Santé et Bien-êtreS


Bacon n Eggs

Meilleur du Web: Le cholestérol n'est vraiment pas le méchant auquel nous pensions

Traduction : SOTT

Pendant des années, nous avons été endoctrinés à éviter le cholestérol : qu'en serait-il si cette affirmation était fausse ? En fait, le cholestérol est un matériau de construction indispensable à notre corps et il constitue une clé pour être en bonne santé. Tout se résume à savoir ce qu'il faut conserver et abandonner dans notre alimentation.
heart health

Commentaire : La consommation de graisses saturées n'explique en RIEN le nombre de maladies cardio-vasculaires ! La question qui se pose à nous aujourd'hui, c'est de comprendre pourquoi soixante ans ans après, nous en sommes toujours à croire un mythe. Parce que, et comme l'explique Gary Taubes dans ses ouvrages sur le sujet, « ces recommandations, qui vouent aux gémonies les graisses d'origine animale, ne sont pas fondées sur des études scientifiques sérieuses. ». Il suggère « qu'elles sont largement en cause dans l'épidémie d'obésité qui frappe les États-Unis (et les pays « occidentalisés »). Il montre « comment l'industrie agroalimentaire s'est emparée de cette aubaine, créant un énorme marché de produits pauvres en graisses. ». Et Big Agra était ravie, et l'est depuis plusieurs décennies, tout comme Big Pharma. Voir les deux articles ci-dessous pour comprendre en quoi les études utilisées pour vouer aux gémonies les graisses saturées ne sont pas sérieuses, comprendre pourquoi et comment le mythe a duré aussi longtemps et quelles en sont les conséquences aujourd'hui.

Le cholestérol est-il un AMI ou un ENNEMI ?

Athérosclérose - Coupe schématique d'une artère saine et d'une artère athéroscléreuse
© Frédérique KoulikoffAthérosclérose - Coupe schématique d'une artère saine et d'une artère athéroscléreuse
Nous avons besoin de cholestérol pour fonctionner correctement. Le cholestérol fait partie de la famille des lipides tout comme les acides gras saturés et les acides gras poly-insaturés, et il constitue un matériau de construction essentiel de notre corps. Le cholestérol n'est pas un nutriment dit « essentiel » (bonne nouvelle pour les végétariens/végétaliens), ce qui signifie que notre corps peut le fabriquer lui-même sans qu'il soit nécessaire d'en absorber via l'alimentation.

Le cholestérol a plusieurs fonctions dans notre organisme. Chaque cellule du corps l'inclue dans la constitution de sa membrane (parmi d'autres lipides), notre peau s'en sert pour synthétiser la vitamine D avec l'aide du Soleil, et certaines hormones sont constituées de cholestérol. Les hormones sexuelles, comme l'œstrogène, la progestérone et la testostérone, sont fabriquées à partir de cholestérol. Les glandes surrénales l'utilisent pour former des hormones intervenant dans les situations de stress comme le cortisol. Nous avons également besoin de cholestérol pour la formation de bile, un suc digestif utile dans la digestion des graisses de notre alimentation.

Commentaire: Pour aller plus loin sur les graisses saturées en général : Et ne manquez pas la vidéo sous-titrée en français et réalisée par l'équipe de SOTT sur la controverse des graisses saturées.




Magic Wand

Équilibrez vos hormones naturellement

Traduction : SOTT

Que ce soit dans mon cabinet privé ou lors de mes sessions Skype, il y a une question qui revient maintes et maintes fois. Même après être passé par le régime et les compléments alimentaires, tout le monde veut savoir : « Qu'est-ce que je peux faire maintenant (pour aider mes hormones) ? ».
legs up the wall
© sheknows.com
Au cours des années (par des années, je veux dire les treize années de pratique - ouhhh où est passé ce temps ?), j'en suis venue à découvrir une habitude simple qui peut faire toute la différence dans vos hormones.

Petit rappel du contexte avant de commencer

Quand on pense « hormones », on a tendance à porter toute l'attention sur la glande thyroïde. On pourrait dire que la thyroïde est une star de cinéma dans le genre système endocrinien, pour deux raisons :
  1. Elle est facile à tester. Les tests sanguins pour la thyroïde sont des tests de routine vérifiant l'état de cette glande, même s'ils ne sont pas infaillibles.
  2. Elle est facile à traiter. Il existe des médicaments qui sont facilement prescrits pour traiter les problèmes thyroïdiens, même s'ils peuvent ne pas être la réponse à votre cas médical. Même avec cette situation de « star », votre thyroïde n'est pas votre système endocrinien dans son ensemble.
Bien ... vous avez saisi ? Votre thyroïde n'est PAS votre système endocrinien.

Bacon n Eggs

Malbouffe industrielle et Santé : que vive le bon gras !


