Le 5 janvier 2022, au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1[1] l'épidémiologiste, s'exprime ainsi :
« Le coronavirus n'est qu'un « avant-goût » de ce que nous allons vivre ces prochaines années... Nous sommes rentrés dans l'ère des pandémies. »Nous rentrons dans l'ère des pandémies, on peut parler d'épidémie de pandémies... La messe est dite ! L'évangile selon « Saint OMS ».
Médecin de santé publique, la dame a écrit et publié un livre dans lequel elle décrit qu'une
« biodiversité riche et variée protège les humains du risque de pandémie [...] Tout simplement grâce à l'effet de dilution, qui fait que les agents pathogènes vont être dilués dans une très grande quantité, avec une grande variabilité génétique. »
Commentaire : Le livre en question est intitulé L'éco-anxiété - Vivre sereinement dans un monde abîmé. Et avant de parler de ce qui précède, Alice Desbiolles a évoqué les risques de pandémie qui seraient dus aux activités humaines. Selon cet article d'Europe 1 :
« Alice Desbiolles se base sur une étude de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. Ce rapport d'atelier, intitulé Échapper à l'ère des pandémies, a démontré en 2020 que les « activités humaines destructrices » comme la déforestation, le commerce des animaux sauvages, l'érosion et la destruction de la biodiversité constituaient des facteurs de risques, et donc des facteurs favorables à l'émergence d'épidémies. »Le communiqué de presse en français de ce rapport est ICI, et le rapport en anglais — rédigé par 22 soi-disant experts de premier plan du monde entier — est publié ICI sur le site de l'IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services).
Dans le rapport, on peut notamment lire :
« La secrétaire exécutive de l'IPBES, Dr. Anne Larigauderie, s'exprimant sur ce rapport d'atelier a déclaré :Éclairer ? Bienvenue dans le scientisme.« La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l'importance de la science et de l'expertise pour éclairer les politiques et les décisions. Bien que cela ne soit pas un rapport intergouvernemental d'évaluation comme les rapports habituels de l'IPBES, il s'agit d'une publication d'experts remarquable, revue par les pairs, produite dans des délais très courts, basée sur les preuves les plus récentes, et présentant les perspectives de certains des plus grands scientifiques au niveau mondial. »
Revenons à l'article et à Alice Desbiolles, qui comme on pouvait s'en douter, poursuit en expliquant qu'il serait nécessaire de changer notre alimentation en consommant moins de viande, parce que :
« l'élevage industriel va jouer un rôle d'amplificateur de l'agent pathogène. Tout simplement parce que les animaux qui sont dans ces fermes industrielles sont en fait des clones au niveau génétique. Dès que vous avez un agent infectieux qui trouve la clé pour contaminer un animal, il va contaminer le reste de l'élevage. »Des clones ? Ouch...
Et comme on pouvait aussi s'en douter, ce rapport pointe du doigt le fait que « les causes » du virus Sras-Cov-2 (et donc du Covid) « sont les mêmes que les activités humaines qui sont à l'origine du changement climatique ». Les méchants « tinumains » sont coupables de tout. Allons-nous prochainement subir des confinements climatiques pour éviter des pandémies ? C'est possible, mais l'arbre pourrait bien cacher la forêt.
En prime, voici la vidéo de l'interview d'Alice Desbiolles (faites défiler pour y accéder) :
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