopathes qui nous gouvernent. Il y a trois jours, Face de Bouc a supprimé une vidéo que je venais de partager et qui montrait des hôpitaux du Sud de la France totalement vides alors qu'on nous bassine avec leur prétendue saturation. Les créateurs de terreur multiplient les trous noirs mais ça n'empêchera pas les étoiles d'être regardées.