Comment: Si les fous qui nous gouvernent n'ont pas ravagé la planète d'ici-là, si les sorciers noirs de l'agrochimie et des biotechnologies n'ont pas exterminé, par leurs sciences et leurs brevets, tout ce qui reste encore de naturel et de vivant sur cette terre, si les changements terrestres qui se profilent à l'horizon ne se hâtent que moyennement, imaginons, déraisonnablement, l'émergence rapide d'un nouveau paradigme nutritionnel ou le gras retrouverait la juste place qui est la sienne... et notre santé, tout son éclat :

bouffe industrielle
Le National Obesity Forum (Grande-Bretagne) vient de rendre public un rapport qui bouscule les idées préconçues enfoncées dans nos têtes depuis le développement accéléré et généralisé de la malbouffe industrielle. Manger des graisses animales et végétales est bon pour la santé ! À condition toutefois que ces graisses n'aient pas été intentionnellement modifiées par hydrogénation partielle. Naturellement les critiques souvent violentes ont été immédiates. Manger des œufs, de la viande grasse, des fromages, du beurre, permet, selon ce rapport, de réduire l'obésité, le diabète de type 2 et les pathologies qui y sont associées.

Ce rapport sulfureux considère que le corps médical s'est focalisé sur l'apport en calories des aliments mais n'a pas dirigé son approche sur la qualité des aliments dans leur globalité. Et c'est là la grande erreur. Tant en Grande-Bretagne qu'aux USA, deux personnes sur trois souffrent de surpoids et la raison en est l'alimentation constituée de plats cuisinés produits industriellement. C'est plus facile, plus rapide et on a plus de temps pour regarder la télévision. Qui sait exactement ce que contient une soupe de légumes prête à être réchauffée que l'on trouve sur les linéaires de n'importe quel supermarché ? Qui connait la provenance des ingrédients d'une pizza congelée prête à être mise au four ? Ne parlons même pas des pâtisseries qui peuvent se conserver 8 jours voire plus sans que leurs propriétés gustatives aient été dégradées.

Cow Skull

Pollution marine : effet du plastique sur les poissons... que nous mangeons


Commentaire : Est-il possible de croire que nous ayons réussi à polluer les 1,37 milliard de kilomètres cubes d'eau salée présents sur notre planète ? Oui. Avec moult variations sur le thème ; c'est qu'il conviendrait de préciser où l'on pourrait ne pas trouver de plastiques, ou d'autres polluants, sur Terre, cela serait plus rapide. Un aperçu de notre présent, fait de paillettes en plastiques qui augurent bien mal d'un avenir brillant :

poisson
© Sputnik/Alexei Filippov
La pollution des océans causée par des particules microscopiques de plastique ne tardera pas à se répercuter sur la santé de l'homme, qui consomme des poissons de mer.

Les chercheurs continuent à étudier les conséquences de la pollution des océans par les déchets plastiques. Une étude récemment effectuée dans ce domaine a donné des résultats inquiétants: des générations entières de poissons considèrent les matières plastiques comme un plat gourmand et les consomment avec satisfaction. On dirait des adolescents qui préfèrent le fastfood à la cuisine santé...

Les biologistes de l'université d'Uppsala (Suède) ont révélé l'effet des particules de plastiques sur les œufs de poissons, rapporte le magazine Science.

Eggs Fried

Pourquoi vos grands-parents n'avaient pas d'allergies alimentaires... mais vous oui

Est-ce-que vos grands-parents avaient des allergies alimentaires ? Les miens non. Une comparaison de l'épidémie croissante des allergies alimentaires, s'aggravant à chaque génération.

Vegetarian food


Alors, pourquoi vos grands-parents n'avaient pas d'allergies alimentaires ? C'est vraiment très simple...

1) Ils mangeaient des aliments entiers et de saison.

La nourriture provenaient de fermes et de petits marchés dans les années 1900, et parce que les conservateurs alimentaires n'étaient pas encore largement utilisés, la nourriture était fraiche. En raison de l'absence de produits alimentaires transformés, leur régime étaient riche en nutriments leur permettant d'obtenir la nutrition dont ils ont besoin de par leur alimentation.

Pour les bébés, le lait maternel a été précieux et il était toujours de saison.

2) Ils ne faisaient pas de régime, et ne jouaient pas à des jeux restrictifs avec leur corps et leur métabolisme. Ils mangeaient de la nourriture lorsque la nourriture était disponible.

Nos grands-parents n'étaient pas victimes de régimes à la mode, du marketing alimentaire, du calcul des calories, et d'autres habitudes alimentaires néfastes qui sont populaires aujourd'hui (en partie parce que l'infrastructure de commercialisation n'existait pas encore). En raison de cela, ils avaient un métabolisme sain, et mangeaient selon les besoins et les envies de leur corps.

Commentaire: 6b) Ils ne recevaient pas un tas de vaccins

8) Les variétés de blé n'avaient pas encore été sélectionnées pour contenir un maximum de gluten


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De la drogue dans nos assiettes : le prix de nos dépendances


Commentaire : A l'heure ou l'on découvre que la majorité des problèmes de santé sont directement liés à l'alimentation, pourquoi ne pas tenter, devant la difficulté que peut représenter une révolution alimentaire personnelle, de redéfinir d'abord notre rapport à celle-ci ? C'est que si l'on écoute la propagande des médecins-nutritionnistes-spécialistes officiels, médiatisés, arrogants, qui ne reflètent eux-même que rarement la santé que leur savoir est censé nous apporter, il « faut manger de tout » et « savoir aussi se faire plaisir », parce que nous avons la chance d'avoir enfin accès à tous les types d'aliment et que, après tout, il n'y a pas de mal à se faire du bien...

En réalité, il est fort probable que ces deux dogmes préceptes soient responsables d'une bonne partie de l'état de santé catastrophique de l'humanité, prise dans son ensemble. Les autochtones du monde entier, de l'Arctique à l'Australie, de l'Afrique à l'Amérique du Sud, n'ont eu qu'a souffrir de l'introduction de nouveaux aliments et d'une nouvelle façon de manger. La notion de diversité alimentaire ne va t-elle pas à l'encontre de ce que la nature nous propose, par les spécificités du biotope dans lequel un être humain évolue et se développe à un endroit précis, au fil des saisons ?

Quand au gout et au plaisir, on constate que ceux-ci ont été trompés, pervertis. S'il ne s'agit pas non plus de faire de ses repas une affreuse routine quotidienne dénuée de toute délectation, il peut être utile de prendre conscience que la multitude des saveurs artificielles auxquelles nous sommes habitués, déjoue, elle, les signaux envoyés par notre corps, pour un résultat mortifère. Utile aussi de constater que la société moderne, loin de proposer l'épanouissement émotionnel, spirituel et créatif tant attendu, ne propose qu'une relation de dépendance, symptôme de toute les détresses, en toute chose, et en particulier concernant la nourriture. Substituts, compensations, récompenses : autant de béquilles psychologiques et affectives, inefficientes, négociées pourtant au prix de notre santé.


Percer le mystère de notre alimentation est devenu un cauchemar ! En abusant de notre confiance, l'industrie alimentaire, a révélé combien elle était prête à jouer avec notre santé. Chips, gâteaux, céréales, plats préparés, cuisine surgelée... en 50 ans, l'alimentation industrialisée a su se rendre indispensable. Les produits de cette industrie florissante occupent trois fois plus de rayonnage que les fruits et légumes dans les supermarchés.
De la drogue dans nos assiettes
© Infrarouge

Commentaire: Quelques pistes de réflexions :


Bacon n Eggs

Être végan peut-il vous tuer en haute montagne ? Oui

vegana muere everest
© AgenciasMaria Strydom y su esposo.
Un couple d'Australiens vegans voulait prouver que leur régime alimentaire n'empêchait pas de gravir l'Everest. Malheureusement, la jeune femme a succombé, son mari a été hospitalisé.

L'idée était louable. Prouver qu'être vegan n'empêche pas de réaliser certains exploits sportifs. Franchir les sept sommets les plus hauts du monde, dont l'Everest, par exemple. C'est le défi que s'était lancé un couple de scientifiques australiens, vegans, c'est-à-dire qui ne mange aucun produit ou aliment issu des animaux ou de leur exploitation.

Mais le défi du couple a viré au drame. Maria Strydom, 34 ans, est décédée lors de la descente. Elle a succombé à une embolie pulmonaire, liée au mal des montagnes. Rien n'indique que son régime alimentaire soit en cause dans son décès. "Après avoir atteint le sommet hier, elle a dit se sentir très faible et avoir une perte d'énergie (...) signes du mal des montagnes", a expliqué un sherpa qui accompagnait le couple à l'AFP.

Commentaire: Comme Sott.net le documente depuis de nombreuses années, une alimentation végétarienne ou végane est l'un des pires régimes pour être en bonne santé :


Cow Skull

Une super-bactérie cauchemardesque antibio-résistante de plus en plus répandue

 souche mutante de la bactérie E. Coli
© afp.com/Bodo Marks La bactérie "cauchemardesque" en question est une souche mutante de la bactérie E. Coli qui résiste à tous les antibiotiques.
Déjà connue en Europe et en Chine, une super-bactérie résistante aux antimicrobiens a été découverte aux États-Unis et renforce les inquiétudes concernant la perte d'efficacité des antibiotiques.

Une super-bactérie résistant aux antimicrobiens a été identifiée pour la première fois aux États-Unis. Une femme de 49 ans souffre d'une infection urinaire provoquée par une souche mutante de la bactérie E. Coli qui résiste à tous les antibiotiques, y compris celui considéré comme la dernière ligne de défense appelé Colistine, selon une étude publiée jeudi dans la revue médicale Antimicrobial Agents and Chemotherapy.

Commentaire: L'élevage industriel, et l'agriculture moderne de manière générale, font aussi leur part de sale boulot, ici , en France et en Europe ; idem pour les sur-prescriptions médicamenteuses des médecins, encouragées par les labos :


Syringe

Accusé de désinformation sur les vaccins, le professeur Joyeux jugé par ses pairs

Pr Joyeux
Le professeur montpelliérain, cancérologue de 70 ans, est arrivé décontracté, sans avocat et sans discours écrit, prêt à répondre aux questions de ses pairs, avec des arguments qu'il connaît par cœur pour les avoir déployés dans de très nombreux débats, face au grand public comme devant des professionnels.

Il comparaissait, vendredi 27 mai, devant la chambre disciplinaire, composée d'un magistrat professionnel et de médecins des départements du Languedoc-Roussillon. Cette chambre peut décider de différentes mesures, allant de la relaxe (cas le plus fréquent) à la radiation définitive, en passant par le blâme ou des interdictions partielles d'exercer la médecine.

Commentaire: Une personne qui se lève, un peu, parmi ses pairs. Vite rappelé à l'ordre.


Cow Skull

Séralini : « Les OGM sont des éponges à herbicides »


Commentaire : Le fait de savoir que l'ADN d'une plante est modifié pour pouvoir supporter une quantité importante d'un poison spécifique devrait, pour le moins, éveiller notre méfiance... Mais dans le monde merveilleux des grandes firmes biotechnologiques, où le déni et le mensonge sont rois, où les études bidons foisonnent et sont défendues par des « scientifiques » corrompus, ça n'est pas un problème : il n'y a pas à s'inquiéter puisqu'ils nous le disent, expérimentations biaisées à l'appui.

Accessoirement, donc :
En effet, si peu d'études sont disponibles puisque pour la mise sur le marché, les études comparent les plantes RR (non traitées par du Roundup !) avec leur équivalent isogénique (même patrimoine génétique) non GM, des chercheurs viennent cependant de montrer que les graines de soja GM Roundup Ready (RR) de Monsanto contiennent plus de résidus d'herbicides que leurs homologues non-OGM [2].

Conséquence : les résidus de Roundup dans ces plantes sont plus importants qu'avant. Du coup, certaines autorités ont augmenté les quantités légales de résidus : en 1997, après la commercialisation du soja GM RR en Europe, la limite de résidus de glyphosate (limite maximale de résidus ou LMR) autorisée dans le soja a été multipliée par 50, passant de 0,4 mg/kg à 20 mg/kg. Une limite de résidus aussi élevée n'est permise pour aucun autre pesticide dans l'Union européenne ni pour aucun autre produit.

Séralini
© Thomas Jouanneau, via Wikimedia CommonsGilles-Eric Séralini : « Les études des grandes firmes sont totalement malhonnêtes. »
Le professeur Gilles-Eric Séralini juge les études toxicologiques sur les organismes génétiquement modifiés ou les pesticides peu sérieuses.

Critiques du monde scientifique, attaques de la presse, tentatives de corruption... Il en aurait fallu plus pour déstabiliser Gilles-Eric Séralini qui revendique son attachement à une science transparente et indépendante. Chercheur, professeur en biologie moléculaire aux universités de Caen, il est également président du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN). Son étude, «Toxicité à long terme d'un herbicide Roundup et d'un maïs tolérant au Roundup génétiquement modifié», a reçu un écho planétaire. En effet, le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC), citant ses travaux, a classé, en mars 2015, l'herbicide phare de la multinationale Monsanto au rang d'« agent probablement cancérogène », soit la deuxième marche du podium en termes de nocivité.

En 2015 toujours, deux associations scientifiques allemandes lui décernent le prix du lanceur d'alerte. Il reçoit également, pour son dernier livre Plaisirs cuisinés ou poisons cachés, le prix Chapitre nature. Il est, avec le chef cuisinier Jérôme Douzelet, coauteur de cet ouvrage qui aborde la question des aliments transgéniques. Cette année, le prix de Théo Colborn, qui récompense les scientifiques défendant la santé environnementale, lui a été décerné. De passage à Genève à l'occasion de l'exposition de Greenpeace « AlimenTerre », qui sensibilise aux conséquences de l'utilisation des pesticides pour la nature, le professeur Séralini répond à nos questions.